L’intensité du silence
a toujours lieu sans voix
comme la non-pensée
merveilleux court-circuit
entre la pesanteur
et la grâce
du néant
(Michel Camus)
Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2022
L’intensité du silence
a toujours lieu sans voix
comme la non-pensée
merveilleux court-circuit
entre la pesanteur
et la grâce
du néant
(Michel Camus)
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Posted by arbrealettres sur 7 juillet 2020
Seul le rythme provoque le court-circuit poétique
et transforme le cuivre en or, la parole en verbe
(Léopold Sédar Senghor)
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Posted by arbrealettres sur 8 mars 2018
IRISATIONS
(sur un livre peint d’Anne Walker)
ce serait
fulgurer et trembler
ouvrir et rassembler
ébranler le temps
ce serait
changer le coeur
de l’adversaire
ce serait
un passage
vers le tout autre
ce serait
ranimer chaque instant
ne plus se posséder
abandonner tous les garde-fous
ce serait
une vigilance fraîche
en prise sur notre radar intime
un éloge du court-circuit
ce serait
une réincarnation permanente
ce serait
une désobéissance retrouvée
respirer respirer
loin des chaînes du connu
ce serait
forcer amoureusement toutes les portes
une immense ouverture
un déchirement du regard
ce serait
ne jamais ôter
son mystère à la réalité
ce serait
une plongée réenchantée
un corps-espace
ce serait
caresser l’indicible
capter le foisonnement
parier sans fin sur l’illimité
(Zéno Bianu)
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Posted by arbrealettres sur 20 février 2018
Le mourant perd l’usage de la parole.
Le mouru est gagné par la vie du silence.
Mourir c’est reverdir.
La proximité de la mort réveille en nous
l’immémoriable mémoire du silence.
La verdeur de la mort est l’ultime secret du silence vivant.
L’intensité du silence a toujours lieu sans voix
comme la non-pensée: court-circuit
entre joie de l’être et splendeur du néant.
(Michel Camus)
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