Posts Tagged ‘capitale’
Posted by arbrealettres sur 23 avril 2022

Le char balance
Le char balance, les chevaux galopent.
Ma pensée te poursuit, jamais ne t’oublierai.
Où vas-tu, à l’ouest, vers la capitale ?
J’aimerais être ton ombre pour te suivre,
Mais elle ne se voit pas dans les ténèbres :
Puisses-tu demeurer dans la lumière !
(Anonyme)
Recueil: Cent poèmes d’amour de la Chine ancienne
Traduction: André Lévy
Editions: Philippe Picquier
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Posted by arbrealettres sur 2 janvier 2022

POÈMES DE PETERSBOURG
1
Saint-Isaac à nouveau se couvre
D’une parure d’argent fondu.
Le cheval de Pierre le Grand
Se fige, impatient; il menace.
Un vent farouche, qui étouffe,
Emporte les fumées des cheminées…
Ah! le souverain est mécontent
De sa capitale nouvelle.
2
Mon coeur bat d’un rythme égal,
Que me font de longues années!
Nos ombres sont pour toujours
Rue des Galères, sous l’arc.
Sous mes paupières mi-closes
Je le vois, tu es avec moi,
Et ta main tient à jamais
Mon éventail encore fermé.
Parce que nous avons vécu
Ensemble un instant de miracle,
Lorsque sur le Jardin d’été
La lune a ressuscité, rose,
Je n’ai plus besoin d’attentes
Près de cette fenêtre lassante
Ni de rendez-vous ennuyeux.
Ah! L’amour est accompli.
Tu es libre, je suis libre,
Demain est meilleur qu’hier, —
Sur l’eau sombre de la Néva,
Devant le sourire glacé
De l’empereur Pierre le Grand.
(Anna Akhmatova)
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Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2019

PAR UN BAISER
Jour la maison et nuit la rue
Les musiciens de la rue
Jouent tous à perte de silence
Sous le ciel noir nous voyons clair
La lampe est pleine de nos yeux
Nous habitons notre vallée
Nos murs nos fleurs notre soleil
Nos couleurs et notre lumière
La capitale du soleil
Est à l’image de nous-mêmes
Et dans l’asile de nos murs
Notre porte est celle des hommes.
(René Char)
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Posted by arbrealettres sur 20 mai 2019
Neige en montagne?
Des oiseaux inconnus chantent dans la capitale
(Shinkei)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 22 janvier 2019

SIGNES
Quand un client parfois dans un restaurant sombre
décortique une amande
une main vient se poser sur son étroite épaule
il hésite à finir son verre
la forêt au loin repose sous les neiges
la servante robuste a pâli
il lui faut bien laisser tomber la nuit d’hiver
n’a-t-elle pas souvent vu
à la page dernière
d’un livre à modeste savoir
le mot fin imprimé
en capitales dorées ?
(Jean Follain)
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Posted by arbrealettres sur 3 août 2018

lMPRESSIONS ÉTRANGES D’UN PETIT PAYSAGE
SHÓKEI IJÔ
1.
Ces menus poissons blancs sont tristes
Et vraiment leurs prunelles noires
Leurs prunelles sont délicates!
Déjeunant dehors
Indifférence
Et mélancolie
Pourquoi écouterais-je les oiseaux? Ils ne cessent de chanter.
2.
Pays natal : au loin, on y pense
Triste, on te chante
Et même si dans la misère
Il faut être mendiant en terre étrangère
Il n’y a pas de retour!
Seul dans le soir de la ville
J’aurai des larmes pour mon pays natal
Et c’est ainsi
Que j’irai dans cette ville lointaine
Que j’irai dans cette capitale
3.
J’ai perdu ma montre en argent
Et j’ai perdu mon coeur
Sous le pont il y a si peu d’eau dans la rivière
Sur le pont je m’appuie et je pleure
4.
Du fond de mon âme
Pousse une verdure
Il n’y a rien, et pourtant
Montent les larmes du repentir
Creusant doucement la terre
Montent les larmes du repentir
5.
Quel désir écrira ma chanson?
En un instant s’ouvrent les pruniers
Je me plonge dans leur fraîcheur
Calme et campagne
Aujourd’hui maman m’aura grondé encore
Je suis venu sous les pruniers
6.
Abricotiers!
Sortez vos fleurs
Oh, terre, mets-toi vite à briller!
Abricotiers! Fleurissez!
Abricotiers! Flamboyez!
Ah, Abricotiers! Sortez vos fleurs!
Abricotiers! Flamboyez!
Ah, Abricotiers, fleurissez!
(Saisei Murô)
Illustration: Vincent Van Gogh
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Posted by arbrealettres sur 26 mars 2018
Ma hutte
Est au sud-est de la capitale:
Ainsi je demeure.
Et les hommes disent
Que le monde est une « Montagne de Mélancolie! »
(Kisen Hôshi)
Illustration: Hokusaï
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Posted by arbrealettres sur 3 avril 2017

Au courrier de la capitale
Jardin natal, vers toi mon regard s’oriente;
interminable, interminable est le chemin!
Dites seulement que je suis dans la paix!
Avec mes deux manches, vieil homme que je suis,
je n’arrive pas à sécher mes larmes.
Tous deux à cheval, nous n’avons ni pinceau ni papier,
(Tchen Chen)
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Posted by arbrealettres sur 12 février 2017

SENS INTERDIT
Défense de cueillir
Des mains évanouies
Le germe de vos vies
S’attarde pour mûrir
La sève de vos pas
Profite des chemins
Ne vous y trompez pas
Trouvez-y votre gloire
La terre a du soleil
Plein ses bras éclatés
Il ne faut-pas fermer
Les portes de vos villes
Vos voix y trouveront
D’autres voix étonnées
Il ne faut pas ternir
Le nom des capitales
Les fleuves vous diront
Ce qui vit sur leurs rives
N’oubliez pas vos mains
N’oubliez pas vos yeux
Le soir viendra trop tôt
Où vous ne pourrez plus
De visages connus
Sentir l’exactitude
Sous la poussée des doigts
(André Lartigue)
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Posted by arbrealettres sur 6 février 2017
Fière marguerite
carrefour des sens
capitale effeuillée
un os dans ton jardin
un mot pour un autre
départs retours
Au centre le gouffre
l’appel veuf du vide
(Edmond Jabès)
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