
C’est peut-être là
Que grandirait peut-être le poème,
Entre l’effacement
Et le souffle de l’effacement.
Ce serait peut-être là.
(Yves Namur)
Posted by arbrealettres sur 15 juin 2021
C’est peut-être là
Que grandirait peut-être le poème,
Entre l’effacement
Et le souffle de l’effacement.
Ce serait peut-être là.
(Yves Namur)
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Posted by arbrealettres sur 7 janvier 2020
Illustration: Bruno Monginoux
MYSTÈRE DU MONDE
Cela qu’on ne peut voir – devient.
Cela que l’on voit – est advenu déjà.
Ce qui est advenu – déjà n’est plus
Pour devenir autre chose en secret.
Ce qui n’a plus pouvoir de devenir
Déjà doit s’anéantir.
Ce qui plus haut cesse de s’élever
Il lui faut descendre plus bas.
S’anéantir – est aussi devenir
Dans l’effacement.
Le devenir d’un brin d’herbe
Est un secret pour la terre
Comme chaque homme pour l’homme.
Chaque rameau particulier
A son foyer
Chaque arbre pour le monde est singulier,
Enfoui avec les troncs
Ils vivent ensemble.
(Aron Lutski)
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Posted by arbrealettres sur 28 avril 2018
Corps de sable
Battent les rives
Ton coeur sourd
Marcheur
Mouillé de vent
Dans l’ardent du jour
Ton visage
Danse
Un peu l’effacement futur
(Béatrice Douvre)
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Posted by arbrealettres sur 23 avril 2018
Illustration: Alex Nabaum
J’ai déduit la lumière
De ton effacement
La lumière relue
À la porte qui s’ouvre
(Béatrice Douvre)
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Posted by arbrealettres sur 31 mars 2018
Quand trouverai-je la réponse,
l’intimité d’une réponse au vide torturant qui m’entoure ?
Et comment survivre aux défaillances et aux peurs,
replis et troubles, ciels et pentes où l’esprit s’égare ?
Sans suite et sans retour, pourtant j’avance,
je ne peux m’arrêter sur ce chemin
où le mal me ressemble aussi,
où la vie perd sa substance,
où je deviens cet effacement progressif d’un moi
qui est figure dérisoire de souffrance.
Et c’est à la lisière des nuits que m’arrive le brin de connaissance,
le plus fragile des biens que mon coeur ait conquis par tant de peine.
Fermée aux larmes, lèvres serrées, et soulevant la tête,
j’entends ce cri semé de météores,
ce cri fort d’espérance qui lapide l’obscur.
Je me penche et reçois le reflet de sa lumière.
(Sylvie Fagre G.)
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Posted by arbrealettres sur 20 février 2018
Illustration
j’ai retrouvé la véritable poésie
perdue par les hommes
retour à l’effacement
autre monde à souffrir
proche du souffle
retour à la terre à terre
(Séverine Daucourt-Fridriksson)
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Posted by arbrealettres sur 15 octobre 2017
Aller vers cet effacement de l’
Instant sur les angles d’
Un mur de clôture. Vers ce que
Tu ne savais pas dans ce
Que tu cherchais. Ou cette
Odeur familière, près
De l’épaule, sous les tissus.
(Henri Deluy)
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Posted by arbrealettres sur 20 août 2017
Illustration: Karol Bak
Remords tendre
Je n’ai pas su t’aimer, ma divine et ma blonde,
— Blonde aux baisers de fleur, — bien souvent, en secret
J’ai dû faire pleurer les plus beaux yeux du monde,
Je n’ai pas toujours eu la bonté qu’il faudrait.
J’ai vécu trop de deuils, de douleurs, de mensonges,
J’ai passé mon chemin, — mon coeur est devenu
L’incrédule du rêve et l’ennemi des songes ?…
Lorsqu’il était trop tard, ton sourire est venu.
Je trouvais à souffrir Dieu sait quels sombres charmes,
Tu me disais : Toujours ! Je répondais : Jamais !
Je doutais âprement ; même devant tes larmes,
J’étais triste et méchante ; et pourtant tu m’aimais !
Je n’ai pas su garder intacte et parfumée
Une heure unique et tendre, au fond de mon destin…
O ma douceur ! Pourquoi t’ai-je si mal aimée ?
L’espérance ne peut épouser le chagrin.
Quelque chose de frais, quelque chose d’immense,
Quelque chose de blanc comme l’éclat du jour
Avait paru pourtant dans ma terne existence,
Ce miracle : t’avoir inspiré de l’amour !
Une larme à tes yeux ressemble à la rosée ;
Pour me la donner, pleure une dernière fois !
Ce sera le pardon sur mon âme brisée
Et l’effacement pur du mauvais autrefois !
(Renée Vivien)
Posted in poésie | Tagué: (Renée Vivien), aimer, autrefois, âme, éclat, épouser, baiser, blond, bonté, brise, chagrin, charmé, chemin, coeur, deuil, divin, douceur, douleur, douter, effacement, espérance, existence, fleur, frais, immense, incrédule, intact, jamais, larme, mauvais, méchant, mensonge, pardon, parfumé, pleurer, pur, rêve;ennemi, remords, rosée, secret, sombre, songe, souffrir, sourire, tard, tendre, toujours, triste, unique | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2017
Pareil effacement (le nôtre) ici, également, est exigé.
Quelles traces, qui ne se brouillent ?
Quel itinéraire, qui ne se perde dans le labyrinthe de la lecture ?
Parole hypocrite (la mienne) qui ne s’accepterait comme seuil.
Qui n’aurait autre but que de faire le silence.
Des débris, des miettes.
Le souffle du poème, le vertige de la phrase balaient glose, arguties.
L’intelligence est décimée.
Miraculeusement, la nuit elle-même éclairant
(insaisissable, muette évidence),
chaque poème, chaque phrase est Tout.
(Michel Leiris)
Posted in poésie | Tagué: (Michel Leiris), évidence, décimée, effacement, exigé, hypocrite, insaisissable, intelligence, itinéraire, labyrinthe, lecture, miraculeusement, nuit, poème, s'accepter, se brouiller, se perdre, seuil, tout, trace | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 décembre 2016
Un poème est une forme d’habitation
Un abri sommaire
Contre les intempéries de l’oubli
Perpétuant l’ombre tressée d’une clarté
Près d’un chemin au bord de son effacement
Sous le seuil de l’herbe
(Heather Dohollau)
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