Posts Tagged ‘capitale’
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2022

Illustration: Shan Sa
Chant du départ
Les feux de guerre ont illuminé la capitale de l’ouest,
Il n’est personne aujourd’hui dont le coeur soit tranquille ;
La tablette d’ivoire a fait ses adieux à la porte du phénix,
Des cavaliers bardés de fer entourent la ville impériale.
La neige alourdit de ses flocons les étendards glacés ;
La voix furieuse du vent se mêle au bruit des tambours.
Voici donc revenu ce temps, où le chef de cent soldats
Est tenu en plus haute estime qu’un lettré de science et de talent !
(Yang Jiong)
(622-690)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Yang Jiong), adieu, alourdir, aujourd'hui, étendard, barde, bruit, capitale, cavalier, chant, chef, coeur, départ, entourer, estime, fer, feu, flocon, furieux, glacer, guerre, haut, illuminer, impérial, ivoire, lettre, neige, Ouest, personne, phénix, porte, revenir, se mêler, secience, soldat, tablette, talent, tambour, temps, tranquille, vent, ville, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2022
Illustration: Shan Sa
Pour mon enterrement
De mon vivant, j’arpentais les rues de la capitale,
Dans ma mort, me voilà confondu au sein des plaines.
À l’aube, mes pas vifs résonnaient dans le grand hall du palais
À l’ombre, je loge désormais auprès des sources jaunes.
Un soleil blanc se dépose dans le Golfe de Yu
Son char d’or à l’arrêt, ses coursiers au repos.
Le dieu, dans sa gloire céleste,
Ne pourrait-il restaurer mon unité perdue ?
Corps et visage lentement décomposés,
Dents et cheveux dispersés au loin.
Voilà le chemin des hommes et toute chose ;
Qui saurait en rompre la trame de bronze ?
(Miu Xi)
(186-245)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Miu Xi), arpenter, arrêt, aube, blanc, bronze, capitale, céleste, char, chemin, cheveux, confondre, corps, coursier, décomposer, désormais, dent, Dieu, disperser, enterrement, gloire, golfe, hall, homme, jaune, lentement, loger, loin, moir, ombre, or, palais, perdu, plaine, résonner, repos, restaurer, rompre, rue, savoir, se déposer, sein, soleil, source, trame, unité, vif, visage, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 avril 2022

Le char balance
Le char balance, les chevaux galopent.
Ma pensée te poursuit, jamais ne t’oublierai.
Où vas-tu, à l’ouest, vers la capitale ?
J’aimerais être ton ombre pour te suivre,
Mais elle ne se voit pas dans les ténèbres :
Puisses-tu demeurer dans la lumière !
(Anonyme)
Recueil: Cent poèmes d’amour de la Chine ancienne
Traduction: André Lévy
Editions: Philippe Picquier
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (anonyme), aimer, aller, balancer, capitale, char, cheval, demeurer, galoper, jamais, lumière, ombre, oublier, Ouest, pensée, poursuivre, suivre, ténèbres, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 janvier 2022

POÈMES DE PETERSBOURG
1
Saint-Isaac à nouveau se couvre
D’une parure d’argent fondu.
Le cheval de Pierre le Grand
Se fige, impatient; il menace.
Un vent farouche, qui étouffe,
Emporte les fumées des cheminées…
Ah! le souverain est mécontent
De sa capitale nouvelle.
2
Mon coeur bat d’un rythme égal,
Que me font de longues années!
Nos ombres sont pour toujours
Rue des Galères, sous l’arc.
Sous mes paupières mi-closes
Je le vois, tu es avec moi,
Et ta main tient à jamais
Mon éventail encore fermé.
Parce que nous avons vécu
Ensemble un instant de miracle,
Lorsque sur le Jardin d’été
La lune a ressuscité, rose,
Je n’ai plus besoin d’attentes
Près de cette fenêtre lassante
Ni de rendez-vous ennuyeux.
Ah! L’amour est accompli.
Tu es libre, je suis libre,
Demain est meilleur qu’hier, —
Sur l’eau sombre de la Néva,
Devant le sourire glacé
De l’empereur Pierre le Grand.
(Anna Akhmatova)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Anna Akhmatova), arc, argent, attente, éventail, capitale, cheminée, cheval, coeur, eau, fermé, fumée, glace, lune, miracle, parure, paupière, ressusciter, rose, Saint-Pétersbourg, sombre, sourire, vent, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2019

