Veux-tu vivre
à jamais ? –
Cela
c’est l’essence
de la poésie.
Mais cela ne prend pas
toujours
la même forme.
La plupart du temps
cela consiste
à écouter
le rossignol
ou les fous.
(William Carlos Williams)
Posted by arbrealettres sur 16 novembre 2020
Veux-tu vivre
à jamais ? –
Cela
c’est l’essence
de la poésie.
Mais cela ne prend pas
toujours
la même forme.
La plupart du temps
cela consiste
à écouter
le rossignol
ou les fous.
(William Carlos Williams)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (William carlos Williams), à jamais, écouter, cela, essence, forme, fou, plupart du temps, poésie, rossignol, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 janvier 2020
Oui, oui, c’est cela,
c’est cela!
criait-elle.
Et son visage semblait éclairé
par quelque chose qui lui faisait face.
(Philippe Jaccottet)
Posted in poésie | Tagué: (Philippe Jaccottet), éclairé, cela, face, oui, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 janvier 2020
Où cela est
était et
sera jamais
seulement là.
(Robert Creeley)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Robert Creeley), être, cela, jamais, seulement | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 décembre 2019
Illustration: Taiso Yoshitoshi
(Kobayashi Issa)
Posted in haïku, poésie | Tagué: (Kobayashi Issa), cela, monde, rosée | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 octobre 2019
AVANT-DERNIER MOT
L’Espace ?
— Mon Coeur
Y meurt
Sans traces …
En vérité, du haut des terrasses,
Tout est bien sans coeur.
La Femme ?
— J’en sors,
La mort
Dans l’âme …
En vérité, mieux ensemble on pâme
Moins on est d’accord.
Le Rêve ?
— C’est bon
Quand on
L’achève …
En vérité, la Vie est bien brève,
Le Rêve bien long.
Que faire
Alors
Du corps
Qu’on gère ?
En vérité, ô mes ans, que faire
De ce riche corps ?
Ceci,
Cela,
Par-ci
Par-là …
En vérité, en vérité, voilà.
Et pour le reste, que Tout m’ait en sa merci.
(Jules Laforgue)
Posted in poésie | Tagué: (Jules Laforgue), achever, âme, bref, ceci, cela, coeur, corps, dernier, espace, femme, gérer, long, mot, mourir, pâmer, rêve, riche, terrasse, trace | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 août 2019
C’était cela.
C’était donc cela.
Ce n’était que cela.
Pas lieu d’en faire une histoire…
J’en ai fait toute une histoire
et rien n’a bougé.
Il y a de la drôlerie à constater
que rien n’a bougé
depuis le premier cri,
que je me retrouve la bouche grande ouverte
dans un couloir que j’appelle la terre
et qui ne relie rien à rien.
(Alain Veinstein)
Posted in poésie | Tagué: (Alain Veinstein), bouche, bouger, cela, constater, couloir, cri, drôlerie, histoire, ouvrir, relier, rien, se retrouver, terre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 octobre 2018
(Michel de Certeau)
Posted in poésie | Tagué: (Michel de Certeau), ça, cela, certitude, ici, lieu, manquer, marcher, mystique, objet, résider, s'arrêter, se contenter | 6 Comments »
Posted by arbrealettres sur 16 juin 2018
Illustration: René Magritte
Ce n’est pas cela, ce n’est jamais cela,
même quand nous croyons que c’est cela.
(Roger Munier)
Posted in méditations | Tagué: (Roger Munier), cela, croire, jamais, même | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 août 2017
Illustration: Pieter Brueghel l’Ancien
Du vieux papier on fait du neuf,
et des morts se font les vivants,
et toujours ainsi, jusqu’à la fin des siècles!
Or, si tout cela n’est que cela,
néant pour néant,
ne valait-il pas mieux
le néant calme?
(Henri Cazalis)
Recueil: Le livre du Néant
Editions: Alphonse Lemerre
Posted in méditations | Tagué: (Henri Cazalis), calme, cela, mort, néant, neuf, papier, toujours, vieux, vivant | 2 Comments »
J’aime mon corps lorsqu’il est avec ton corps (Edward Estlin Cummings)
Posted by arbrealettres sur 2 février 2018
Illustration: Irina Karkabi
j’aime mon corps lorsqu’il est avec ton
corps. Il devient une chose tellement nouvelle.
Muscles mieux et nerfs plus.
j’aime ton corps. j’aime ce qu’il fait,
j’aime ses comment. j’aime sentir la colonne
de ton corps et ses vertèbres,et tremblante
sa fermeté soyeuse et que je vais
encore et encore et encore
l’embrasser, j’aime embrasser ton ceci ton cela,
j’aime,lentement caresser le,scandaleux duvet
de ta toison électrique,et le qu’arrive-t-il
sur la chair entrouverte… Les grands yeux miettes d’amour,
et il se peut que j’aime le frisson
de toi sous moi complètement nouvelle
***
i like my body when it is with your
body. It is so quite new a thing.
Muscles better and nerves more.
i like your body. i like what it does,
i like its hows. i like to feel the spine
of your body and its bones,and the trembling
-firm-smooth ness and which i will
again and again and again
kiss, i like kissing this and that of you,
i like,slowly stroking the,shocking fuzz
of your electric fur,and what-is-it comes
over parting flesh….And eyes big love-crumbs,
and possibly i like the thrill
of under me you so quite new
(Edward Estlin Cummings)
Traduction: Jacques Demarcq
Editions: Seghers
Partager
WordPress:
Posted in poésie | Tagué: (Edward Estlin Cummings), aimer, amour, caresser, ceci, cela, colonne, comment, complètement, corps, devenir, duvet, embrasser, encore, faire, fermeté, frisson, miette, mieux, muscle, nerf, nouveau, plus, scandaleux, sentir, soyeux, toison, trembler, vertèbres, yeux | Leave a Comment »