Mésopotamie
Un tigre du cirque échappé
est entré dans le poulailler
une poule fort effrayée
en a pondu un oeuf brouillé…
Moralité
Mésopotamie (?)*
* Entre le tigre… et l’oeuf rate!
(Francis Blanche)
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2020
Mésopotamie
Un tigre du cirque échappé
est entré dans le poulailler
une poule fort effrayée
en a pondu un oeuf brouillé…
Moralité
Mésopotamie (?)*
* Entre le tigre… et l’oeuf rate!
(Francis Blanche)
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Posted by arbrealettres sur 10 janvier 2020
PYRRHA
Non loin du cours d’eau vive échappé des forêts,
Quel beau jeune homme, ceint de molles bandelettes,
Pyrrha, te tient pressée au fond de l’antre frais,
Sur la rose et les violettes ?
Ah ! ton coeur est semblable aux flots sitôt troublés ;
Et ce crédule enfant enlacé de tes chaînes
Vous connaîtra bientôt, serments vite envolés,
Dieux trahis et larmes prochaines!
(Leconte de Lisle)
Posted in poésie | Tagué: (Leconte de Lisle), antre, échappé, beau, chaîne, coeur, connaître, crédule, dieux, eau, enfant, envolé, forêt, jeune homme, larme, loin, rose, serment, trahi, trouble, violette | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 31 juillet 2019
Posted in poésie | Tagué: (Guillevic), échappé, chat, cosmique, naufragé, toilette | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 24 janvier 2019
Echappés de ma main
J’ai cueilli, embrassé les mots
A travers les prés du sourire.
Des fleurs ? Non , des oiseaux.
Echappés de ma main
Ils ont planté en son creux une plume
Un concert de grelots escalade les arbres
(Renée-Lise Jonin)
Posted in poésie | Tagué: (Renée-Lise Jonin), arbre, échappé, concert, creux, cueillir, embrasser, escalader, fleur, grelot, mot, oiseau, planter, plume, pré, sourire | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 décembre 2018
Illustration: ArbreaPhotos
Illisible visage, rien
qui change :
l’impatience est obscure
et désirable.
Le monde s’efface
avant l’aube
dans l’effroi des lointains violents.
Te voici séparé si profondément
cherchant en toi-même asile :
où est la voix ?
où est la rive ?
Dans les sillons : jour maigre
échappé à l’abîme,
l’irrécusable lumière.
(Lionel Ray)
Posted in poésie | Tagué: (Lionel Ray), abîme, asile, aube, échappé, changer, chercher, désirable, effroi, illisible, impatience, irrécusable, jour, lointain, lumière, maigre, monde, obscur, profondément, rien, rive, s'effacer, séparé, sillon, violent, visage, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 août 2018
L’IMPOSSIBLE PRISE
L’étang cligna ses yeux d’alevins — présage d’une récolte
écailleuse. D’où venait alors ce poisson en forme de lampe ?
Échappé de quelle baie chaude, comment ne pas songer à sa capture ?
Il me faut associer ruse et audace, brouiller la surface pour atteindre les fonds.
Jusqu’où pourrais-je le suivre ?
Je dis vrai quand je parle d’un holacanthe à l’oeil bleu.
Est-il pour moi, pour personne ?
L’eau mouchetée d’invraisemblables reflets garde sa proie.
Aux marges d’un midi percé à vif, je reste ce pêcheur mystifié.
(Jules Tordjman)
Posted in poésie | Tagué: (Jules Tordjman), alevin, associer, atteindre, audace, échappé, étang, baie, brouiller, capture, cligner, eau, fonds, holacanthe, impossible, invraisemblable, mystifié, parler, pêcheur, poisson, présage, prise, récolte, ruse, songer, suivre, surface | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 20 septembre 2017
Le Parfum
Un sage était plongé dans une méditation profonde.
Lorsqu’il sortit de son extase, un de ses compagnons lui dit:
– Que nous rapportes-tu de ce beau jardin où tu te promenais?
