
Caravane
La caravane passe
Entourée d’une cadence,
D’un silence,
D’un rythme sans écho.
…
Liant les pays et les races,
Laissant sous leurs pas
Des mesures égales.
(Bedir-Khan)
Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2018
Caravane
La caravane passe
Entourée d’une cadence,
D’un silence,
D’un rythme sans écho.
…
Liant les pays et les races,
Laissant sous leurs pas
Des mesures égales.
(Bedir-Khan)
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Posted by arbrealettres sur 16 décembre 2018
Il est une Zone aux Années égales
Que nul Solstice n’interrompt –
Dont le Soleil crée un perpétuel Midi
Et parfaites sont les Saisons –
Dont l’Été dans l’Été persiste
Avant que les Siècles de Juin
Et les Siècles d’Août cessent
Et que la Conscience soit – Midi –
***
There is a Zone whose even Years
No Solstice interrupt –
Whose Sun constructs perpetual Noon
Whose perfect Seasons wait –
Whose Summer set in Summer, till
The Centuries of June
And Centuries of August cease
And Consciousness – is Noon –
(Emily Dickinson)
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Posted by arbrealettres sur 28 novembre 2017
Illustration: Abraham Poincheval
De ce que nous ferons de notre vie, nous ne voulons rien savoir.
Notre indifférence au réel n’a d’égale que notre attention passionnée
aux images entrevues dans une lumière soudaine,
qui est peut-être celle que diffusent les éclats troubles du vin bourru.
(Jean-Claude Pirotte)
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Posted by arbrealettres sur 28 octobre 2017
QUOI
assez loin la nuit les mots
on n’attend rien d’autre
coque vide rejetée
au bout de la nuit dehors
et comme l’écho des mots
confus et faible encore
dedans
***
passe quelque chose sans nom
un tour de lumière blanche
très forte et seule
sans source
partout dedans égale
impossible de remonter
plus loin plus haut
cela échappe
faiblit
à nouveau dehors la nuit
on retombe
les yeux gourds
***
quel vrai brusque est passé
ou quel leurre
à ce point d’être sûr
sans prise
***
au matin
on marche dans l’hiver net
transparent
il taille les angles
découpe chaque obstacle
et le ferme
tout se tient
on bouge
on n’a qu’un poids de rien
buée vide
dans l’air clair
on va
aussi léger qu’une neige
sans chemin dans le froid
ouvert
***
les arbres sont cassants
avec le givre
on devient verre
il suffirait de poursuivre
pour disparaître
comme on est venu
(Antoine Emaz)
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Posted by arbrealettres sur 29 mai 2017
À CHLOÉ
J’entends ta présence d’ici
quoique je ne t’entende pas, toi.
Ça me plaît tant que tu sois là
que je ne désire pas que tu t’en ailles d’ici.
Si proche et si loin de là
que quasiment je me ressens, moi.
Qui sait, ici, là et moi,
ne sont pas plus que des formes
égales et distinctes de toi.
(Homero Aridjis)
Recueil: Les poèmes solaires
Traduction: Ivan Alechine
Editions: Mercure de France
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Posted by arbrealettres sur 9 novembre 2016
NUDITES
Tu m’as dit : Je veux être ta camarade;
Je veux entrer chez toi sans avoir peur de te troubler;
Nous passerons de longues soirées en causeries;
Nous penserons ensemble à nos frères qu’on tue;
Nous irons, à travers le cruel univers,
Découvrir un pays où reposer leur tête.
Mais je ne veux pas voir tes prunelles briller,
Ni les veines brûlantes de ton front se distendre,
Car je suis ton égale et non pas une proie.
Regarde! mes habits sont chastes, presque pauvres,
Et tu ne vois pas même la base de mon cou.
Moi je t’ai répondu : Femme, tu es nue.
Les cheveux de ton cou sont frais comme une coupe;
Ton chignon qui s’écroule palpite comme un sein;
Tes bandeaux sont lascifs comme un troupeau de chèvres…
Fais couper tes cheveux.
Femme, tu es nue.
Sur notre livre ouvert se posent tes mains nues;
Tes mains, la fin subtile de ton corps,
Tes mains sans bagues, qui vont toucher les miennes tout à l’heure.
Femme, mutile tes mains.
Femme, tu es nue.
Ta voix chantante de ta poitrine monte;
Ta voix, ton souffle, la chaleur elle-même de ta chair,
Qui sur mon corps s’étale, puis pénètre en ma chair.
Femme, arrache ta voix.
(André Spire)
Posted in poésie | Tagué: (André Spire), arracher, égale, bague, brûlant, briller, camarade, causerie, chair, chaleur, chantante, chaste, cheveux, corps, femme, habit, lascif, main, mutiler, nudité, pauvre, pays, poitrine, proie, prunelle, reposer, souffle, toucher, troubler, tuer, univers, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 février 2016
Tu aspires en te jouant
l’air d’amandiers et de froid;
tu es celle qui a donné
congé au vent –
égale de l’arbre
sous l’averse de ses fleurs.
(Pascal Riou)
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Posted by arbrealettres sur 20 octobre 2015
UNE BAMBINE DE MILVIA MAGLIONE
Passée présente et à venir
Toujours égale à elle-même
Sans pleurer elle plaît
Elle séduit sans rire,
Le coloris des bonbons anglais
Lui convient comme le fouet
Promis naguère aux filles vertes,
Mais elle s’est vu rougir
Dans le miroir d’une pomme
Que lui proposait la main
De l’artiste qui la peint.
(André Pieyre de Mandiargues)
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Posted by arbrealettres sur 28 août 2015
RETOUCHE A LA CHAMBRE DE CLINIQUE
Les roses de l’aimée dérivent à la fenêtre.
Pour un plus haut voyage
j’en ai donné à la Vierge
à qui je ne crois pas
mais me délègue inlassable
une femme simple à bandeaux blancs
toujours égale,
sa nef sur le temps.
(Daniel Boulanger)
Posted in poésie | Tagué: (Daniel Boulanger), aimée, égale, bandeau, chambre, clinique, croire, déléguer, dériver, fenêtre, inlassable, nef, rose, simple, temps, vierge, voyage | Leave a Comment »