
La poésie est appel au secours
et recherche de communion.
Notre cheminement,
pour solitaire qu’il soit,
est semé de rencontres et de partages .
Tant d’êtres qui nous ont enrichis
et sans qui nous ne serions pas.
(François Cheng)
Posted by arbrealettres sur 24 novembre 2020
La poésie est appel au secours
et recherche de communion.
Notre cheminement,
pour solitaire qu’il soit,
est semé de rencontres et de partages .
Tant d’êtres qui nous ont enrichis
et sans qui nous ne serions pas.
(François Cheng)
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Posted by arbrealettres sur 9 février 2019
Ma main d’eau ouverte
— mais qu’aurait-elle aimé
retenir entre ses doigts —
ne se soucie pas de
celles à l’insatiable avoir
qui blessent écrasent tuent
ma main aime l’oubli
et pauvreté l’a enrichie,
main devenue rivière
reverdit le champ
où le chant d’oiseau
fait l’eau des matins
quand le blé viril vole
et le féminin en lui
sourit du même désir,
main d’eau, elle s’est ouverte
malgré tant de saisons
passées à s’ignorer,
sur l’opacité de l’ombre
et la nuit des mots
qui les roule et luit
(Annie Salager)
Posted in poésie | Tagué: (Annie Salager), aimer, avoir, écraser, blé, blesser, champ, chant, désir, doigt, enrichir, féminin, insatiable, luire, main, matin, mot, nuit, oiseau, ombre, opacité, oubli, ouvert, pauvreté, retenir, reverdir, rivière, rouler, s'ignorer, saison, se soucier, sourire, tuer, viril, voler | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 1 novembre 2018
Posted in poésie | Tagué: (Georges Pérec), enrichir, se souvenir, vocabulaire | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 février 2018
Robert Desnos
L’ÉPITAPHE
J’ai vécu dans ces temps et depuis mille années
Je suis mort. Je vivais, non déchu mais traqué.
Toute noblesse humaine étant emprisonnée
J’étais libre parmi les esclaves masqués.
J’ai vécu dans ces temps et pourtant j’étais libre.
Je regardais le fleuve et la terre et le ciel
Tourner autour de moi, garder leur équilibre
Et les saisons fournir leurs oiseaux et leur miel.
Vous qui vivez qu’avez-vous fait de ces fortunes ?
Regrettez-vous les temps où je me débattais ?
Avez-vous cultivé pour des moissons communes ?
Avez-vous enrichi la ville où j’habitais ?
Vivants, ne craignez rien de moi, car je suis mort.
Rien ne survit de mon esprit ni de mon corps.
(Robert Desnos)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Robert Desnos), année, épitaphe, équilibre, ciel, commun, corps, craindre, cultiver, déchu, emprisonné, enrichir, esclave, esprit, fleuve, fortune, fournir, garder, humain, libre, masque, miel, moisson, mort, noblesse, oiseau, regarder, regretter, saison, se débattre, survivre, temps, terre, tourner, traqué, ville, vivant, vivre | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 5 février 2018
Illustration: Hans Baldung
En disant « J’ai réglé mes comptes avec la vie »,
je veux dire : l’éventualité de la mort est intégrée à ma vie ;
regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie,
c’est élargir la vie.
A l’inverse, sacrifier dès maintenant à la mort un morceau de cette vie,
par peur de la mort et refus de l’accepter,
c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée,
méritant à peine le nom de vie.
Cela semble un paradoxe :
en excluant la mort de sa vie on se prive d’une vie complète
et en l’y accueillant on élargit et on enrichit sa vie.
(Etty Hillesum)
Posted in méditations | Tagué: (Etty Hillesum), accepter, accueillir, élargir, éventualité, complet, compte, enrichir, exclure, garder, intégrer, inversé, mériter, meilleur, morceau, mort, moyen, mutilé, nom, paradoxe, peur, régler, refus, regarder, sacrifier, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 octobre 2015
Les étoiles accrochent des prénoms aux branches des pommiers
Les vergers défient les plus belles couleurs des grandes peintures.
Nous sommes les créateurs de la glaise.
Les formes cavalent les rêves à la poursuite de la réalité.
Ce moment où je t’ai approchée de travers
À cause de l’ouragan,
Et le cyclone emportait nos paniers à provisions.
Cours vite petit homme aux jambes de géant
Aux paroles d’or qui enrichissent la pauvreté apparente des blouses.
La poésie est l’orfèvrerie des damnés
Et nous sommes les poètes du matin (…)
(Yvon Le Men)
Posted in poésie | Tagué: (Yvon Le Men), accrocher, étoile, blouse, branche, couleur, créateur, cyclone, damné, défier, emporter, enrichir, géant, glaise, or, orfèvrerie, ouragan, panier, pauvreté, peinture, poète, poésie, pommier, poursuite, prénom, réalité, rêve, verger | Leave a Comment »