Posts Tagged ‘épanouir’
Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2023

Les mains des jeunes gens,
ayant reçu la sueur de l’extrême cime
de la roche des seins brûlants,
descendaient jusqu’aux lacs des ombilics profonds,
aussi beaux que des lotus épanouis.
« Elle pourrait tenir, se disaient-ils,
tout entière dans une seule main ! »
et suivant cette pensée,
les bien-aimés de prendre la taille des femmes
aux charmants sourcils
avec des mains dont les doigts s’étendaient
comme des rangées de vagues,
roulant autour d’elles.
(Mâgha) (VIIe siècle)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Mâgha), autour, épanouir, beau, bien-aimé, brûler, charmant, cime, descendre, doigt, elle, entier, extrême, femme, jeunes gens, lac, lotus, main, ombilic, pensée, prendre, profond, rangée, recevoir, roche, rouler, s'étendre, sein, sourcil, sueur, suivre, taille, tenir, vague | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 décembre 2022

Illustration
Je te confie vieux désert
La soif des caravanes illustres
Dans la traversée des fièvres solennelles
Sans armatures remèdes à la félonie
Les poitrines indifférentes à l’opprobre
Ouvertes et hospitalières
Sous le soleil sans monopole
Les aigles en provenance des plateaux
Comme des pléthores épanouies
Dis vieux désert
Combien de dunes résistantes à l’ossature
Dois-tu remuer
Pour libérer la tempête de son dû
Combien d’années dois-tu nourrir
Pour alléger la rose de sable
De son silence de verre
(Tahar Bekri)
Recueil: Je te nomme Tunisie
Editions: Al Manar
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Tahar Bekri), aigle, alléger, année, armature, épanouir, caravane, combien, confier, désert, dune, félonie, fièvre, hospitalier, illustre, indifférent, libérer, monopole, nourrir, oppobre, ossature, ouvert, plateau, pléthore, poitrine, provenance, résistant, remède, remuer, rose des sables, silence, soif, soleil, solennel, tempête;dû, traversée, verre, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2022

Sur les eaux de l’esprit
La lune paisiblement s’épanouit.
Qu’une vague les trouble
Elle pénètre jusqu’au fond
Et la boue devient lumière.
(Dôgen)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Dôgen), épanouir, boue, devenir, eaux, esprit, fond, lumière, lune, paisiblement, pénétrer, troubler, vague, zazen | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 septembre 2020

Sitôt épanouies
et sitôt tombées les fleurs
du champ de pavots
(Sanka)
Recueil: Friches
Traduction: René Sieffert
Editions: Verdier poche
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in haïku, poésie | Tagué: (Sanka), épanouir, champ, fleur, pavot, sitôt, tomber | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 juillet 2020

Plein air
Ta chevelure, éparpillée,
Enonde et coule en l’herbe verte
Comme un ruisseau clair sablé d’or;
Et, sur ta gorge mi-couverte,
Un vague rayon danse ou dort;
Distraitement, lèvre entr’ouverte,
Tu ris au ciel par la feuillée…
Ô douce chose printanière,
Ô jeune femme, ô fleur superbe,
Épanouis ta nudité
Royale emmi tes soeurs de l’herbe;
L’inconsciente vanité
Rutile sur ta lèvre acerbe
Et rayonne dans ta crinière.
Reste ainsi : l’ombre violette
Se joue aux roses plis des hanches;
Ouvre tes grands yeux puérils
Où rit l’orgueil de tes chairs blanches…
Oh, fut-il en d’autres avrils
Pareille fête sous les branches?
Et qu’elle est vaine la palette!
(Francis Vielé-Griffin)
Illustration: Annabelle Verhoye
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Francis Vielé-Griffin), épanouir, branche, chevelure, ciel, fête, femme, gorge, lèvre, nudité, palette, rayon, rire, rose, ruisseau, vaine, vanité | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 mars 2020

Comme toujours,
S’épanouissent les fleurs de cerisiers
De mon village natal,
Leur couleur est identique
Chaque printemps.
(Dôgen)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Dôgen), épanouir, cerisier, comme toujours, couleur, fleur, identique, inconcevable, natal, printemps, village | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2018

SONGE ENFANTIN
Une claire nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
— mon âme était toute lumière,
aujourd’hui elle est toute brume;
et mes cheveux n’étaient
pas noirs encore —
la plus jeune fée
m’emmena dans ses bras
à la fête joyeuse
qui flambait sur la place.
Sous le crépitement
des lampions,
l’amour tissait
l’écheveau des danses.
Et dans cette nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
la fée la plus jeune
baisait mon front…
et de sa main jolie
me disait son adieu…
Tous les rosiers
livraient leurs parfums;
l’amour épanouissait
toutes les amours.
(Antonio Machado)
Recueil: Champs de Castille précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes et suivi de Poésies de la guerre
Traduction: Sylvie Léger et Bernard Sesé
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), adieu, allégresse, amour, âme, écheveau, épanouir, baiser, bras, brume, cheveux, clair, crépitement, danse, emmener, enfantin, fée, fête, front, jeune, joli, joyeux, lampion, livrer, lumière, lune, main, noir, nuit, parfum, rêve, rosier, songe | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2018

