Douce maison
Clôture odorante,
Les lianes de la glycine
Habillent la grille.
(Charles Astruc)
Recueil: Homme en péril poèmes
Editions: Les Presses Littéraires
Posted by arbrealettres sur 2 mai 2023
Douce maison
Clôture odorante,
Les lianes de la glycine
Habillent la grille.
(Charles Astruc)
Recueil: Homme en péril poèmes
Editions: Les Presses Littéraires
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Posted by arbrealettres sur 14 mars 2023
passe à travers les larmes, les murs
enjambe les clôtures
va dans tes nuits, marche dans ta tête
et sur la terre
passe à travers l’hiver, les fous rires, les rivières
tous les miroirs
(Albane Gellé)
Recueil: Frontières Petit atlas poétique
Editions: Bruno Doucey
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Posted by arbrealettres sur 16 septembre 2022
Je veux aller dans ce jardin,
dans cette roseraie nonpareille
Où l’on voit des clôtures la plus belle,
Où les statues gardent mémoire
de la jeune fille que j’étais
Et moi, je les revois sous l’eau de la Neva.
Dans ce lieu caché, plein d’odeurs,
sous les tilleuls princiers,
Je crois entendre craquer
les mâts des vaisseaux.
Comme autrefois le cygne
traverse les siècles,
En extase devant la beauté de son double.
Par centaines de milliers, des pas
Dorment d’un sommeil de mort,
pas d’ennemis et d’amis,
Pas d’amis et d’ennemis.
Finira-t-il jamais, le cortège des ombres
Qui va du vase de granit
jusqu’à la porte du palais?
Mes nuits blanches là-bas
se parlent, dans un murmure,
De quelqu’un qui savait aimer
secrètement, superbement.
Partout on voit briller la perle et le jaspe,
Mais un mystère dérobe
la source de la lumière.
(Anna Akhmatova)
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Posted by arbrealettres sur 24 novembre 2020
Nous sommes clôture et finitude
Pourtant c’est entre nous
Que sans fin jaillira
Ce que la vie désire
de plus vaste
de plus haut
d’indéfiniment transmuable
Aimer c’est être
en avant de soi
Aimer c’est dire
«tu ne mourras pas!»
(François Cheng)
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Posted by arbrealettres sur 7 juillet 2020
Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait —
tout d’un coup le ciel devint rouge sang je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture —
il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville —
mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété —
je sentais un cri infini qui se passait à travers l’univers et qui déchirait la nature.
(Edvard Munch)
Posted in poésie | Tagué: (Edvard Munch), ami, anxiété, ciel, clôture, cri, déchirer, feu, fjord, infini, nature, sang, se promener, sentier, soleil, tremblant, univers | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 11 juin 2020
PAYS DU FOND DE MOI
Pays du fond de moi
Sache que je te suis fidèle
Et que la planète est fragile
Autour de toi
Nul ne franchit jamais
D’autre frontière
Que le doux incertain
De tes mirages
Clôtures mal fermées
De l’enfance juteuse
Je vous franchis à gestes ralentis
Comme dans la lenteur des rêves
Un caillou dans tes puits
Tombe indéfiniment
Dans la patience noire
Vive stable et sereine de l’Eau
Pays du fond de moi
Sache que je te suis semblable
Et que les planètes sont multiples
Autour de toi
Je ne t’écris pas souvent
Aussi n’as-tu point à me répondre
Nous nous sommes parlé
Pour toujours
Je retrouve dans mes bagages
Les premières cartes postales
Du monde
(Gilles Vigneault)
Posted in poésie | Tagué: (Gilles Vigneault), autour, bagage, caillou, carte postale, clôture, fidèle, franchir, indéfiniment, multiple, noire, patience, pays, planète, puits, ralenti, rêve, semblable, stable, tomber | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 février 2020
A LA GARE
Wagon. Porte béante.
Une clôture.
Sur le quai
Un homme se déplace.
Casquette rouge.
Un drapeau rouge
Stoppe le train.
Dans le carré de la porte
Un homme.
La clôture.
La plaine verte.
Quelqu’un s’en va.
Oh! homme dont le coeur bat,
Tu n’aurais pas dû naître!
Une fois encore
Je me retourne.
Dans le lointain,
Le feu.
(Srecko Kosovel)
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Posted by arbrealettres sur 14 février 2020
Illustration: Edvard Munch
Je me promenais sur un sentier avec deux amis.
