Posts Tagged ‘cerner’
Posted by arbrealettres sur 16 août 2021

Illustration: Marie Claude Lambert
LÀ-HAUT, DANS LE
pays-bruissant abondamment cerné-de-forêts,
marche lentement le long homme blanc exhalant-fumée-bleue
et il respire, et respire encore les blancs vents-de-la-forêt.
Il parcourt la terre aux odeurs de cave
et pleure comme il rit.
OBSERVATION
***
DORT OBEN AUF DEM WEIT
waldumrandeten Rauschenland
geht langsam der lange weiße Mann blaurauchend
und riecht und riecht die weißen Waldwinde.
Er geht durch die kellerriechende Erde
und lacht und weint.
BEOBACHTUNG
(Egon Schiele)
Recueil: Moi, éternel enfant
Traduction:Nathalie Miolon
Editions: Comp’act
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Posted by arbrealettres sur 16 août 2021

SUR LE LAC DU PARC AUX SENTEURS DE MOUSSE
cerné de noir,
glisse dans une écume irisée
le silencieux cygne haut et rond.
CYGNE BLANC
***
ÜBER DEN MOOSRIECHENDEN
schwarzumrandeten Parksee
gleitet im regenbogenfarbenen Schaum
der hohe ruhige runde Schwan.
WEISSER SCHWAN
(Egon Schiele)
Recueil: Moi, éternel enfant
Traduction:Nathalie Miolon
Editions: Comp’act
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Posted by arbrealettres sur 30 juillet 2020

L’Espace Restant
L’automne arrive comme une mise en demeure
et la nuit compte sur la chambre noire de nos sommeils pour développer ses négatifs.
La peur nous cerne, nous accule aux mensonges les plus escarpés,
réduisant notre espace à quelque échafaudage mal domestiqué.
L’amour amadoue la brutalité des miroirs,
l’amour transforme le néant vaste et noir en cathédrales d’espérance.
L’automne arrive comme un coup de semonce
et l’aube précipite l’espace de la nuit dans les angles morts de l’éveil.
(Marie-Anne Bruch)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Les Cahiers du Sens
Traduction:
Editions: Le Nouvel Athanor
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Posted by arbrealettres sur 27 novembre 2019

Illustration: Polina Ntalampira
Le pays de verre
J’habite un pays peuplé de vivants
Dans ses clairs vallons de lacs et de cygnes
Nul ne vint jamais semeur de blasphèmes
Et même la nuit ne descendra plus
Cerner de broussailles l’eau des fontaines
Où se rassemblaient mes filles d’enfance
Pour festonner d’argent un coeur de sable
Le jour traverse les murs de cristal
Des rues sans nom de ce pays sans nom
Et celles qui sont à présent mes filles
Portent dans leur paume un coeur qui palpite
Comme un pigeon rouge au retour des îles
Mais je ne vous dirai pas nos amours
Car vous n’en pourriez croire vos oreilles.
(Marcel Béalu)
Recueil: Bris de vers Les émeutiers du XXè siècle
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Marcel Béalu), amour, argent, île, blasphème, broussaille, cerner, clair, coeur, cristal, croire, cygne, descendre, dire, eau, enfance, festonner, fille, fontaine, habiter, jour, lac, mur, nom, nuit, oreille, palpiter, paume, pays, peupler, pigeon, porter, retour, rouge, rue, sable, se rassembler, semeur, traverser, vallon, venir, verre, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 octobre 2019

J’entends dans le voyage des voix étranges.
Ne peut les cerner qu’un musée destiné
à l’enfance de la parole.
(Adonis)
Recueil: Toucher la lumière
Traduction: Anne Wade Minkowski
Editions: Imprimerie Nationale
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Posted by arbrealettres sur 31 mars 2019
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Posted by arbrealettres sur 17 décembre 2018

Sur le rebord
du toit
une pluie maigre
joue du clavecin
Hésite
s’amenuise
Deux trois notes
encore
Aigrement
espacées
Cernent
le silence
(Claude Pujade-Renaud)
Recueil: Instants incertitudes
Traduction:
Editions: Le Cherche Midi
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Posted by arbrealettres sur 7 novembre 2018

POÉSIE I
Poésie
Tu nous mènes
vers la substance du monde
Lacérant en poèmes
le bandeau des mots
Rompant leur cartilage
Dénonçant leurs lézardes
Questionnant la clairière
Cernant tout le brasier.
(Andrée Chedid)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted by arbrealettres sur 5 novembre 2018

Illustration: Marie Alloy
Le couloir silencieux
Prunelle noire couloir patient
mon beau silence tu sens le gaz
ton sifflement me cerne un peu plus chaque soir
mon beau silence passe tes algues
sur mes mains engourdies qui s’enfoncent encore
tous les pas se sont tus dans ma nuit de village
et le dernier juron s’éteint contre l’église
mon beau silence d’algues
de sifflement de crosse froide
tu t’épaissis.
(Jean Pérol)
Recueil: Poésie I (1953-1978)
Traduction:
Editions: De la Différence
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Posted by arbrealettres sur 13 octobre 2018

Tout pour l’homme est ciel illimité
vent qui fonce à l’appel du vide
ou mer cernant des continents rongés.
Tout est conquête en fonction de nature.
L’herbe est promise à la faucille
comme au bélier la brebis
et la mortaise au tenon qui la justifiera…
(Pierre Béarn)
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Posted in poésie | Tagué: (Pierre Béarn), appel, bélier, brebis, cerner, ciel, conquête, continent, faucille, foncer, herbe, homme, illimité, justifier, mer, mortaise, nature, promis, tenon, vent, vide | Leave a Comment »