Le sage répondit:
– J’avais rempli de roses le pan de ma robe,
et je voulais les distribuer,
mais leur parfum m’a tellement enivré
que le pan de ma robe s’est échappé de mes mains.
(Saadi)
Posted in poésie | Tagué: (Saadi), échappé, distribuer, enivré, extase, jardin, méditation, parfum, rose, sage | 6 Comments »
Posted by arbrealettres sur 16 septembre 2017
Tu l’entrevois, la belle plénitude
avec sa corne et ses fruits échappés.
Nous avons bu les eaux de tant de sources,
de tant d’oiseaux nous avons bu le chant.
Sommes-nous là pour remercier le ciel
de ces présents que la terre a donnés ?
Nous célébrons de fades artifices
quand le miracle apparaît sous nos yeux.
Et ce miracle — ici tout est miracle —,
c’est que la vie allant de corps en corps
se perpétue au bord de ce cratère
où le feu vif ne brûle qu’au-dedans.
(Robert Sabatier)
Recueil: Oeuvres poétiques complètes
Editions: Albin Michel
Posted in poésie | Tagué: (Robert Sabatier), apparaître, artifice, échappé, boire, brûler, célébrer, ciel, corne, corps, cratère, dedans, donner, eau, entrevoir, fade, feu, fruit, miracle, plénitude, présent, remercier, se perpétuer, source, terre, vie, yeux | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 septembre 2017
Illustration: Le Bernin
Pour mon Bien-Aimé je n’aurai plus d’âme
– seulement mon amour –
plus d’âme, plus de raison,
mais l’ivresse de mon seul amour.
Je dois, dans mon voyage,
traverser l’univers et franchir l’espace.
Je ne suis qu’un atome,
mais un atome échappé au Trésor.
Je vais.
Chaque pas me rapproche de lui.
Je vais.
Je cours vers lui, le Bien-Aimé.
Quand je le verrai,
quel poids pèsera l’humaine renommée ?
Je suis l’immolé de la cité d’amour.
Younous, donne ton âme en holocauste à l’Ami,
et puisses-tu, du secret,
transmettre l’évidence.
(Younous Emré)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Younous Emré), aller, ami, amour, atome, âme, échappé, évidence, bien-aimé, cité, courir, espace, franchir, holocauste, immolé, ivresse, peser, poids, raison, rapprocher, secret, transmettre, traverser, trésor, univers, voir, voyage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2017
Illustration: Marc Chagall
Echappée à l’oeil des gens,
Phillis, la blonde aux yeux fous,
Par les sentiers obligeants
Trouve Hylas au rendez-vous.
Aux lèvres qu’elle a vermeilles
Le galant qui l’aime, vite,
Comme aux fleurs font les abeilles
Follement se précipite.
Puis pour un très doux babil
Sous le ciel tendre, un long temps,
Un bouquet d’arbres, subtil,
Prête son ombre aux amants.
Le berger fouille les grâces
Tant que ses mains doivent-elles
A la fin, se trouver lasses
Du saccage des dentelles.
Livrant ses roses, ses lis,
Belle, aux bras de son vainqueur
Comme une folie, Philis,
En riait de tout son coeur.
Enfin juste la fatigue
— Voyez combien opportune ! —
A point dénoua l’intrigue
Au jour levant de la lune.
(Ernest Raynaud)
Recueil: Chairs profanes
Editions: Léon Vanier
Posted in poésie | Tagué: (Ernest Raynaud), abeille, aimer, échappé, babil, belle, berger, blond, ciel, coeur, dentelle, doux, fatigue, fleur, folie, follement, fou, fouiller, galant, grâce, intrigué, las, lèvres, levant, lis, livrer, lune, main, oeil, rendez-vous, rire, rose, saccage, se précipiter, sentier, tendre, vainqueur, vermeille, vite, yeux | Leave a Comment »