Posts Tagged ‘(Cyril Dion)’
Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: À l’orée du danger
Traduction:
Editions: Acte Sud
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Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2022

Papier transparent
que le bleu des forêts
imbibe.
Structures moléculaires
habitées par le vent.
Rythmés sur le chemin de terre,
mes pas sont-ils vraiment mes pas
et où résonnent-ils ?
Derrière quel sentiment de nous-mêmes nous abritons-nous
alors que nous ne sommes que feuilles,
terre et rocs,
que nous sommes la chaleur des rayons
et l’écho des artères ?
Nous craignons pour ce corps,
pour cet amas de chair que nous appelons nôtre,
mais comment pourrait-il se dissoudre
alors que nous sommes déjà dissolus ?
Comment pourrait-il entraîner notre être
dans les tréfonds du néant
alors que le néant n’habite en rien
et que le tout
habite en moi ?
(Cyril Dion)
Recueil: À l’orée du danger
Traduction:
Editions: Acte Sud
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Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2022

Illustration: Maria Amaral
Où s’arrête réellement
ce que nous appelons « nous-mêmes »
et où commence
ce que nous appelons « autre » ?
La danse des atomes et des particules
n’établit pas ce type de limites.
Quelle certitude alors
nous permet d’affirmer que nous ne sommes
pas arbre ?
Pas fleur.
Pas chien.
Quel élément fédérateur
nous donne ce sentiment d’unité autonome
et quelle est cette frontière
qui prétend nous circonscrire ?
(Cyril Dion)
Recueil: À l’orée du danger
Traduction:
Editions: Acte Sud
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Posted by arbrealettres sur 13 juin 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: A l’orée du danger
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted by arbrealettres sur 13 juin 2022

Où s’arrête réellement ce que nous appelons « nous-mêmes »
et où commence ce que nous appelons « autre » ?
La danse des atomes et des particules n’établit pas ce type de limites.
Quelle certitude alors nous permet d’affirmer que nous ne sommes pas arbre ?
Pas fleur.
Pas chien.
Quel élément fédérateur nous donne ce sentiment d’unité autonome
et quelle est cette frontière qui prétend nous circonscrire ?
(Cyril Dion)
Recueil: A l’orée du danger
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted by arbrealettres sur 18 mars 2016

Rêve d’amour
Il y eut la marche
Il y eut l’odeur des blés
Il y eut le temps qui fuit
Et les nuits à bout de souffle (économes en sommeil).
Il y eut le vent et l’eau
Il y eut la mort.
Sans doute aurais-je préféré
que tu restes encore un jour.
(Cyril Dion)
Découvert ici: https://eleonoreb.wordpress.com/
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