Je me suis aventuré…
Tout près de son regard
Accroché à ses longs cils
J’allai de ciel en ciel
Et de larme en nuage
Quand elle s’est endormie.
(Christian Coin)
Posted by arbrealettres sur 23 juin 2022
Je me suis aventuré…
Tout près de son regard
Accroché à ses longs cils
J’allai de ciel en ciel
Et de larme en nuage
Quand elle s’est endormie.
(Christian Coin)
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Posted by arbrealettres sur 21 août 2017
SOUVENT LES GOÉLANDS
Souvent les goélands dans ses yeux d’amoureuse
S’élancent dans les cieux et planent dans les vents,
Ils donnent chacun d’eux une aile généreuse,
Une lyre, un chagrin à mes voeux poursuivants.
Rarement les bleuets dans les blés de tendresse
N’ont autant scintillé que dans ce mouvement ;
Mes pensers serreront la course de sa tresse
Espérant seulement son regard envoûtant.
Serait-il opportun de parler de tendresse
Quand la belle ne fut qu’élégance et dédain ?
Ses cils de miroirs noirs sont des fils de tristesse,
La peine côté cour, j’irai côté jardin !
Et je m’élancerai parmi les fleurs sauvages
Dans ces champs bien-aimés peuplés d’herbes au vent,
Il y aurait à-bas, au bord des marécages,
De grands roseaux joyeux jouant au cerf-volant.
Il y aurait aussi des cygnes de passage,
Des plis dans la verdure, un saule en paravent,
Des mots d’amour aussi courant de page en page,
Et puis peut-être aussi des oiseaux comme avant.
(Christian Coin)
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Posted by arbrealettres sur 10 août 2016
COMME L’ALBATROS (Pastiche)
Souvent pour m’amuser, griffonnant sur la page
J’aime à te chanter toi, le vaisseau de mes mers,
Qui suivant souverain mes élans et ma rage,
Tempère doucement mes souvenirs amers.
A peine est-il écrit ton nom que c’est dimanche,
Que s’ouvrent devant moi des étés fabuleux,
Laissant mon oeil hagard devant ta beauté blanche
Et mes bras interdits autour de tes cheveux.
Ce Poète, dis-moi, n’est-ce pas Baudelaire ?
Lui naguère inspiré, de nos jours pastiché ;
L’un compose en silence un poème scolaire,
L’autre mime en rêvant le géant détaché.
Le poète est soumis à l’ombre de sa Muse,
Qui rêve de beauté, de spiritualité ;
Exilé sur le sol, non plus rien ne l’amuse,
Loin de toi je ne suis qu’un voyageur blessé.
(Christian Coin)
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Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2016
J’ai vu frémir ses cils à l’orée de ses ciels,
Son corps alifère dans le profond azur.
Là, dans la clairière, un chevalet obscur
Portait une sirène aux charmes pluriels.
J’ai vu ses deux iris, scintillant de lumière
Océane, verser des perles diaphanes,
Noué de sophismes, de féminins arcanes,
J’ai bu ses flots rances et pleuré mes chimères.
Dans la blanche froideur de ces cendres d’amour,
Les mots d’hier sonnent comme des demi-jours,
Lorsqu’un fin visage, au charme des Hellènes
Lève un liseré sur mon ardeur percluse.
Je vois dans l’or des blés une douceur pérenne
Et pure : Ma veine a déjà croisé sa muse.
(Christian Coin)
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