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Poésie

Posts Tagged ‘électrique’

Sur les fils électriques(François Berthier)

Posted by arbrealettres sur 3 mars 2023



Illustration   
    
sur les fils électriques
des silhouettes d’hirondelles
notes de musique!

***

(François Berthier)

Recueil: Cent reflets du paysage Petit traité de haïkus (François Berthier)
Editions: Arléa

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Neptune (Aya Cheddadi)

Posted by arbrealettres sur 24 décembre 2022



 

Illustration: Noèla Morisot
    
Neptune

Je m’habille chaque jour d’un bleu nouveau
veste électrique ou indigo
turquoise vase troublée des émaux
fluorescence ou lait de brumes
rage violette cernes de lune

(Aya Cheddadi)

 

Recueil: Tunis marine
Traduction:
Editions: Gallimard

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J’ai senti que quelque chose changeait (Pablo Neruda)

Posted by arbrealettres sur 12 octobre 2022




    
j’ai senti que quelque chose
changeait
dans mon sang
et que vers ma bouche montait,
que vers mes mains montait
une fleur
électrique,
la
fleur
affamée
et pure
du désir.

(Pablo Neruda)

Recueil: Mémorial de l’Île Noire
Traduction: Claude Gouffon
Editions: Gallimard

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Vieux frère (Jules Lemaître)

Posted by arbrealettres sur 29 mars 2022




Illustration: ArbreaPhotos
    
Vieux frère

Mon chat, hôte sacré de ma vieille maison,
De ton dos électrique arrondis la souplesse,
Viens te pelotonner sur mes genoux, et laisse
Que je plonge mes doigts dans ta chaude toison.

Ferme à demi, les reins émus d’un long frisson,
Ton œil vert qui me raille et pourtant me caresse,
Ton œil vert semé d’or, qui, chargé de paresse,
M’observe d’ironique et bénigne façon.

Tu n’as jamais connu, philosophe, ô vieux frère,
La fidélité sotte et bruyante du chien :
Tu m’aimes cependant, et mon coeur le sent bien.

Ton amour clairvoyant, et peut-être éphémère,
Me plaît, et je salue en toi, calme penseur,
Deux exquises vertus : scepticisme et douceur.

(Jules Lemaître)

Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus

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Nos lignes de vie (Anise Koltz)

Posted by arbrealettres sur 8 septembre 2020




    
Nos lignes de vie
des fils électriques
Ma main s’illumine
dans la tienne

(Anise Koltz)

 

Recueil: Somnambule du jour
Traduction:
Editions: Gallimard

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RONDEAU DE LA VIE QUI SE RETIRE (André Berry)

Posted by arbrealettres sur 19 août 2020



Illustration: Jérôme Royer
    
RONDEAU DE LA VIE QUI SE RETIRE

Démon Vital, toi qui dans ma jeunesse
Tenais bandés mes tendons résolus,
Précipitant vers amour et prouesse
Tout mon squelette aujourd’hui si perclus, —
De mes fols sens, de mon coeur chimérique
Combien de fois forças-tu les transports!
Combien de fois à travers tout mon corps
Ai-je senti ton fluide électrique,
Démon Vital!

Ô si longtemps dans ma boîte à cervelle
Toi qui soutins les pensers chevelus,
Et de ma jambe et de mon rein fidèle
Les bonds musclés et les combats râblus,
Tant que ton flot ruissela dans ma tête,
Tant que ton feu délia mes ressorts,
Beauté n’était ni palmes ni trésors
Dont mon ardeur n’entreprit la conquête,
Démon Vital!

Démon Vital, maintenant tu me quittes;
Dans mes vieux nerfs tes généreux influx
Ont espacé, puis cessé leurs visites,
Tes chauds courants ne me fréquentent plus.
A quel ennui ta retraite me livre!
De l’ancien souffle â peine un reste encor,
Oiseau blessé, volète dans mon for,
Et je me meurs de ne plus vouloir vivre,
Démon Vital.

(André Berry)

 

Recueil: Poèmes involontaires suivi du Petit Ecclésiaste
Traduction:
Editions: René Julliard

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Le phare (Michael Edwards)

Posted by arbrealettres sur 29 mai 2020



phare
La mer saisie par la force électrique du clair de lune frissonne.
Des poissons rêveurs percent la tendre surface des eaux
Et par millions s’élèvent dans l’air pâle.

Le phare folle girouette du rivage ferme les yeux.

Les oiseaux illuminés de la ville vont leur cage,
Et dressent la carte des longues courbes de la terre
Sous un soleil qui tourne le monde dans sa tête.

***

The sea its breath and shivers at the electric touch of the moonlight.
Dreaming fishes rise trough the poignant surface
And in their millions floap up the pallid air.

The crazy weathercock lighthouse on the headland closes its eyes.

The town’s illuminated birds travel their cage,
Mapping the horizontal curves of the earth
Under a sun yhat revolves the world in its mind.

(Michael Edwards)

(NB: l’auteur est bilingue et il a traduit en français son poème puis reconstruit le poème anglais)

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Le queusot (Edmond Jabès)

Posted by arbrealettres sur 4 juin 2018




    
Telle, dans les ampoules électriques, le queusot,
la plume fait le vide en le vocable
afin que, malgré la nuit, la lumière soit.
Nous écrivons, éclairés par chaque mot.

(Edmond Jabès)

 

Recueil: L’ineffaçable L’inaperçu
Traduction:
Editions: Gallimard

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