Le rythme constitue la force magnétique du poème.
(Vladimir Maïakovski)
Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2020
Le rythme constitue la force magnétique du poème.
(Vladimir Maïakovski)
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Posted by arbrealettres sur 25 octobre 2019
Le Seigneur a créé quelqu’un qui n’existe pas
Que les mensonges qui me constituent
fusent hors de mon corps,
hors de mon esprit.
Je vais cueillir Ta réponse
dans ma chambre noire
comme une dure étoile,
comme une fleur de marécage.
Donne-moi de naître
une fois à moi-même, selon la vérité.
L’immense rien qui est en moi
soupire, attend.
Toute ma douceur est dans une miette d’ombre.
(Maurice Chappaz)
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Posted by arbrealettres sur 31 mars 2019
Illustration: Carole Moutte
Une seule matière
Le mystère de l’évidence
nous a-t-il aveuglés ?
Le réel est une construction
que la matière n’abrite pas.
Le monde indéchiffrable
à jamais nous échappe
et nous constitue.
Le Poème, trace d’une langue
perdue, bloc détaché
de l’oubli premier
à jamais témoigne
d’un amour égaré
dans les replis du Temps.
Une seule matière
nous échappe
et nous constitue :
quelle est sa teneur ?
Le Poème dévoile
sans l’éteindre
l’évidence du mystère.
(Alain Suied)
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Posted by arbrealettres sur 19 juin 2018
à la racine
de la connaissance
ce regard que je porte
sur ce qui me constitue
et induit ma vision
(Charles Juliet)
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Posted by arbrealettres sur 13 mai 2018
Tout poème, si modeste que soit son aspect, si limité qu’il puisse paraître à l’analyse,
s’efforce de faire passer dans le petit mouvement du langage qu’il constitue
quelque chose de l’identité du même et de l’autre
qui me paraît constituer, essentiellement, la révélation, l’opération de la poésie.
(André Frénaud)
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Posted by arbrealettres sur 13 mars 2017
La poésie sauvera le monde, si rien le sauve.
Au reste, elle le sauve chaque jour de son indignité.
***
L’homme du XXIe siècle, homme distrait,
est captif des représentations dont il est assailli,
asservi à ce que la grande machinerie
des mots et des images surabondants, projettent devant lui.
Il n’a plus ni l’espace ni le temps de produire
de lui-même l’imaginaire qui les constituerait.
L’imaginaire est aujourd’hui un territoire occupé et soumis.
Et je dis que tout poème est un acte de résistance contre cette oppression.
***
Rendre la poésie populaire, la plus distinguée poésie,
c’est venger le peuple de la vulgarité à quoi on le réduit,
par le partage de la distinction.
(Jean-Pierre Siméon)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Pierre Siméon), acte, assailli, asservi, captif, constituer, distinction, distingué, distrait, espace, homme, image, imaginaire, indignité, machinerie, monde, mot, occupé, oppression, partage, peuple, poésie, populaire, produire, projeter, réduire, résistance, sauver, soumis, surabondant, territoire, venger, vulgarité | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 30 juin 2016
Je ne sais rien garder de moi.
Je me réveille toujours silencieux et nu.
Il me faut toujours tout recommencer.
Si bien que j’ai résolu
d’essayer de me constituer une espèce d’épicentre
en écrivant une suite de poèmes où je vais tenter de fixer
les instincts permanents de ma présence.
J’appelle cela: « Originelles ».
(René Ménard)
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Posted by arbrealettres sur 4 mai 2016
Il est vrai que nous rôdons sans cesse
autour de cet espace sans espace
où nous n’entrons jamais, vivants.
Il semble même, parfois,
qu’il nous constitue.
Mais nous avons cette fâcheuse habitude
de le prendre à l’envers :
la crainte qu’il nous inspire
n’est peut-être que celle de la vie.
C’est même certain.
(Pierre-Albert Jourdan)
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Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2016
Ne cherche pas à combler le manque
il te constitue. Ne cherche pas à ignorer
le manque : tu le constitues.
Être au monde – voilà ce qui compte
et voilà ce qui disparaîtra.
Le monde existe quand tu le perds.
Ne cherche pas à scruter le vide
il a tes yeux. Ne cherche pas à voiler
le vide : tu le restitues.
Aimer le monde – voilà ce qui survivra.
Le monde répond quand tu l’oublies.
(Alain Suied)
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Posted by arbrealettres sur 11 novembre 2015
La femme entière
Sans savoir, elle parle au mistral, aux cigales
Elle dit au figuier qu’il a de belles mains
Pour changer d’air, elle ouvre son armoire plutôt que la fenêtre
Elle décroche la nuit, le téléphone, pour écouter la mer, quand elle ne dort pas
De son nez en trompette, elle flaire les camemberts et les crevettes
Lorsqu’il pleut, elle est nue sous son imperméable
Se libérant ainsi de toutes les étreintes
Elle a des plantes vertes. Elle en lave les feuilles avec de l’huile
Elle n’accomplit rien, qui puisse faire croire qu’elle a été, jadis, une petite fille, ou qu’elle sera vieille
Elle a toujours été entière et miroitante comme si des éclats de vent et de lumière la constituaient toute
(Marc Piétri)
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