Arbrealettres

Poésie

Posts Tagged ‘(Charles Dobzynski)’

Tu toucheras le bord du monde (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2022


silence

Enlève la pellicule
tu toucheras le bord du monde.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , | 2 Comments »

Migrer est le propre d’aimer (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2022


mains

Les cils et les ongles
ne reprennent jamais leur place
après l’amour
D’autres doigts s’accrochent aux choses
d’autres yeux habitent les yeux
Le corps émigre
migrer est le propre d’aimer
De l’un se détache
tous ceux qui veulent naître

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Contrefaçon de son image espérée (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2022


truman-exit

Il est entré dans le jeu
Par le mauvais côté
Le déroule sans chiffre
La vie s’imprime en boucle
Ce qu’il touche est l’interface
que renvoie le néant
le point critique où
elle est contrefaçon
de son image espérée.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , | Leave a Comment »

Pyramide des désirs (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


baiser-désir

Pyramide irradiante pyramide des désirs
le bourgeon perce l’oeil et strie le miroir.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , | 1 Comment »

Parfois (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


ophelie

Parfois elle se résume
à sa racine adoptive
à ses enjambées
de songe et d’angoisse
ses emportements la disséminent
proie capillaire
D’une identité dans la soif
insatiable
d’être pour ne pas être.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Il y a des lits à jamais abandonnés (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


dans_le_lit2

Il y a des lits à jamais abandonnés
Des maisons dont les portes ont cessé de battre.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , | 6 Comments »

T’as d’beaux yeux, tu sais (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


MicheleMorgan

– T’as d’beaux yeux, tu sais.

– Sont pas à moi,
Sont des yeux de verre,
voient à l’envers.

– Mais quoi, d’beaux yeux,
même en abîme!

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , | Leave a Comment »

L’aigrette d’une lueur parfois si fragile (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


lueur

– Aucune échelle de Richter
pour les tremblements du coeur
dont la voûte s’effondre
sur toute une vie?

– Le réel est toujours l’à côté
Il n’y a pas de ligne droite
d’un point à l’autre de la vie.

– Alors, aucune rédemption?
– l’aigrette d’une lueur parfois si fragile
à l’intersection des choses. Rien de plus,
qu’un point d’interrogation nomade.

– Et ça change quoi, à votre avis?

– Ca ouvre une fenêtre
à la tête chercheuse.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Les arbres m’interpellent (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2022


20090628_161004_

– Vous n’êtes rien sauf
paroles solubles
sur les réseaux hertziens
Saupoudrées, éparpillées
par les moulins des modulaires.

– C’est faux. J’émigre
par capillarité
des racines, des graminées.
Les arbres m’interpellent
par bruissements interposés,
leur coeur est un portable.

(Charles Dobzynski)

Posted in méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Il creuse (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2022


desir

Il creuse il écrase la braise
du dernier désir
Elle revient par tous les pores
comme une sueur d’agonie
elle obéit à son instinct
qui sollicite l’absolution
de l’absolu
et guette la faille de l’oeil
où le regard reprendra sa couture.

(Charles Dobzynski)

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

 
%d blogueurs aiment cette page :