Posts Tagged ‘crépiter’
Posted by arbrealettres sur 25 août 2022

Illustration: Frédéric Rébéna
Feux
Un feu de sarments dans le soleil de midi
Un brasier gai dans la clarté tranquille et vive
Le bois sec qui crépite dans l’éclat chaud du jour
et sa toute petite flamme
dans le feu du soleil
La pensée de l’amour près de celle qu’on aime
(Claude Roy)
Recueil: Poèmes de Claude Roy
Traduction:
Editions : Bayard Jeunesse
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Posted by arbrealettres sur 20 juillet 2022
La joie de l’herbe
Quand crépite la pluie
Et se ravive l’ardeur de ses verts!
(Alain Vircondelet)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2021
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Posted by arbrealettres sur 27 août 2020

Mains de songe
Toute blessure demande
de l’attention, des soins
Cette qualité de présence
qui nous fait si souvent défaut
ici est exigée
Je veux bâtir un feu au bord du monde
pour revoir tes yeux,
pour serrer encore tes mains
et rire quand le bois du soleil crépite !
Mains de songe
palpant le visage changeant de l’eau
la beauté vous fait signe
du fond de la nuit
(Gilles de Obaldia)
Découvert chez la boucheaoreilles ici
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Posted by arbrealettres sur 2 mars 2020

Cueillir au vol les météores
Faire crépiter leur succession de pointes acérées
sans que jamais elles s’apprivoisent
en longes
ou crinières bien peignées
de lignes courbes ou droites
filant vers la guipure de bord de table en quoi
happé
l’horizon se résout
(Michel Leiris)
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Posted by arbrealettres sur 7 février 2020

Illustration
L’ENVERS
À l’envers de l’ombre il y a un chant
d’oiseau au bord d’un étang le grand soleil d’été
L’ombre est celle d’un frêne il frémit imperceptiblement
Le chant la voix d’une mésange quatre notes flûtées
L’ombre c’est moi encore peut-être qu’elle ombrage
Ce fut moi qui écoutais l’oiseau Le ciel pâle
en moi se mire dans l’eau de l’étang
Les feuilles du frêne éparpillent leur chuchotement
et l’herbe vive crépite de sautereaux verts
Je voudrais toucher une à une chaque note du chant
de la mésange avec mes doigts pour être sûr
que ce qu’elle chante c’est pour de vrai
chaque note une anémone blanche très petite
dans l’épaisseur du sous-bois Chaque son pur
qui se lève et dit C’est moi le sol mineur
à haute enfantine irrécusable voix
Les années autrefois étaient plus immobiles
les frênes les mésanges l’herbe les étangs
plus certains Tout était pour de vrai
Ce qui existe a l’air d’exister moins
d’être moins sûr de son droit ou bien
est-ce moi ?
À l’envers du temps la mésange s’arrête de
chanter l’arbre de frissonner Je reviens sur mes pas
Je te parle tu me réponds toi ma vie à
l’endroit de l’ombre et du temps
ma pour de vrai
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), anémone, année, arbre, autrefois, à l'envers, écouter, épaisseur, éparpiller, étang, été, bord, chant, chuchotement, ciel, crépiter, doigt, eau, endroit, enfantin, envers, exister, feuille, flûte, frémir, frêne, frissonner, herbe, immobile, imperceptible, irrécusable, mésange, moins, note, oiseau, ombrage, ombre, parler, pâle, pur, répondre, revenir, sautereau, se lever, se mirer, soleil, son, sous-bois, temps, toucher, vert, vif, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 avril 2019

Ô jours resplendissants roulés par l’eau de mer,
et denses en leur coeur comme une pierre jaune,
ô la splendeur d’un miel respecté du désordre
qui préserva leur pureté rectangulaire.
L’heure crépite ainsi que l’essaim ou la flamme,
et vert est le besoin de plonger dans des feuilles
avant que tout en haut le feuillage devienne
un monde scintillant qui s’éteint et murmure.
Soif du feu, multitude ardente de l’été
ô paradis que font seulement quelques feuilles :
pour la terre au visage obscur, pas de souffrances,
pour tous l’eau ou le pain, pour tous l’ombre ou la flamme ;
et que plus rien, plus rien ne divise les hommes
que le soleil, la nuit, la lune, les épis.
***
Radiantes días balanceados por el agua marina,
concentrados como el interior de una piedra amarilla
cuyo esplendor de miel no derribó el desorden :
preservó su pureza de rectángulo.
Crepita, sí, la hora como fuego o abejas
y es verde la tarea de sumergirse en hojas,
hasta que hacia la altura es el follaje
un mundo centelleante que se apaga y susurra.
Sed del fuego, abrasadora multitud del estío
que construye un Edén con unas cuantas hojas,
porque la tierra de rostro oscuro no quiere sufrimientos,
sino frescura o fuego, agua o pan para todos,
y nada debería dividir a los hombres
sino el sol o la noche, la luna o las espigas.
(Pablo Neruda)
Illustration: François Malespine
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Posted in poésie | Tagué: (Pablo Neruda), épi, coeur, crépiter, dense, diviser, flamme, homme, jour, mer, miel, obscur, pain, pierre, pureté, respecté, resplendissant, s'éteindre, scintillant, soleil, splendeur, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2019

PASTEL
L’automne pleure et crie
— Agonisant buccin —
Et les oiseaux s’enfuient
Vont se cacher au loin.
La pluie hélas ! crépite…
Aucun sur le chemin ;
Qui délaisse son gîte
Sombre dans le crachin.
Dans les noirs guérets glissent
Et plongent les corbeaux.
Les beuglements emplissent
Le parc à bestiaux.
Tristement les clarines
Tintent dans ce décor…
Si tard… le jour décline
Et point encor suis mort.
(George Bacovia)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (George Bacovia), agonisant, automne, beuglement, buccin, chemin, clarine, corbeau, crépiter, crier, gîte, mort, oiseau, parc, pastel, pleurer, plonger, pluie, s'enfuir, se cacher, sombrer, tard, tinter | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 février 2019

Les rafales crépitent
Brusque silence.
L’appel de la perdrix!
***
On le ramasse, mourant,
Et le major dit: « Foutu! »
Ses paupières s’ouvrent!
(Maurice Gobin)
Illustration
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Maurice Gobin), appel, crépiter, foutu, major, mourant, paupière, perdrix, rafale, s'ouvrir, silence | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 janvier 2019

LA PAIX RÈGNE DANS L’ÉTRAVE BOUILLONNANTE
Un matin d’hiver, je sentis combien cette terre
avance en roulant. Un souffle d’air
venu des tréfonds crépitait
aux murs de la maison.
Baignée par le mouvement : la tente du silence.
Et le gouvernail secret d’une nuée d’oiseaux migrateurs.
Le trémolo des instruments
cachés montait
de l’ombre de l’hiver. Comme lorsque nous voici
sous le grand tilleul de l’été, avec le vrombissement
de dizaines de milliers
d’ailes d’insectes au-dessus de nous.
(Tomas Tranströmer)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Tomas Tranströmer), aile, étrave, baigner, bouillonner, crépiter, gouverner, hiver, insecte, instrument, maison, oiseau, ombre, paix, règner, roulant, silence, souffle, tente, tilleul, tréfonds, trémolo, vrombissement | Leave a Comment »