
C’est d’en bas
que doit provenir l’élan initial
pour mouvoir la puissance d’en haut.
(Le Zohar)
Posted by arbrealettres sur 30 juin 2021
C’est d’en bas
que doit provenir l’élan initial
pour mouvoir la puissance d’en haut.
(Le Zohar)
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Posted by arbrealettres sur 30 avril 2020
La poule est sur le toit, maman
La poule est sur le toit
Et chante à pleine voix, maman
Et chante à pleine voix
Elle a pondu un oeuf, maman
Elle a pondu un oeuf
Un oeuf tout rond, tout neuf, maman
Un oeuf tout rond, tout neuf
L’oeuf a glissé du toit, maman
L’oeuf a glissé du toit
Il est tombé en bas, maman
Il est tombé en bas
Et la poule a pleuré, maman
Et la poule a pleuré
Son bel oeuf est cassé, maman
Son bel oeuf est cassé
Mais le coq a chanté, maman
Mais le coq a chanté
Et la poule a dansé, maman
Et la poule a dansé
(Jacques Laffont) paroles
(Suzanne François) musique
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Posted by arbrealettres sur 20 décembre 2019
Soleil soleil
Un, deux, trois
Ne me demandez pas pourquoi
Quand vient l’hiver et le grand froid
On voudrait tous mourir
Comme si c’était la première fois
Que la nuit tombait, dans nos bras
On voudrait tous partir
Retrouver le soleil
Qui nous manque
Qui va brûler toutes nos peines
Le soleil, qui nous hante
Oh reviens, soleil, soleil
Ne regardez jamais en bas
Ou le méchant loup vous mangera
Vous perdrez l’équilibre
On va tous compter jusqu’à trois
Et faire une chaîne avec nos bras
Sur la route du sud
Retrouver le soleil
Qui nous manque
Qui va brûler toutes nos peines
Le soleil, qui nous hante
Oh reviens, soleil, soleil
Souvenez-vous, la prochaine fois
Que vient la neige et le fracas
On n’va pas tous mourir
Entre les braises on marchera
Et la nuit noire nous embrassera
On pourra tous partir
On pourra tous partir
(Claire Pommet)
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Posted by arbrealettres sur 19 août 2019
Au fond je ne demande pas l’impossible:
juste que le noir, de temps à autre,
soit lavé de rose et de quelques flammes orange,
qu’une salve de lueurs bleutées
le crible par intermittence.
Que j’en puisse retenir l’éclat
avant d’arriver en bas
où le noir n’a pas son pareil
pour que tout rentre enfin dans l’ordre.
Je sais de quoi je parle :
chaque fois que j’arrive en bas,
je suis frappé de cécité,
je dois rêver pour voir.
(Alain Veinstein)
Posted in poésie | Tagué: (Alain Veinstein), arriver, éclat, bleuté, cécité, cribler, demander, en bas, enfin, flamme, frapper, impossible, intermittence, laver, lueur, noir, orange, ordre, pareil, parler, rêver, rentrer, retenir, rose, salve, savoir, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 février 2019
Attention, tout en bas de ce poème il fait très noir
Ce poème est
une succession
de marches
que vos yeux
descendent
prudemment
Vous voici
au sous-sol
(Guillaume Siaudeau)
Posted in poésie | Tagué: (Guillaume Siaudeau), attention, descendre, en bas, marche, noir, poème, prudent, sous-sol, succession, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 janvier 2019
Atteindre, fût-ce d’en bas,
les points d’or de la voûte, atteindre
l’intarissable silence qui te construit.
Ne te retourne pas comme à l’appel
de la terre ultime, ouverte.
Pour la première fois, promise, la voici,
perceptible, souveraine, l’autre parole
qui, aussitôt, se dissipa.
(Lionel Ray)
Posted in poésie | Tagué: (Lionel Ray), appel, atteindre, construire, en bas, intarissable, or, ouvert, parole, perceptible, point, promis, se dissiper, se retourner, silence, souverain, terre, ultime, voûte | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 août 2018
Illustration: ArbreaPhotos
Es-tu visible,
Sur quel sentier
Égaré ?
Parles-tu des mondes ?
Ceux d’en haut, d’en bas ?
Ombre muette,
Quelle serait ta déposition ?
