Posted by arbrealettres sur 9 juillet 2020

Le zizi perpétuel
Mon petit frère a un zizi
Mais moi, Zaza,
Je n’en ai pas.
Mon petit frère a un zizi
Toujours placé au bon endroit
Mais moi, Zaza,
Je n’en ai pas.
Pourquoi ?
Il me le montre sans répit
Pour me donner du dépit
Pour se donner un air gaulois
Pour m’enfoncer dans l’désarroi !
Il me le sort en catimini’
En tapis rouge en tapinois’
Et me le fait toucher du doigt :
C’est assez doux
Comme caoutchouc
Mais y’a pas de quoi
Perdre la foi.
Et moi, et moi, moi je me dis
Pourquoi mon frère a un zizi
Dans quel tiroir se font les lois ?
Le jour et la nuit
Son zizi le suit
Toujours placé au bon endroit.
Et moi, Zaza, dans les draps blancs
J’ai beau me tâter
Me tâter souvent
À la place où ç’aurait dû été
Que du vent ! Que du vent !
« Tu verras Zaza
Avec mon zizi
Un jour je serai le Roi »
Qu’il dit
Tout en lui collant tout autour du sparadrap.
À la fin c’est énervant
De manquer obstinément
De cette sorte d’émolument.
Si j’ai le regard zoulou
Si j’ai le nombril sournois
Si je fais des coups en d’ssous
Si je pousse de guingois
Si je ne fais pas mon poids
Faut pas demander pourquoi !
Mais pourquoi ?
Pourquoi ?
(René de Obaldia)
Recueil: Innocentines
Traduction:
Editions: Gracet & Fasquelle
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Posted by arbrealettres sur 11 août 2018
A TOUT RISQUE
Regardez bien,
c’est juste entre ce nuage rose et ce nuage gris,
à la pointe, toute la pointe là-bas.
Elle est blonde, elle est nue et elle nous envoie des baisers.
Vous ne voyez rien. Vous m’énervez.
Moi non plus, sacrebleu, je ne vois rien.
Mais on ne sait jamais.
(Norge)
Illustration: Will Cotton
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Posted by arbrealettres sur 19 mai 2018

Nous sommes parvenus à un point étrange de notre histoire,
à cet éclair fulgurant où la perfection se matérialise,
où l’ère glaciaire abat son poing sur l’hémisphère.
J’écris l’apocalypse et je la vois se réaliser.
Dans ma poitrine, à l’endroit du cœur, quelque chose
bouge pourtant comme un colibri énervant ses ailes.
Je le nomme amitié, je l’appelle amour.
Il guette une branche où s’envoler.
(Pentti Vihtori Holappa)
Découvert ici: http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 29 mars 2018
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Posted in poésie | Tagué: (Yosho Basonkushi), apaiser, énerver, femme, fleuve, vent | Leave a Comment »