PAR UN BAISER
Jour la maison et nuit la rue
Les musiciens de la rue
Jouent tous à perte de silence
Sous le ciel noir nous voyons clair
La lampe est pleine de nos yeux
Nous habitons notre vallée
Nos murs nos fleurs notre soleil
Nos couleurs et notre lumière
La capitale du soleil
Est à l’image de nous-mêmes
Et dans l’asile de nos murs
Notre porte est celle des hommes.
(René Char)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (René Char), asile, baiser, capitale, ciel, couleur, fleur, habiter, homme, image, jouer, jour, lampe, lumière, maison, mur, musicien, noir, nuit, porte, rue, silence, soleil, vallée, voir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 mai 2019
Neige en montagne?
Des oiseaux inconnus chantent dans la capitale
(Shinkei)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in haïku, poésie | Tagué: (Shinkei), capitale, chanter, inconnu, neige, oiseau | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 janvier 2019

SIGNES
Quand un client parfois dans un restaurant sombre
décortique une amande
une main vient se poser sur son étroite épaule
il hésite à finir son verre
la forêt au loin repose sous les neiges
la servante robuste a pâli
il lui faut bien laisser tomber la nuit d’hiver
n’a-t-elle pas souvent vu
à la page dernière
d’un livre à modeste savoir
le mot fin imprimé
en capitales dorées ?
(Jean Follain)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), amande, épaule, capitale, client, dorée, fin, forêt, hiver, livre, modeste, neige, restaurant, robuste, savoir, servante, signe | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 août 2018

lMPRESSIONS ÉTRANGES D’UN PETIT PAYSAGE
SHÓKEI IJÔ
1.
Ces menus poissons blancs sont tristes
Et vraiment leurs prunelles noires
Leurs prunelles sont délicates!
Déjeunant dehors
Indifférence
Et mélancolie
Pourquoi écouterais-je les oiseaux? Ils ne cessent de chanter.
2.
Pays natal : au loin, on y pense
Triste, on te chante
Et même si dans la misère
Il faut être mendiant en terre étrangère
Il n’y a pas de retour!
Seul dans le soir de la ville
J’aurai des larmes pour mon pays natal
Et c’est ainsi
Que j’irai dans cette ville lointaine
Que j’irai dans cette capitale
3.
J’ai perdu ma montre en argent
Et j’ai perdu mon coeur
Sous le pont il y a si peu d’eau dans la rivière
Sur le pont je m’appuie et je pleure
4.
Du fond de mon âme
Pousse une verdure
Il n’y a rien, et pourtant
Montent les larmes du repentir
Creusant doucement la terre
Montent les larmes du repentir
5.
Quel désir écrira ma chanson?
En un instant s’ouvrent les pruniers
Je me plonge dans leur fraîcheur
Calme et campagne
Aujourd’hui maman m’aura grondé encore
Je suis venu sous les pruniers
6.
Abricotiers!
Sortez vos fleurs
Oh, terre, mets-toi vite à briller!
Abricotiers! Fleurissez!
Abricotiers! Flamboyez!
Ah, Abricotiers! Sortez vos fleurs!
Abricotiers! Flamboyez!
Ah, Abricotiers, fleurissez!
(Saisei Murô)
Illustration: Vincent Van Gogh
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Saisei Murô), abricotier, argent, écouter, écrire, étrangère, étrange, briller, calme, capitale, chanson, délicate, désir, flamboyer, fleur, fraîcheur, gronder, impression, mélancolie, oiseau, paysage, poisson, prunelle;indifférence, prunier, rivière, triste, verdure, ville | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 mars 2018
Ma hutte
Est au sud-est de la capitale:
Ainsi je demeure.
Et les hommes disent
Que le monde est une « Montagne de Mélancolie! »
(Kisen Hôshi)
Illustration: Hokusaï
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in haïku, poésie | Tagué: (Kisen Hôshi), capitale, demeurer, hutte, mélancolie, montagne | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 avril 2017

Au courrier de la capitale
Jardin natal, vers toi mon regard s’oriente;
interminable, interminable est le chemin!
Dites seulement que je suis dans la paix!
Avec mes deux manches, vieil homme que je suis,
je n’arrive pas à sécher mes larmes.
Tous deux à cheval, nous n’avons ni pinceau ni papier,
(Tchen Chen)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Tchen Chen), arriver, capitale, chemin, cheval, courrier, homme, interminable, jardin, larme, manche, natal, paix, papier, pinceau, regard, s'orienter, sécher, vieux | Leave a Comment »