Posts Tagged ‘enfant’
Posted by arbrealettres sur 4 août 2022

Derrière le Miroir ma mère, enfant,
joue dans la ruelle sèche.
Elle sent les yeux de la Madone entre
les figuiers et les chênes frais de résine.
Son collier de corail au cou,
elle s’en va, heureuse, le long des berges
en cet instant de vie de mil
neuf cent deux, dans un soupir.
(Pier Paolo Pasolini)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Pier Paolo Pasolini), berge, chêne, collier, corail, enfant, figuier, heureuse, instant, jouer, madone, mère, miroir, résine, ruelle, séché, soupir | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 août 2022

La pomme tombe dans l’herbe
Le jeune enfant essaie
De la remettre dans l’arbre
(Anonyme)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (anonyme), herbe, arbre, jeune, pomme, enfant, remettre, essayer, retomber | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 août 2022

Illustration: Georges de La Tour
oh la bougie tremblante
tenue par l’enfant sur la toile d’un
peintre mort fou du feu de
ses ombres
sur quelle énigme arrêtée ?
(sur un tableau de Georges de La Tour)
(Gaëlle Josse)
Recueil: et recoudre le soleil
Traduction:
Editions: NOTAB/LIA
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: ombre, feu, énigme, mort, trembler, peintre, enfant, toile, tenir, arrêter, bougie, (Gaëlle Josse) | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 août 2022

Illustration
lorsque tout disparaîtra au
creux de nos paumes restera
l’éclat doucement terni d’un
jouet d’enfant
et le souvenir d’une matinée
de soleil
(Gaëlle Josse)
Recueil: et recoudre le soleil
Traduction:
Editions: NOTAB/LIA
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: disparaître, soleil, doux, souvenir, rester, paume, enfant, jouet, éclat, creux, matinée, ternir, (Gaëlle Josse) | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 31 juillet 2022

tenir la ligne de chant
jusqu’à ce qu’elle se brise
et fasse de nous un enfant
du silence à la recherche
d’une trace couleur de ciel
tombée sur le chemin
(Gaëlle Josse)
Recueil: et recoudre le soleil
Traduction:
Editions: NOTAB/LIA
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: chant, tomber, ciel, chemin, faire, couleur, enfant, silence, trace, tenir, ligne, recherche, se briser, (Gaëlle Josse) | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 juillet 2022

Je suis folle de toi, mon amour
qui viens chercher
dans mon passé
ces jouets cassés de mes paroles.
Je te donne tout
si tu veux,
je ne suis de toute façon qu’une enfant
pleine de poésie
et couverte de larmes salées,
je veux seulement m’endormir
sur la berge du ciel étoilé
et devenir une douce brise
de chansons d’amour pour toi.
***
Sono folle di te, amore
che vieni a rintracciare
nei miei trascorsi
questi giocattoli rotti delle mie parole.
Ti faccio dono di tutto
se vuoi,
tanto io sono solo una fanciulla
piena di poesia
e coperta di lacrime salate,
io voglio solo addormentarmi
sulla ripa del cielo stellato
e diventare un dolce vento
di canti d’amore per te.
***
I’m crazy for you, love
that search out
in my past
these broken toys of my words.
I give you everything
if you want,
so I’m just a girl
full of poetry
and covered with salty tears,
I just want to fall asleep
on the bank of the starry sky
and become a gentle wind
of love chants for you.
(Alda Merini)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Alda Merini), amour, étoile, berge, brise, cassé, chanson, chercher, ciel, devenir, donner, doux, enfant, fou, jouet, larme, parole, passé, poésie, s'endormir, sale, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 juillet 2022

Il déserte le corps de la femme, l’univers de l’enfant.
Il doit s’ouvrir une voie, une faille dans le monde,
dont les apparences lui sont hostiles, impénétrables.
Il cherche un centre insoupçonné.
(Yves di Manno)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Yves di Manno), corps, déserter, enfant, faille, femme, impénétrable, ouvrir, univers, voie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2022
![poule couvant [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/10/poule-couvant-1280x768.jpg?w=745&h=659)
La poule du jour
Couve la vallée
La vallée couve
Le mur du village
Le mur du village
Couve un enfant
Le coeur de l’enfant
Couve une église
L’église couve
Un petit mort
Le petit mort
Couve le clocher
Le clocher couve
Le silence
Le silence couve
Un nouveau jour
Le nouveau jour
Une nouvelle nuit
Et la nuit couve
Un autre enfant
L’enfant couve
Le souvenir
Le souvenir couve
L’oubli
Que couve l’oubli
C’est imprécis.
(Max-Pol Fouchet)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Max-Pol Fouchet), église, clocher, coeur, couver, enfant, imprécis, mort, mur, nouveau, nouvelle, nuit, oubli, poule, silence, souvenir, vallée, village | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2022

Nous étions la marelle et la pierre et l’enfant
Le rire et les courses le livre et la courbe et la craie
La tuile le gué la rivière les sautes du vent
Aux transparentes carènes ce maigre brûlis d’herbes
Qu’un peuplier sur l’espace un doigt sur les lèvres
A jamais taise le secret dans le rouissage du jour
Perdons-le dans la neige le sable la verdeur vivons
Comme si nous ne savions rien des fumures du labour
Sur le tour des saisons monte la poterie des collines
Des taillis de la nuit les chiens ont levé le jour
Au tableau de l’école un enfant dessine le ciel
Roule une pierre
un oiseau crie
nous avons oublié.
(Max-Pol Fouchet)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Max-Pol Fouchet), école, brûlis, carène, chien, ciel, courbe, course, craie, crier, dessiner, enfant, espace, fumure, gué, labour, livre, marelle, nuit, oublié, peuplier, pierre, rire, rouissage, secret, tableau, tuile, vent, verdeur | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2022

LE PARDON DES CARESSES
dans l’éloignement où je suis
le regard se prolonge d’une mort uniforme
qui n’est pas la cécité
dans l’éloignement où je suis
le sang est un village gris
qui se dérobe aux semailles
dans l’éloignement où je suis
je ne vois personne qui pratique
le pardon des caresses
on dirait que l’orage a tout repris
le sacrifice est rejeté
le sceptre d’ivoire s’est figé
dans une pâleur accrue
le pain sec ne franchit plus la gorge de l’enfant
…
cette place n’était pas á traverser
mais une femme s’avance
seule face au temps noir
ce n’est rien
c’est une passante fatiguée
qui pose la tête sur un socle vide
ce n’est rien
c’est la pureté de la dernière heure
qui doit se contempler avec des yeux troubles.
(Georges Henein)
Illustration: Carrie Lingscheit
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Georges Henein), éloignement, caresse, cécité, contempler, enfant, femme, franchir, mort, orage, pardon, passante, pâleur, pratiquer, pureté, regard, rejeté, sacrifice, sceptre, semailles, traverser, trouble, village | Leave a Comment »