Posts Tagged ‘(Emily Dickinson)’
Posted by arbrealettres sur 9 décembre 2020
C’était un Poète —
Cet Être
Qui extrait un sens surprenant
De Signes Ordinaires —
Une si vaste Essence
Des espèces familières
Ayant péri à la Porte —
Qu’on s’étonne de ne pas Soi-même
L’avoir captée — d’abord —
D’Images, Révélateur —
Le Poète — Lui et nul autre —
Nous investit — par Contraste —
D’une incessante Pauvreté —
De la Partie — si inconscient —
Qu’un Vol ne le saurait léser —
Lui-même — pour Lui — Trésor —
Au Temps — étranger —
***
This was a Poet —
It is That
Distills amazing sense
From Ordinary Meanings —
And Attar so immense
From the familiar species
That perished by the Door —
We wonder it was not Ourselves
Arrested it — before —
Of Pictures, the Discloser —
The Poet — it is He —
Entitles Us — by Contrast —
To ceaseless Poverty —
Of Portion — so unconscious —
The Robbing — could not harm —
Himself — to Him — a Fortune —
Exterior — to Time —
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), étranger, être, essence, image, incessante, inconscient, léser, pauvreté, poète, révélateur, signe, surprenant, temps, trésor, vaste, vol | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020
J’aime un regard d’Agonie,
Car je sais qu’il est vrai –
On ne singe pas la Convulsion,
On ne feint pas, des Affres –
L’œil se fige d’un coup – et c’est la Mort –
Impossible de simuler
Les Perles sur le Front
Par la fruste Angoisse enfilées.
(Emily Dickinson)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), affres, agonie, angoisse, convulsion, feindre, frustrer, mort, regard, singer | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020
Comme Feuilles – Il Se déplie –
Et puis – Il se referme –
Puis se perche sur la Capeline
De Quelque Bouton d’Or –
Puis dans sa course Il heurte
Et renverse une Rose –
Et puis il ne fait Rien –
Puis plus loin sur un Foc – Se pose –
Et balance, Grain de Poussière
Dans Midi suspendu –
Entre – revenir Ici-bas –
Ou migrer vers la Lune –
De Lui qu’adviendra-t-il la Nuit –
L’Ignorance borne
Le privilège de le dire –
De Lui qu’adviendra-t-il – Le Jour –
Où le Gel – étreindra le Monde –
Des Vitrines – le montrent –
Un Sépulcre en curieuse Soie floche –
Une Abbaye – un Cocon –
***
He parts Himself- like Leaves –
And then – He closes up –
Then stands opon the Bonnet
Of Any Buttercup –
And then He runs against
And oversets a Rose –
And then does Nothing –
Then away opon a Jib – He goes –
And dangles like a Mote
Suspended in the Noon –
Uncertain – to return Below –
Or settle in the Moon –
What come of Him at Night –
The privilege to say
Be limited by Ignorance –
What come of Him – That Day
The Frost – possess the World –
In Cabinets – be shown –
A Sepulchre of quaintest Floss –
An Abbey – a Cocoon –
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), abbaye, advenir, étreindre, bouton d'or, capeline, cocon, feuille, gel, ignorance, jour, lune, migrer, monde, montrer, nuit, privilège, sépulcre, se déplier, se percher, se refermer, soie, vitrine | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020
Qu’un puits recèle de mystères!
voisine venue d’un autre univers
nul n’a jamais vu les bords
Sinon ce couvercle de verre –
Par où contempler à loisir
La face d’un abîme
(Emily Dickinson)
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Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020
Vous me demandez
quels sont mes Compagnons:
les Collines
et le Couchant _
et un Chien –
ils valent mieux que des Etres –
parce qu’ils savent –
mais sont muets –
et le bruit dans la Mare, à Midi –
surpasse mon Piano.
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), êtres, bruit, chien, colline, compagnon, couchant, maré, muet, piano, savoir, surpasser | 8 Comments »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020

La distance que les morts ont prise
N’apparaît pas d’emblée;
Leur retour paraît possible
Et consume mainte année.
Et puis, nous nous doutons plus qu’à moitié,
Que nous les avons suivis,
Tellement nous sommes devenus intimes
Avec leur chère mémoire
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), consumer, distance, douter, intime, mémoire, mort | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020

L’Ame qui a un Hôte,
Ne sort que rarement –
Plus divine Foule chez Elle,
Annule le besoin –
Et la Courtoisie s’oppose
Au départ de l’Hôte – quand
La – visiterait –
Le plus Puissant – des Hommes –
(Emily Dickinson)
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Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020
D’Étincelles notre rencontre – Silex
Divergents – volant de tous côtés –
Notre séparation, une Hache
Le Coeur de la Pierre clivé –
Nous vivons de la Clarté qui fut Nôtre
Avant d’éprouver la Ténèbre –
Par sa différence avec cette céleste
Étincelle, révélée.
***
We met as Sparks – Diverging Flints
Sent various – scattered ways –
We parted as the Central Flint
Were cloven with an Adze –
Subsisting on the Light We bore
Before We felt the Dark –
We knew by change between itself
And that etherial Spark.
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), éprouver, étincelle, céleste, clarté, clivé, coeur, divergent, hache, révélée, rencontre, séparation, silex, ténèbre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020

Le Ciel est inhérent à l’Esprit
Que si l’Esprit se dissolvait –
Son Site – nul Architecte
Ne le pourrait confirmer –
Il est aussi vaste – que notre Capacité –
Aussi clair – que notre idée –
Pour Qui en a un juste désir
Il n’est pas plus loin, qu’Ici –
(Emily Dickinson)
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Posted in poésie | Tagué: (Emily Dickinson), architecte, capacité, ciel, clair, confirmer, désir, dissoudre, esprit, ici, inhérent, juste, loin, vase | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2020

Je me cache – dans ma fleur,
Pour, me fanant dans ton Urne –
T’inspirer – à ton insu – un sentiment –
De quasi solitude –
(Emily Dickinson)
Illustration: Max Szoc Leuven
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