Le melon
(extraits)
Quelle odeur sens-je en cette chambre ?
Quel doux parfum de musc et d’ambre
Me vient le cerveau réjouir
Et tout le coeur épanouir ?
Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase :
Ces belles fleurs qui, dans ce vase,
Parent le haut de ce buffet,
Feraient-elles bien cet effet ?
A-t-on brûlé de la pastille ?
N’est-ce point ce vin qui pétille
Dans le cristal, que l’art humain
A fait pour couronner la main
Et d’où sort, quand on en veut boire,
Un air de framboise à la gloire
Du bon terroir qui l’a porté
Pour notre éternelle santé ?
Non, ce n’est rien d’entre ces choses,
Mon penser, que tu me proposes.
Qu’est-ce donc ? je l’ai découvert
Dans ce panier rempli de vert :
C’est un MELON, où la nature,
Par une admirable structure,
A voulu graver à l’entour
Mille plaisants chiffres d’amour,
Pour claire marque à tout le monde
Que, d’une amitié sans seconde,
Elle chérit ce doux manger
Et que, d’un souci ménager,
Travaillant aux biens de la terre,
Dans ce beau fruit seul elle enserre
Toutes les aimables vertus
Dont les autres sont revêtus.
… Ha ! Soutenez-moi, je me pâme,
Ce morceau me chatouille l’âme ;
Il rend une douce liqueur
Qui me va confire le coeur ;
Mon appétit se rassasie
De pure et nouvelle ambroisie,
Et mes sens, par le goût séduits,
Au nombre d’un sont tous réduits.
(Marc-Antoine Girard de Saint-Amant)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Marc-Antoine Girard de Saint-Amant), ambroisie, amour, épanouir, boire, chérir, coeur, enserrer, extase, fruit, graver, liqueur, manger, melon, nature, odeur, parfum, pétiller, plaisant, plaisanterie, pure, se pâmer, soutenir, vertu, vin | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2018

Unité
Par-dessus l’horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l’heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d’un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l’avoine folle,
Blanche épanouissait sa candide auréole ;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l’éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j’ai des rayons aussi !» lui disait-elle.
(Victor Hugo)
Découvert ici: https://eleonoreb.wordpress.com/
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), astre, auréole, azur, éclos, épanouir, éternel, candide, champ, fixement, fleur, horizon, humble, immortel, infini, lumière, marguerite, mur, rayon, regarder, se pencher, soleil, splendeur, terre, unité | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 30 juin 2018

Illustration: ArbreaPhotos
L’ÉTANG
Autоur de la blessure, la couronne de roseaux.
L’humidité, la corrosion,
reflète le soleil en gris.
Des araignées vont sur l’eau.
Le miracle (encore en suspens)
ne renouvelle aucune onde.
La blessure guérit-elle,
se dessèche-t-elle ?
Qui donne sa chair,
ses muscles,
soi-même, en victime ?
Toi seul ?
Qui exorcisera l’étang,
cette face de crapaud
qui te regarde fixement ?
Pour у faire épanouir ton visage,
ton jardin,
le bonheur de mille fleurs :
« considérer une vie
plein dе deuils, »
comme un cri en quête de joie.
***
DER TEICH
Um die Wunde das Schilfband.
Das Feuchte, Ätzende,
spiegelt die Sonne grau.
Spinnen gehen über das Wasser.
Das Wunder (das noch aussteht)
wiederholt keine Welle.
Heilt die Wunde,
trochnet sie aus ?
Wer gibt sein Fleisch,
seine Muskeln,
sich, das Opfer ?
Du allein ?
Wer vertreibt den Teich,
das Krötengesicht,
das dich anstarrt?
Dass darüber dein Gesicht wächst,
dein Garten,
das Glück tausender Blumen:
» zurückzublicken auf ein Leben
voller Verluste «,
wie ein Schrei nach Freude.
(Alfred Kolleritsch)
Recueil: La conspiration des mots
Traduction: Françoise David-Schaumann et Joël Vincent
Editions: Atelier la Feugraie
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Alfred Kolleritsch), araignée, épanouir, étang, blessure, bonheur, chair, couronné, crapaud, cri, deuil, donner, eau, en suspens, exorciser, face, fixement, fleur, guérir, humidité, jardin, joie, miracle, muscle, onde, quête, regarder, renouveler, roseau, seul, soleil, victime, vie, visage | Leave a Comment »