Posts Tagged ‘épouvanter’
Posted by arbrealettres sur 8 juin 2023

Illustration: Maureen Wingrove alias Diglee
Je suis nue
Et la mort chante.
Je suis nue sous mes cheveux déployés
Et tes yeux impurs cernés d’émail
Me découvrent.
Je suis nue
Et le noir illimité de minuit
M’épouvante
Car mes rêves enchâssés dans ma tête charnue
Abdiquent
Et la mort chante…
(Joyce Mansour)
Recueil: Je serai le FEU (Diglee)
Editions: La ville brûle
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Posted in poésie | Tagué: (Joyce Mansour), abdiquer, émail, épouvanter, cerner, chanter, charnu, cheveux, découvrir, déployer, enchâsser, illimité, impur, minuit, mort, noir, nu, rêve, tête | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 février 2023

Des yeux de ma dame s’envole
une lumière si belle que lorsqu’elle apparaît
on voit des choses qu’on ne peut décrire
pour leur noblesse et pour leur nouveauté ;
et de ses rayons pleut sur mon coeur
une telle peur qu’elle me fait trembler
et dire : « Ici je ne veux jamais revenir » ;
mais bientôt je perds toutes mes forces :
et je reviens là où je suis vaincu,
réconfortant mes yeux épouvantés,
qui ont d’abord senti cette grande valeur.
Quand j’arrive, hélas, ils sont clos ;
le désir qui les mène ici est éteint :
qu’Amour pourvoie donc à ma survie.
***
De gli occhi de la mia donna si move
un lume si gentil che, dove appare,
si veggion cose ch’uom non pò ritrare
per loro altezza e per for esser nove :
e de’ suoi razzi sovra ‘1 meo cor piove
tanta paura che mi fa tremare
e dicer : « Qui non voglio mai tornare » ;
ma poscia perdo tutte le mie prove :
e tornomi colà dov’io son vinto,
riconfortando gli occhi päurusi,
che sentier prima questo gran valore.
Quando son giunto, lasso, ed e’ son chiusi ;
lo disio che li mena quivi è stinto :
però proveggia a lo mio stato Amore.
(Dante)
Recueil: Rimes
Traduction: Jacqueline Risset
Editions: Flammarion
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Posted in poésie | Tagué: amour, apparaître, arriver, épouvanter, éteindre, beau, chose, clos, coeur, dame, Dante, décrire, désir, force, hélas, jamais, lumière, mener, noblesse, nouveauté, perdre, peur, pleuvoir, pouvoir, rayon, réconforter, revenir, s'envoler, sentir, survie, trembler, vaincu, valeur, voir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 janvier 2023

Illustration
TERRASSE
De ma terrasse
J’ai regardé la terre
Épouvantée
Par ses razzias
Ses bains de sang
De ma terrasse
J’ai regardé la terre
Éblouie
Par ses prodiges
Ses surgissements
Depuis je glisse
Des ombres à l’éclat
Je navigue
Entre arc-en-ciel
Clartés et soupçons.
(Andrée Chedid)
Recueil: L’Étoffe de l’univers
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), arc-en-ciel, éblouir, éclat, épouvanter, bain, clarté, glisser, naviguer, ombre, prodige, razia, regarder, sang, soupçon, surgissement, terrasse, terre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2020

Tiris
Je veux fuir du ventre
de cette nuit étrangère,
dormir d’un sommeil sans printemps retardés,
sans clauses de pardon suspendues,
et me réveiller dans ton ventre, Tiris.
Épouvanter la solitude avec un éventail
de vers que ton immensité inspire.
Vider mon âme dans la bonté de ton âme,
retraverser la mémoire de l’univers
dans la poésie de tes paysages,
écouter l’écho de tes montagnes,
la gloire de l’enfance du monde,
le galop d’une caravane sur la face cristalline
de tes plaines,
et sentir la paix que les dieux en leur bonté gravèrent
sur ton visage.
Ton visage de mer où les vagues se figent.
(Luali Lehsan)
Recueil: 120 nuances d’Afrique
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Luali Lehsan), âme, écho, écouter, épouvanter, étranger, éventail, bonté, caravanr, clause, cristallin, Dieu, dormir, enfance, face, fuit, galop, gloire, graver, immensité, inspirer, mémoire, mer, monde, montagne, nuit, paix, pardon, paysage, plaine, poésie, printemps, retarder, retraverser, se figer, se réveiller, sentir, solitude, sommeil, suspendre, univers, vague, ventre, vers, vider, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 juin 2020

