Au bout du chemin aux herbes sauvages,
Vide est la cabane qui cachait l’amour.
Restent en nous d’anciens mots échangés ;
La vie ne cesse, elle, de tourner la page.
(François Cheng)
Traduction:
Editions: Gallimard
Posted by arbrealettres sur 19 novembre 2020
Au bout du chemin aux herbes sauvages,
Vide est la cabane qui cachait l’amour.
Restent en nous d’anciens mots échangés ;
La vie ne cesse, elle, de tourner la page.
(François Cheng)
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Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2020
De quoi sera faite la nuit ?
Je m’en vais solitaire
au bras de mon parapluie.
Un chat noir et malin
sort d’un pommier en fleur
et coupe mon chemin.
De quoi sera faite la nuit ?
La femme qui m’aimait
sur les épaules m’a lancé
sa haine et son balai
et comme une casserolée d’eau sur la nuque
le sang déjà fané de sa blessure.
De quoi sera faite la nuit
si elle n’est plus la forêt
où l’on pouvait s’étendre
dans des cabanes de ténèbres ?
(Gérard Le Gouic)
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Posted by arbrealettres sur 19 décembre 2019
En sortant de sa cabane
le bûcheron se demande
s’il ne va pas neiger
pas un nuage
le bûcheron regarde le thermomètre
il fait trente-trois degrés
pas une brise
le bûcheron regarde le calendrier
on est le quatorze juillet
pas un souffle
le bûcheron suce son index
et le tend vers le ciel
le soleil fleurit
inondant la clairière
de ses étincelles
on ne saurait trop se méfier
le bûcheron se demande
s’il ne va pas neiger
(Raymond Queneau)
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Posted by arbrealettres sur 24 août 2018
BOULDERS
Boulders, pub de brousse
à huit kilomètres de Tulbagh
au bout d’une route goudronnée.
Cabane en bois
dotée d’une table de billard
et de deux télévisions géantes.
Tu l’as encore loupé,
tu grognes. Si seulement
tu me disais quelque chose
du style, j’ai quelque chose
d’important à te dire.
Écoute-moi s’il te plaît.
D’un seul coup tu auras
toute mon attention.
Ne sais-tu pas que les femmes
feraient n’importe quoi
pour faire parler les hommes
(Patricia Nolan)
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Posted by arbrealettres sur 23 août 2018
Pétanque
Les joueurs de boules
chômaient sur les graviers rouges
du parc.
Cabane en bois
tu bois pour parler
parler pour rien dire
et dire que j’en étais.
Sur la poubelle
flamber les allocs
sur une paire
de valets.
La fin de journée
caressait les écharpes
et l’acier
des planètes.
Nous rentrions
en essuyant la terre rouge
sur nos mains
inutiles.
(Balbino)
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Posted by arbrealettres sur 11 août 2018
La porte de la cabane grande ouverte
Odeur des pins et feu de bois
Le vieil homme dans le soleil levant
Un peu plus bas la brume efface la montagne
Le juron d’un corbeau déchire le matin calme
Pas légers d’un chevreuil amortis étouffés
entre mousse et brouillard
La vallée se tait comme une pensée
écoute son silence
Là-haut le soleil brille
Là-bas les pins et les érables
se cachent dans la vapeur d’eau
dans les nuages et le voile de gris
(Claude Roy)
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Posted by arbrealettres sur 22 juillet 2018
tu regardes de ta cabane
les perles qui ruissellent des branches
– pure beauté!
(Alain Jean-André)
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Posted by arbrealettres sur 8 avril 2018
UN POÈTE RIT DANS SON BATEAU
Ouan-Tsi
Le petit lac, pur et tranquille,
ressemble à une tasse remplie d’eau.
Sur ses rives, les bambous ont des formes de cabanes,
et les arbres, au-dessus, font des toitures vertes.
Et les grands rochers pointus, posés au milieu des fleurs,
ressemblent à des pagodes.
Je laisse mon bateau, glisser doucement sur l’eau,
et je souris, de voir la nature, imiter ainsi les hommes.
(Textes chinois)
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Posted by arbrealettres sur 22 février 2018
Les hiboux
Ce sont les mères des hiboux
Qui désiraient chercher les poux
De leurs enfants, leurs petits choux,
En les tenant sur les genoux.
Leurs yeux d’or valent des bijoux,
Leur bec est dur comme cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hiboux point de genoux!
Votre histoire se passait où ?
Chez les Zoulous? les Andalous?
Ou dans la cabane Bambou?
À Moscou ou à Tombouctou?
En Anjou ou dans le Poitou?
Au Pérou ou chez les Mandchous?
Hou! Hou!
Pas du tout c’était chez les fous.
(Robert Desnos)
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