effondrés dans la lumière soudaine des instants
personne ne se souvient
(Mario Wirz)
Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2022
effondrés dans la lumière soudaine des instants
personne ne se souvient
(Mario Wirz)
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Posted by arbrealettres sur 9 mai 2022
FRAÎCHEUR NOCTURNE
Limbe de paix céleste descendue
— heure humide, refermée déjà
sur la nuit blanche qui se hâte :
dix heures en mon pauvre village ! — ;
puits blanc et fatal,
où vous devrez être tous enfouis
— songeant à moi peut-être —, parmi le lourd trésor
de ce ciel, automnal déjà, de septembre
— vendange, lit froid —, effondré
sous le poids de ses étoiles uniques.
***
RELENTE
¡Limbo de descendida paz celeste
—hora húmeda, cerrada
ya en su temprana trasnochez:
filas diez del pobre pueblo mío!—;
pozo blanco y fatal,
donde estaréis todos hundidos
—soñando en mí quizás—, entre el tesoro bajo
de este cielo, otoñal ya, de setiembre
—vendimia, cama fría—, con el peso
de sus estrellas únicas caído!
(Juan Ramón Jiménez)
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Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2019
Ni vent perdu ni ruisseau effondré
ne prétendent à l’amour.
Mais toi dans l’unique voisinage
De cette mort dont tu rêves,
pareille aux passions cachées,
Mort secrète et qui s’ouvre comme
une trappe,
tu as le corps empli de voix,
sa musique est sans mémoire
et ne s’achève pas.
(Lionel Ray)
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Posted by arbrealettres sur 12 mars 2018
Des chevaux de corail effondrés sur la mer,
Et cette musique insolite
Charmant un arc-en-ciel que le rêve suscite,
Traduisent ton orgueil amer.
Es-tu l’écorché vif, l’ange chu de l’échelle
De Jacob, après le combat ?
Ta force s’est réduite à cette aile qui bat,
Et t’appartient ce sang qui gèle.
Grande comme un soleil une nocturne main,
Encense la rue où tu passes,
Et, sous ses doigts pourtant si bleus, les maisons lasses
Ferment leur coeur, et ton chemin.
(Jules Tordjman)
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Posted by arbrealettres sur 11 février 2017
je descends voir
ce que les autres ne voient pas
tombé abandonné basculé cassé chu
défailli descendu
dévalé effondré
renversé abattu abîmé accompli envolé
éteint déposé succombé trébuché versé
jamais jamais
je ne serai
un objet de plus dans le monde
(Zéno Bianu)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
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Posted by arbrealettres sur 8 février 2017
ON PEUT DIRE AUSSI QUE JE PERDS MON TEMPS
Je construis des murs effondrés, des sentiers, des orties
il vaudrait mieux me dit-on une parole solide et sûre
en harmonie avec les miroirs des forêts, les saisons
mais non je me plais à passer dans les buissons
je construis des branches, des sommeils, des jeunes herbes
(Yves Artufel)
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