TU ME REPROCHES…
Tu me reproches d’effleurer ta lèvre à peine
Comme un vent caressant les feuilles en chemin
Et d’enfoncer ensuite avidement mes mains
Dans la terre vers les racines qui l’étreignent.
J’aime bien le feuillage au murmure enivrant,
Pourtant c’est la racine que je lui préfère :
Elle, qui n’a pas le baiser de la lumière,
Transmet à l’arbre son frisson en gémissant.
Ce qui se passe en nous, en nos jeux passionnés,
Certes ni toi ni moi nous ne le savons guère;
Mais je comprends que tu voudrais te dominer,
Pour ne pas me céder m’être plus étrangère.
Une force inconnue et qu’on ne peut soumettre
Nous couche tous les deux au sol et nous pénètre.
Notre amour, ce frère jumeau de la folie,
Etait un feu, c’était un immense incendie.
Et, sachant bien qu’il ne pouvait que nous détruire,
Qu’à ce maudit éclatement aucun de nous
Ne saurait échapper, comme dans la forêt
En flammes, sans aucun espoir de se sauver,
Toutes les bêtes vont périr épouvantées,
Hurlant et s’entre-déchirant, luttant à mort,
Cherchant en vain de quel côté prendre la fuite,
Alors que sur les eaux passe un courant de feu —
Nous deux, serrés l’un contre l’autre, restons là,
Ainsi que dans un conte, ne comprenant rien.
Nous avons mis le feu au bois de la sagesse
Et brûlons vifs, dans les flammes, dans la fumée.
(Mihai Beniuc)
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Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2019

Illustration: Gilbert Garcin
LA NUIT TOUJOURS
Ma vie aride
s’étend
épouvantée davantage d’elle-même
Dans un
infini
qui me foule et
me presse avec son
toucher frêle
(Giuseppe Ungaretti)
Recueil: Vie d’un homme Poésie 1914-1970
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 23 novembre 2018

Illustration: Alex Alemany
Les Soeurs de Charité
Le jeune homme dont l’oeil est brillant, la peau brune,
Le beau corps de vingt ans qui devrait aller nu,
Et qu’eût, le front cerclé de cuivre, sous la lune
Adoré, dans la Perse, un Génie inconnu,
Impétueux avec des douceurs virginales
Et noires, fier de ses premiers entêtements,
Pareil aux jeunes mers, pleurs de nuits estivales,
Qui se retournent sur des lits de diamants ;
Le jeune homme, devant les laideurs de ce monde,
Tressaille dans son coeur largement irrité,
Et plein de la blessure éternelle et profonde,
Se prend à désirer sa soeur de charité.
Mais, ô Femme, monceau d’entrailles, pitié douce,
Tu n’es jamais la Soeur de charité, jamais,
Ni regard noir, ni ventre où dort une ombre rousse,
Ni doigts légers, ni seins splendidement formés.
Aveugle irréveillée aux immenses prunelles,
Tout notre embrassement n’est qu’une question :
C’est toi qui pends à nous, porteuse de mamelles,
Nous te berçons, charmante et grave Passion.
Tes haines, tes torpeurs fixes, tes défaillances,
Et les brutalités souffertes autrefois,
Tu nous rends tout, ô Nuit pourtant sans malveillances,
Comme un excès de sang épanché tous les mois.
– Quand la femme, portée un instant, l’épouvante,
Amour, appel de vie et chanson d’action
Viennent la Muse verte et la Justice ardente
Le déchirer de leur auguste obsession.
Ah ! sans cesse altéré des splendeurs et des calmes,
Délaissé des deux Soeurs implacables, geignant
Avec tendresse après la science aux bras almes,
Il porte à la nature en fleur son front saignant.
Mais la noire alchimie et les saintes études
Répugnent au blessé, sombre savant d’orgueil ;
Il sent marcher sur lui d’atroces solitudes
Alors, et toujours beau, sans dégoût du cercueil,
Qu’il croie aux vastes fins, Rêves ou Promenades
Immenses, à travers les nuits de Vérité
Et t’appelle en son âme et ses membres malades
0 Mort mystérieuse, ô soeur de charité.
(Arthur Rimbaud)
Recueil: Rimbaud Cros Corbière Lautréamont Oeuvres Poétiques complètes
Traduction:
Editions: Robert Laffont
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Posted in poésie | Tagué: (Arthur Rimbaud), adoré, alchimie, aller, alme, altérer, appeler, atroce, aveuglé, âme, épouvanter, éternel, beau, bercer, blessure, brillant, brutalité, calme, cercueil, charité, charmant, corps, défaillance, désirer, diamant, douceur, doux, embrassement, en fleur, entrailles, femme, front, génie, haine, impétueux, implacable, jeune homme, laidir, lit, lune, malade, malveillance, mamelle, mer, mort, mystérieux, nature, nu, nuit, oeil, ombre, passion, pitié, profond, question, regard, soeur, solitude, splendeur, tendresse, torpeur, tressaillir, vérité, ventre, virginal | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 avril 2018

