Posts Tagged ‘consteller’
Posted by arbrealettres sur 14 juillet 2021

Vous m’oublierez: la neige sera de retour,
Le monde bleu dans la lumière tremblera.
Vous aimerez des villes au soleil marin.
Trace de pas, fumée des mots sur la terre,
L’amour jetait au milieu de la vie
Une étoile, une fête, une vaine étincelle.
Vous m’oublierez: les yeux resplendiront,
Les lèvres, les dents heureuses, les corps pareils
A l’herbe, au feu, à la rivière de juin.
Quelles étaient ces paroles dans l’ombre,
Les jours se constellaient de nos regards,
Dans la joie même la joie se consumait.
Vous m’oublierez: rien ne demeurera
De ce qui fut ce coeur tissé de songes.
Le sang, la peine, l’image et le désir
L’auront quitté sous la cendre et la nuit.
De nouveau que le ciel sera jeune
Et printanier l’hiver! Vous m’oublierez.
(Georges-Emmanuel Clancier)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 4 mars 2020
Cette chose sans nom
d’entre rire et sanglot
qui bouge en nous,
qu’il faut tirer de nous
et qui,
diamant de nos années
après le sommeil de bois mort,
constellera le blanc du papier.
(Michel Leiris)
Illustration: Josephine Wall
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Posted by arbrealettres sur 2 mars 2020

Poésie ?
Cette chose sans nom
d’entre rire et sanglot
qui bouge en nous,
qu’il faut tirer de nous
et qui,
diamant de nos années
après le sommeil de bois mort,
constellera le blanc du papier.
(Michel Leiris)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 2 mars 2018

Merles pies corneilles
de sa fenêtre un vieux poète
les épie et s’émerveille
tandis que les oiseaux picorent
vieilles perles et mies de pain
dont il a constellé le gazon
(Jean-Pierre Chambon)
Recueil: Tout-venant
Traduction:
Editions: Héros-Limite
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Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2017

Illustration: Alexandre Cabanel
Plus de ces sens bornés…
Plus de ces sens bornés, étroite solitude,
Vérité ou raison, plus de frein qui jugule,
Je suis la chose enfin, je vis bien au delà
De mon corps méprisable, étriqué, ridicule;
Je suis parmi l’éther la lune qui circule,
Le ruisseau, ciel errant, que la nuit constella.
Mon âme se répand comme une onde élargie
Et ma prison s’écroule à la tendre élégie
Des ramiers amoureux perdus au bord du ciel.
O Nature, que j’ai souffert dans cette geôle,
Mon coeur, il me fallait l’espace où l’on s’envole,
La terre qui m’accueille au limon maternel.
Il me fallait l’oubli vaste que tu prodigues,
Calme fleuve étendu sans berges et sans digues;
Il me fallait pour lit la douceur des lotus
Et pour chevet l’odeur féconde et primitive
De la vase et des joncs pourrissant sur la rive
Où mes tourments muets à jamais se sont tus.
(Marie Dauguet)
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Dauguet), accueillir, au-delà, âme, élargi, éther, étriqué, étroit, borne, calme, chevet, ciel, circuler, coeur, consteller, corps, douceur, errant, espace, fécond, fleuve, frein, geôle, jonc, juguler, limon, lit, lotus, lune, maternel, méprisable, muet, nature, nuit, odeur, onde, oubli, pourrir, primitif, prison, prodiguer, raison, ridicule, rive, ruisseau, s'écrouler, s'envoler, se répandre, se taire, sens, solitude, souffrir, tendre, terre, tourment, vase, vaste, vérité | Leave a Comment »