Retouche à la brune
du soir aux longs cheveux que démêle ta nacre
lumière à peigne courbe
la servante s’éloigne emportant le miroir
le monde bouge à peine
l’enfant regarde
le ciel où tête en bas voguent les devinettes
(Daniel Boulanger)
Posted by arbrealettres sur 21 septembre 2019
Retouche à la brune
du soir aux longs cheveux que démêle ta nacre
lumière à peigne courbe
la servante s’éloigne emportant le miroir
le monde bouge à peine
l’enfant regarde
le ciel où tête en bas voguent les devinettes
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 27 août 2019
Quand j’utilise la brosse qui a démêlé tes cheveux
s’exhale une odeur d’homme
qui me rend si heureuse!
(Tawara Machi)
Illustration: Frédéric Bazille
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Posted by arbrealettres sur 29 avril 2019
L’Olivier
L’arbre est maintenant tout pénétré de lumière
Sauf dans une touffe plus serrée en son milieu.
C’est comme une fête légère et changeante
De sa couleur incertaine jouée
Entre son feuillage et l’air qui la baigne :
Un fin gris de verts pétris par le bleu du ciel.
L’oeil s’épuise à démêler de la lumière
Ce qui serait la couleur de l’olivier.
(James Sacré)
Posted in poésie | Tagué: (James Sacré), air, arbre, baigner, bleu, changeante, ciel, couleur, démêler, feuillage, incertaine, jouée, légère, lumière, milieu, oeil, olivier, pénétré, pétri, s'épuiser, serrée, touffe, vert | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 avril 2019
La rivière coule en nous
Je suis ici ou là, ou ailleurs
Essayant de délier, de dérouler, de démêler
Et de réassembler le passé et le futur.
(Thomas Stearns Eliot)
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Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2018
L’espérance se fortifie
Souvent au matin tu démêles tes cheveux
Souvent aux jours du gel tu donnes tes mains au feu
Souvent tu ris Souvent l’été — plonges dans l’eau
Et tu flânes amical au bord des lacs cristal
Souvent tu montes la sente et bois le café chaud
Souvent tu lis aux berges calmes des lampes soie
Souvent tu pleures souvent une femme est ta joie
Tu l’admires tu l’aimes — tu crois qu’elle est à toi
Souvent souvent — Que de chants tu ne peux dire :
Tout se lève au soleil dans les villes tout respire
— Tout homme a ses mains pleines combien différemment —
Alors tu vois
Tu vois comme il fait bon couler les jours de sang.
(Jean Pérol)
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Posted by arbrealettres sur 7 septembre 2018
Connais-moi! Connais-moi, racine, fleur et graine,
Moi toute, mes vols d’anges et mes bonds d’animal,
-Si me connaître toutefois en vaut la peine-
Démêle en moi le vrai, le faux, le bien, le mal.
A toi je m’abandonne, ô Lumière suprême,
Disparue à mes yeux dans les tiens où je suis
Seule moi, seule vraie à l’insu de moi-même.
Comme Tu me connais, ô Juge de minuit.
Juge-moi!
Mais sauve-moi comme Tu m’aimes.
(Marie Noël)
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Posted by arbrealettres sur 11 juin 2018
Embouchure
Lorsqu’elle et il
entremêlent leurs doigts
pour démêler les eaux de la rivière et du fleuve
il ne nous reste que les couleurs
La fuyante ligne de l’écume ultime
rend changeantes les limites de la plage
et porte soudain les regards bien loin
vers l’horizon oublié de soi-même
La voix en sous-titre commente la visite
chacun investit les lieux des volutes de son être
et les paysages de l’enfance soudain
réhabitables
redeviennent nourriture de nos chairs et
de nos âmes
(Bernard Pozier)
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Posted by arbrealettres sur 13 mai 2018
Voluptueuse
Tu touches à la plénitude
Tenant dans tes mains
Un bouquet de rêves
Que tu effeuilles comme des roses
Dans le jardin des espoirs
Dans la brume qui fleurit
Au flanc de la colline
Tu traces avec un ongle verni
La blessure de l’aurore
Sur le ventre nu
De l’adolescence du jour
Tu souris à la pierre qui médite
Sur le seuil de ta maison
Où la clarté achève
De démêler ta chevelure sombre
Qui tombe sur les épaules de la nuit
Tu agites les plis de ta robe
Sur tes jambes de marbre
Et le vent dévoile tes cuisses
Bien au-dessus des bas
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted by arbrealettres sur 29 janvier 2018
Au moment d’entrer dans une forêt,
l’homme a un temps d’arrêt.
Il craint ce qu’il va y trouver d’inconnu,
et aussitôt il y mêle ses fantasmes.
Démêler cela, c’est-à-dire ce qui vient de lui
et ce qu’est le monde sans lui,
telle est l’épreuve initiatique
que symbolise la forêt.
(Jean-Philippe Domecq)
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Posted by arbrealettres sur 4 janvier 2018
Un homme
Est devenu jaloux des murs,
Et puis, têtu, c’est des racines
Qu’il ne peut plus se démêler.
Il assoit à l’écart
Un corps habitué,
Exclut les portes,
Exclut le temps,
Voit dans le noir
Et dit: amour.
(Guillevic)
Posted in poésie | Tagué: (Guillevic), amour, corps, démêler, exclure, habitué, homme, jaloux, mur, noir, porte, racine, têtu, temps | Leave a Comment »