Posts Tagged ‘(Edmond-Henri Crisinel)’
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Illustration: Nupur Choudhary
Je n’ai jamais ouvert un livre pour — à proprement parler — le plaisir de le lire ou d’en étudier l’auteur, son époque et son sens (?),
mais pour y chercher le secret d’une partie obscure et non encore consciente de moi-même.
C’est pourquoi je lis avec fièvre, en négligeant d’un coup d’œil ce que j’ai jugé inutile ;
c’est pourquoi aussi je me sens malheureux et rejette avec ennui le livre quand je n’y ai pas trouvé d’écho.
(Edmond-Henri Crisinel)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), écho, étudier, chercher, conscient, ennui, fièvre, livre, malheureux, négliger, obscur, ouvrir, plaisir, rejeter, se sentir, secret, sens, trouver | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Rêve éveillé, long cauchemar sans rive…
Je ne sais quoi me pousse, à la dérive,
Vers les confins funèbres et maudits.
Suis-je un vivant ou suis-je un mort qui rôde ?
Touchez mon front, mes bras, mes yeux sans fraude,
Passants muets que l’effroi suspendit !
(Edmond-Henri Crisinel)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), éveillé, bras, cauchemar, confins, dérive, effroi, fraude, front, funèbre, maudit, mort, muet, passant, pousser, rêve, rôder, rive, suspendre, toucher, vivant, yeux | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Illustration
O mon grand cœur
coupable amoureux
de vertige !
(Edmond-Henri Crisinel)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), amoureux, coeur, coupable, vertige | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), à jamais, ciel, corps, cri, crier, misère, suspendu, terre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Illustration: Florian Mermin
Seigneur, j’écrirai mes stances sur le sable,
Dans l’attente d’une heure où Tu seras tout bien.
(Edmond-Henri Crisinel)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), attente, écrire, bien, sable, seigneur, stance | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Illustration
Ma route est d’un pays
où vivre me déchire
(Edmond-Henri Crisinel)
Recueil: Oeuvres
Traduction:
Editions: Plaisir de lire
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), déchirer, pays, route, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

Edmond-Henri Crisinel
Rire
Si vous dites que j’ai versé
Des pleurs de douce repentance,
Si vous dites que j’ai bercé
Mon cœur d’une prière intense,
Si vous dites que j’ai trahi
Les musiques de ma luxure
Bénie, et que j’ai…
Le vin de ma vendange impure,
Si vous dites que j’ai brisé
Mon orgueil au pied du Calvaire,
(O Maître) et que j’ai renié
L’œillet de ma folie amère,
Si vous dites ces choses saintes!
Divins élans ! sanglots divins !
Soupirs de femme ardente aussi,
Ha ! si vous dites ces choses saintes !
Vous mentez, ô nid chaud de mes lèvres,
Vierges folles: ce soir d’été
Ah ! nul frisson, ce soir funeste :
Rien qu’un rire égaré — dans le soir…
(Edmond-Henri Crisinel)
Recueil: Oeuvres
Traduction:
Editions: Plaisir de lire
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), amer, égaré, élan, béni, briser, calvaire, chaud, coeur, divin, folie, fou, frisson, funeste, impur, intense, lèvres, luxure, mentir, musique, nid, orgueil, pleur, prière, renier, repentance, rire, saint, sanglot, soir, trahir, vendange, verser, vierge, vin | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

À la fenêtre, je sais qu’il y a des roses,
des roses rouges d’arrière-automne,
les plus hautes du rosier grimpant.
Je n’ose les regarder, elles sont d’un autre monde,
celui qui s’arrête au bord de ma fenêtre.
Je me souviens d’avoir aimé les roses ;
ce souvenir m’est odieux.
Ne pas pouvoir oublier, voilà ce qui me dévore,
et ces roses ne sont là,
fleurs avancées du monde aux portes de l’enfer,
que pour aviver le feu du souvenir !
Au-dessus des roses,
je vois des arbres et des maisons, des arbres
et des maisons quelconques ;
là-bas, la vie continue ;
des femmes se penchent à la fenêtre,
des enfants crient dans une cour, un tram démarre,
une cloche sonne les heures ;
ici, le temps s’est arrêté.
Le tintement de l’horloge, au-dessous de ma chambre,
n’est plus qu’un son bizarre, hallucinant,
dont j’écoute les vibrations, dans mes nuits d’insomnie ;
le sommeil, lui aussi, s’est arrêté.
Il n’y a plus de temps ni de sommeil :
rien qu’une effrayante mémoire.
Petites dents d’une scie aigüe,
les vibrations de l’horloge me font mal au cerveau.
Je voudrais pouvoir les saisir au vol,
comme on fait des mouches irritantes,
et les réduire au silence.
Par-dessus les arbres,
il y a le ciel, visible par petits carrés,
entre les barreaux de ma fenêtre,
toujours hermétiquement close.
(Edmond-Henri Crisinel)
Recueil: Alectone
Traduction:
Editions:
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), aimer, arbre, automne, aviver, barreau, bizarre, bord, ciel, cloche, clos, continuer, dévorer, enfant, enfer, femme, fenêtre, feu, fleur, grimpant, halluciner, haut, horloge, insomnie, maison, monde, mouche, odieux, oser, oublier, porte, réduire, regarder, rose, rosier, rouge, s'arrêter, saisir, se pencher, se souvenir, silence, sommeil, son, sonner, souvenir, tintement, tram, vie, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018
Recueil: Oeuvres (complètes)
Traduction:
Editions: L’âge d’homme
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), air, arbre, autour, calme, cri, désert, désir, faible, fût, froid, haut, lutter, marbre, mourir, mystique, palme, pierre, prière, profus, retentir, s'ajourner, sainteté, sécher, suite, tourner, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 juin 2018

III (Elégie de la Maison des Morts)
Quand le soir est trop lourd d’angoisse, quand le miel
Du jasmin dans la nuit vous oppresse, on s’évade.
Mais les murs sont trop hauts. Ils montent jusqu’au ciel.
On reste prisonnier, pour toujours, dans la rade.
Calme, breuvage amer, cet excès de douleur.
Ô lumière ennemie ! et vous, roses parterres !
Sachant que, jamais plus, la fleur ne sera fleur,
Par delà les œillets je regarde la terre.
(Edmond-Henri Crisinel)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Oeuvres (complètes)
Traduction:
Editions: L’âge d’homme
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Edmond-Henri Crisinel), angoisse, élégie, breuvage, calme, ciel, douleur, ennemi, excès, fleur, haut, jamais, jasmin, lourd, lumière, maison, miel, monter, mort, mur, nuit, oeillet, oppresser, parterre, prisonnier, rade, regarder, rester, rose, s'évader, soir, terre | Leave a Comment »