Posts Tagged ‘dorloter’
Posted by arbrealettres sur 16 janvier 2021
Décoller par-delà les ailleurs de tempêtes
Larguer les fardeaux inaudibles
Dorloter les matins légers
aux saveurs d’azur
Habiter les silences insondables
aux nuances aériennes
Danser sur le vertige des crépuscules
Ouvrir le carnet de voyage
gardien des souvenirs luxuriants
(Brigitte Garel)
Recueil: Bruissement d’elles
Traduction:
Editions: L’Harmattan
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Posted in poésie | Tagué: (Brigitte Garel), aérien, ailleurs, azur, carnet, crépuscule, danser, décoller, dorloter, fardeau, gardien, habiter, inaudible, insondable, larguer, léger, luxuriant, matin, nuance, ouvrir, par-delà, saveur, silence, souvenir, tempête, vertige, voyage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 juillet 2020
![Julius Hübner Mélusine [800x600]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2015/11/julius-hc3bcbner-mc3a9lusine-800x600.jpg?w=911&h=601)
Ode
Seins des femmes ! ô seins de lis ! ô seins de nacre !
Vos rythmes indolents dorlotent nos blessures.
Leurs lèvres ! Vous gardez, en vos calices l’âcre
Saveur des bigarreaux et des grenades sures.
Mais, aux bords fabuleux des fleuves du Levant,
J’eus mes rêves bercés aux ghazels des Péris ;
Et, dans l’antre fatal, la dame de Mervent
Scella mes yeux pensifs de ses baisers fleuris.
(Jean Moréas)
Illustration: Julius Hübner
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Moréas), antre, âcre, baiser, bercé, blessure, calice, dorloter, fatal, femme, fleuri, fleuve, grenade, indolent, lèvres, lis, nacre, ode, pensif, rêve, rythme, saveur, sceller, sein, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 juin 2020

L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable
L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t’endormais-tu, le coude sur la table ?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C’est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J’ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors ! L’espoir luit comme un caillou dans un creux.
Ah ! quand refleuriront les roses de septembre !
(Paul Verlaine)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), âme, étable, boire, brin, caillou, cerveau, craindre, dorloter, dormir, espoir, femme, guêpe, luire, midi, paille, poudroyer, puits, résonner, rêve, refleurir, rose, s'endormir, septembre, sieste, soleil, trou | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 février 2019

Oisillon bleu
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Dorlotent doucement les coeurs
Meurtris par les destins moqueurs.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Donnent de nouvelles vigueurs
Aux corps minés par les langueurs.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Font revivre les espoirs morts
Et terrassent les vieux remords.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Je t’ai cherché longtemps, longtemps,
Par mont, par val et par ravin
En vain, en vain !
(Jean Moréas)
Illustration: Georges Braque
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean Moréas), bleu, chant, chercher, coeur, dorloter, en vain, espoir, longtemps, mont, mort, oisillon, ravin, remords, revivre, terrasser, val, vigueur | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 août 2018

Oisillon bleu
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Dorlotent doucement les coeurs
Meurtris par les destins moqueurs.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Donnent de nouvelles vigueurs
Aux corps minés par les langueurs.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Tes chants, tes chants
Font revivre les espoirs morts
Et terrassent les vieux remords.
Oisillon bleu couleur-du-temps,
Je t’ai cherché longtemps, longtemps,
Par mont, par val et par ravin
En vain, en vain !
(Jean Moréas)
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Posted by arbrealettres sur 21 janvier 2017

Le son du cor s’afflige vers les bois
D’une douleur on veut croire orpheline
Qui vient mourir au bas de la colline
Parmi la bise errant en courts abois.
L’âme du loup pleure dans cette voix
Qui monte avec le soleil qui décline
D’une agonie on veut croire câline
Et qui ravit et qui navre à la fois.
Pour faire mieux cette plaine assoupie
La neige tombe à longs traits de charpie
À travers le couchant sanguinolent,
Et l’air a l’air d’être un soupir d’automne,
Tant il fait doux par ce soir monotone
Où se dorlote un paysage lent.
(Verlaine)
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), abois, agonie, assoupi, âme, bise, bois, caline, charpie, colline, cor, couchant, décliner, dorloter, douleur, doux, errer, loup, monotone, mourir, navrer, orpheline, paysage, pleurer, ravir, s'affliger, sanguinolent, son, soupir | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2016

C’est Moi, c’est moi qui frappe à votre porte
Ici comme ailleurs, à toutes les portes
Ne vous effrayez pas si je reste invisible
On ne peut voir une petite morte.
J’étais ici voici dix ans déjà
J’ai trouvé la mort à Hiroshima,
Je ne suis qu’une enfant, je n’avais que sept ans
Mais les enfants morts ne grandissent pas.
Mes longs cheveux tout d’abord ont pris feu
Mes mains ont brûlé tout comme mes yeux
Mon corps ne fut plus rien qu’une poignée de cendres
Mêlées au vent dans un ciel nuageux.
Je ne veux rien de vous en vérité,
Pour moi, nul ne peut plus me dorloter
Car l’enfant qui brûla comme papier journal
Vos bonbons jamais ne pourra goûter.
Je frappe à la porte, écoutez-moi donc
Et de votre nom faites-moi le don
Afin que l’on ne tue les enfants désormais
Qu’ils puissent toujours goûter les bonbons.
(Nâzim Hikmet)
Illustration: Roger Somville
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Nazim Hikmet), écouter, bonbon, cendre, cheveux, don, dorloter, feu, frapper, goûter, grandir, Hiroshima, invisible, main, morte, nom, porte, s'effrayer, tuer, vent, yeux | Leave a Comment »