Le soleil se couchait.
Tout à coup, le ciel est devenu rouge sang.
Je me suis arrêté, épuisé me suis appuyé sur une clôture,
il y avait du sang et des langues de feu
au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville.
Mes amis ont continué,
et je suis resté là, tremblant de peur.
J’ai senti un cri infini
qui passait à travers l’univers.
***
eg gik bortover veien med to venner – solen gik ned –
Jeg følte som et pust av vemod –
Himmelen ble plutselig blodig rød –
Jeg stanset, lænede meg til gjerdet mat til døden –
så ut over de flammende skyerne som blod og sværd over den blåsvarte fjord og by –
Mine venner gik videre –
jeg sto der skjælvende av angst –
og følte et stort uendelig skrik gjennom naturen.
(Edvard Munch)
Posted in poésie | Tagué: (Edvard Munch), ami, au-dessus, à travers, épuisé, bleu, ciel, clôture, continuer, cri, devenir, feu, fjord, infini, langue, noir, passer, peur, rester, rouge, s'appuyer, s'arrêter, sang, se coucher, se promener, sentier, sentir, soleil, tout à coup, trembler, univers, ville | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 janvier 2020
ÉCRAN
Écoutez,
Celui qui vous parle, c’est moi
Écran,
Des écrins de velours
Et des cadres dorés
Trop longtemps m’ont tenu captif,
Des cloisons décorées, des murs et des clôtures
M’ont toujours isolé
Et mon clair appel
Fut converti
En hurlement mensonger des enseignes.
Aujourd’hui
Je m’adresse aux murs:
Dispersez-vous !
Plus de toitures,
Plus de planchers
Délivrez-moi l’espace,
Ici
Toutes les têtes
Créant ensemble un océan,
Pour vous j’ai surgi
Pour vous je suis né,
Plus larges les gradins au milieu de la place,
Sur le gouffre reptilien des rues, élevez
Mon estrade !
Ma semence sera le ciel
Et mon espace l’oeil multiplié des foules.
(Aron Kushnirov)
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LE POMMIER SUR LA ROUTE (Mihai Beniuc)
Posted by arbrealettres sur 17 juin 2020
Illustration: Henri Eisenberg
LE POMMIER SUR LA ROUTE
Je suis un pommier tout près de la route
Que ne longe pas de clôture.
Ils sont rouges mes fruits,
Ils flamboient dans mes branches.
Sers-toi, passant, on ne te dira rien.
Et si tu tiens à remercier quelqu’un,
Remercie la terre où j’ai mes racines,
Ce pays-ci qui nous berce tous deux,
Qui me nourrit, qui te nourrit aussi.
Quand au printemps le soleil devient bon,
Je sens se faire en moi une nuée de fleurs,
Quand l’été me verse un suc vénéré,
J’incline jusqu’au sol mes branches
Pour rendre grâce à la terre,
Et lui dire humblement
Ce que je veux lui dire,
Je ne sais trop comment.
Quand vient l’automne
Et que mes branches ploient sous la foison des fruits,
Je les offre aux humains,
Puis quand commence à tomber ma parure,
Quand la neige me fait une fourrure épaisse,
J’étreins très fort le sol de toutes mes racines
Afin que la tempête
Ne puisse m’arracher à mes assises,
Et d’année en année je porte plus de fruits
Et chaque année je veux en donner davantage.
Je chéris les enfants balancés dans mes branches,
Portant le foulard rouge
Qui parle d’un drapeau.
Et je chéris aussi les jeunes filles
Dont les pieds blancs parcourent mon feuillage,
Poches, tabliers tout remplis de pommes,
Criant de joie, les joues en feu.
J’arrive alors à oublier les gens
Qui ont jeté des pierres
Dans ma boule de feuilles.
Je me souviens que le printemps passé
Deux jeunes gens se sont appuyés à mon tronc
Et se sont embrassés,
Que le garçon, joyeux,
Mit une fleur à son chapeau
Et partit en chantant.
Je suis un pommier tout près de la route
Que ne longe pas de clôture.
Ils sont rouges, mes fruits,
Ils flamboient dans mes branches.
Sers-toi, passant, on ne te dira rien.
Et si tu tiens à remercier quelqu’un,
Remercie la terre où j’ai mes racines,
Ce pays-ci qui nous berce tous deux,
Qui me nourrit, qui te nourrit aussi.
(Mihai Beniuc)
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