(François Muir)
Posted in poésie | Tagué: (François Muir), égaré, déposition, en bas, en haut, monde, muet, ombre, parler, sentier, visible | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 juin 2018
Accrochée aux murs
tête en bas
comme une chauve-souris
je récapitule ma naissance
jour par jour
en hurlant
(Anise Koltz)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Anise Koltz), accroché, chauve-souris, en bas, hurler, jour, mur, naissance, récapituler, tête | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 janvier 2018
Je n’avais jamais vu tes yeux si grands
Je n’avais jamais vu ton appétit si complètement occupé
Ailleurs est ton festin d’amour
Je sais… il y a longtemps nous nous étions entendus pour garder ça léger
Alors marions-nous encore pour une autre nuit
C’est léger, assez léger
pour nous permettre de le faire
C’est assez léger pour nous permettre de le faire
Souviens-toi quand le paysage a commencé à s’effacer
Je t’ai tenue jusqu’à ce que tu apprenne à marcher dans les airs
Alors ne regarde pas en bas, il n’y a plus de sol
Il n’y a personne qui attend de toute façon
La vie enfumée est pratiquée partout
Alors ajuste ton coeur insatiable à ta guise
Apprends des feuilles d’automne
Qui ne perdent pas leur temps à attendre la neige
Ne dis pas avant que tu seras en retard
Il n’y a rien à cacher
C’est léger, assez léger
pour nous permettre de le faire
C’est assez léger pour nous permettre de le faire
Souviens-toi quand le paysage a commencé à s’effacer
Je t’ai tenue jusqu’à ce que tu apprenne à marcher dans les airs
Alors ne regarde pas en bas, il n’y a plus de sol
Il n’y a personne qui attend de toute façon
La vie enfumée est pratiquée partout
Reviens ici si le moment s’y prête
Tu peux chercher parmi tous mes meilleurs amis
C’est léger, assez léger
pour nous permettre de le faire
C’est assez léger pour nous permettre de le faire
***
THE SMOKEY LIFE
I’ve never seen your eyes so wide
I’ve never seen your appetite quite this occupied
Elsewhere is your feast of love
I know … where long ago we agreed to keep it light
So lets be married one more night
It’s light, light enough
To let it go
It’s light enough to let it go
Remember when the scenery started fading
I held you til you learned to walk on air
So don’t look down the ground is gone,
there’s no one waiting anyway
The Smoky Life is practiced
Everywhere
So set your restless heart at ease
Take a lesson from these Autumn leaves
They waste no time waiting for the snow
Don’t argue now you’ll be late
There is nothing to investigate
It’s light enough, light enough
To let it go
Light enough to let it go
Remember when the scenery started fading
I held you til you learned to walk on air
So don’t look down the ground is gone,
there’s no one waiting anyway
The Smoky Life is practiced everywhere
Come on back if the moment lends
You can look up all my very closest friends
Light, light enough
To let it go
It’s light enough to let it go
(Leonard Cohen)
Posted in poésie | Tagué: (Léonard Cohen), ailleurs, ajuster, ami, amour, appétit, apprendre, attendre, cacher, coeur, en bas, enfumé, faire, festin, feuille d'automne, garder, grand, insatiable, léger, longtemps, marcher, nuit, occupé, paysage, regarder, retard, s'effacer, se marier, se souvenir, vie, voir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2018
Illustration: John Clare
VISION
J’ai perdu l’amour du ciel de là-haut
J’ai dit non aux désirs de la terre d’en-bas
J’ai senti les douceurs de l’amour inventé
Je n’ai pas d’ennemi sinon l’enfer lui-même
J’ai perdu les joies de la terre mais senti l’ardeur
De la flamme céleste en moi surabonder
Jusqu’à l’heure où la beauté et moi nous devînmes
Le poète de l’immortalité
J’ai aimé — mais la femme fit défection
Alors me dérobant à son renom flétri
Et volant au soleil son éternel rayon
J’ai écrit jusqu’à l’heure où la terre ne fut qu’un nom
Dans chaque langue de la terre
Sur chaque rive et chaque mer
J’ai donné à mon nom immortelle naissance
Et tenu mon esprit avec les libres
***
A VISION
I lost the love of heaven above
I spurned the lust of earth below
I felt the sweets of fancied love
And hell itself my only foe
I lost earth’s joys but felt the glow
Of heaven’s flame abound in me
Till loveliness and I did grow
The bard of immortality
I loved but woman fell away
I hid me from her faded fame
I snatch’d the sun’s eternal ray
And wrote till earth was but a name
In every language upon earth
On every shore o’er every sea
I gave my name immortal birth
And kept my spirit with the free
(John Clare)
Recueil: Poèmes et Proses de la Folie de John Clare
Traduction: Pierre Leyris
Editions: Mercure de France
Posted in méditations, poésie | Tagué: (John Clare), aimer, amour, ardeur, écrire, éternel, beauté, céleste, désir, donner, douceur, en bas, enfer, ennemi, esprit, femme, flamme, flétri, immortalité, immortel, inventer, joie, langue, là-haut, libre, mer, naissance, nom, perdre, poète, rayon, renom, rive, se dérober, sentir, soleil, surabonder, tenir, terre, vision, voler | Leave a Comment »