Posts Tagged ‘efficacité’
Posted by arbrealettres sur 18 avril 2017

Il n’y a que de l’eau dans les bains sacrés;
je sais qu’ils sont sans efficacité,
car je m’y suis baigné.
Les saintes images sont sans vie ;
elles ne peuvent parler;
je le sais car j’ai crié vers elles.
Le Purana et le Coran ne sont que des mots ;
j’ai levé le voile et j’ai vu.
Kabîr laisse parler l’expérience;
il sait que tout le reste est mensonge.
(Kabîr)
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Posted in méditations | Tagué: (Kabîr), bain, crier, eau, efficacité, expérience, image, lever, mensonge, mot, parler, sacré, saint, savoir, se baigner, vie, voile, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 janvier 2017
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Posted in poésie, Sciences | Tagué: (Eugene Wigner), casimir, déraisonnable, efficacité, mathématiques, poémagie | 6 Comments »
Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016

C’est gai, écrire.
On peut écrire gaiement qu’on va se suicider.
Ecrire ne peut tendre qu’à l’ellipse, au poème ; ou à l’illusion de l’efficacité.
Le langage c’est un océan de mots.
Pour ma part, ou je suis presque noyé dedans ou, quand la mer se retire, je regarde, je marche sur ce qui reste.
Des trous, des flaques. L’écriture fragmentaire, ce sont des flaques, ces restes marins, ces coquillages, ces témoins humides.
Mon attention les sèche. A l’opposé du discours continu, qui est la vie, entre du palpable et du rien.
Un petit Poucet, sauf que j’ai les cailloux devant moi.
Comment lire ces déchets ?
Il y a un temps, un moment, pour lire le journal, pour lire un roman ou un poème.
Mais des notes ?
Au-delà de la note, il y a, il n’y a que l’aphorisme solitaire invétéré.
Mots en froid.
(Georges Perros)
Découvert ici: http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Georges Perros), écrire, écriture, caillou, discours, efficacité, ellipse, flaque, gai, gaiement, illusion, journal, langage, lire, marcher, mer, note, océan, palpable, poème, regarder, rien, roman, se noyer, se retirer, se suicider, trou, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 août 2016

C’est gai, écrire.
On peut écrire gaiement qu’on va se suicider.
Ecrire ne peut tendre qu’à l’ellipse, au poème ;
ou à l’illusion de l’efficacité.
Le langage c’est un océan de mots.
Pour ma part, ou je suis presque noyé dedans
ou, quand la mer se retire, je regarde, je marche sur ce qui reste.
Des trous, des flaques.
L’écriture fragmentaire, ce sont des flaques,
ces restes marins, ces coquillages, ces témoins humides.
Mon attention les sèche.
A l’opposé du discours continu, qui est la vie,
entre du palpable et du rien.
Un petit Poucet,
sauf que j’ai les cailloux devant moi.
Comment lire ces déchets ?
Il y a un temps, un moment, pour lire le journal,
pour lire un roman ou un poème.
Mais des notes ?
Au-delà de la note,
il y a, il n’y a que l’aphorisme solitaire invétéré.
Mots en froid.
(Georges Perros)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Georges Perros), écrire, efficacité, ellipse, flaque, fragmentaire, froid, gai, illusion, journal, langage, lire, mot, note, océan, palpable, poème, rien, se noyer, se suicider, solitaire | 1 Comment »