<LA FAUSSE VEUVE
Etincelante de rosée, la rue est un torrent desséché, un
squelette de cailloux nus et gris. Première et seule, une femme
s'avance dans l'ombre qui serpente sur le sable étoilé par les
oiseaux, de cristaux vides, de signes noirs et légers. Son coeur
est amer comme un déluge. Elle détourne les yeux des chambres
où les amants reposent, bercés par le clapotis du plaisir.
Elle est jeune et sa gorge fine, très blanche, serrée entre les
dents du corsage comme un fruit chaud et pesant, se soulève
quand elle pense à son mari fou qui, toute la journée, trace sur
les murs de sa cellule, loin des hommes, loin de la terre, de
toutes les fleurs de la terre, des fougères géantes et des dessins
obscènes que le médecin-chef vient admirer après sa visite, en
attendant l'heure de l'apéritif.
Le soleil dore sa nuque, ses épaules rondes, pétries de l'argile
chaude de la création, et force les serrures de son corps. Eblouie
par les lourds sexes de pierre qui rêvent dans sa mémoire,
elle marche entourée de flammes. Son sang affolé bat jusqu'aux
plus hautes feuilles du grand arbre de feu qui incendie ses
veines. La sueur mouille ses flancs, sa taille où le désir creuse
un petit pli, un bourrelet de chair nacrée. A chaque pas, elle
déplace cette nuée ardente qui la brûlera jusqu'à la fin des jours,
jusqu'à la fin de cette vie qu'elle croyait sans surprises et qui,
soudain, l'épouvante.
(Albert Ayguesparse)
Illustration: Jean-Claude Forez
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Posted in poésie | Tagué: (Albert Ayguesparse), affolé, amant, amer, apéritif, ardent, argile, épouvanter, étoile, brûler, caillou, cellule, chair, chambre, chaud, clapotis, coeur, corsage, déluge, désir, femme, flanc, fleur, fou, fougère, fruit, gorge, incendier, jeune, nuée, nuque, oiseau, ombre, plaisir, rosée, sable, sang, sexe, signe, soleil, squelette, sueur, veuve | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 avril 2018

UNE JOURNÉE BIEN REMPLIE
(Extraits)
Beauté, ce grand espace tout noir
Où l’homme s’avance les yeux fermés
Un bouquet de coquelicots jeté sur l’épaule
Ce mauvais air qu’on souffle sur les âmes
Le bruit des songes qui épouvante le monde
Jamais ne me feront oublier, Beauté,
Ton regard trop brillant, ta gorge blanche, tes bras.
La terre me retient d’une main tremblante
Car la mort est un dur voyage pour l’homme seul
Quand Dieu se fait vieux
Et n’est plus fidèle aux rendez-vous qu’il donne.
Déjà le radeau de la chance se soulève
Le vent de la chance tourne
L’abîme me prend par le bras, l’abîme
Me fait la courte échelle pour toucher
L’enclume des batailles luisante d’usure
Au fond du ciel tout bleu dans son auge
Dans sa perfection de ciel distrait et pur
Qui perd comme un gant une saison pour une autre.
Encore un peu de sang
Et la première violette charbonne
Sur l’obscure patience des forçats
Porteurs de chaînes dans le matin d’été
Lâchant leur salive noire entre deux jurons
La résine tiède des lèvres
Une goutte et puis une goutte encore
Dans la morsure du fer
Une goutte entre les dents de la lime
Une goutte pour creuser les ténèbres.
Il donne encore un peu de sang
Une goutte et puis une autre goutte
Pour étouffer la poussière d’orage
Qu’on avale à la fin d’un long jour de feu
Et la vie se démène autour des chevilles nues
Le soleil rit dans les montagnes pleines de pavots jaunes
Au-delà des mauvaises herbes où brillent
Les outils, les colonnes du silence.
Donne encore un peu de sang
Et cela fera une journée bien remplie.
(Albert Ayguesparse)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 13 avril 2018

LES MENDIANTS
Les jours d’hiver quand le froid serre
Le bourg, le clos, le bois, la fange,
Poteaux de haine et de misère,
Par l’infini de la campagne,
Les mendiants ont l’air de fous.
Dans le matin, lourds de leur nuit,
Ils s’enfoncent au creux des routes,
Avec leur pain trempé de pluie
Et leur chapeau comme la suie
Et leurs grands dos comme des voûtes
Et leurs pas lents rythmant l’ennui ;
Midi les arrête dans les fossés
Pour leur repas ou leur sieste ;
On les dirait immensément lassés
Et résignés aux mêmes gestes ;
Pourtant, au seuil des fermes solitaires,
Ils surgissent, parfois, tels des filous,
Le soir, dans la brusque lumière
D’une porte ouverte tout à coup.
Les mendiants ont l’air de fous.
Ils s’avancent, par l’âpreté
Et la stérilité du paysage,
Qu’ils reflètent, au fond des yeux
Tristes de leur visage ;
Avec leurs hardes et leurs loques
Et leur marche qui les disloque,
L’été, parmi les champs nouveaux,
ils épouvantent les oiseaux ;
Et maintenant que Décembre sur les bruyères
S’acharne et mord
Et gèle, au fond des bières,
Les morts,
Un à un, ils s’immobilisent
Sur des chemins d’église,
Mornes, têtus et droits,
Les mendiants, comme des croix.
Avec leur dos comme un fardeau
Et leur chapeau comme la suie,
Ils habitent les carrefours
Du vent et de la pluie.
Ils sont le monotone pas
— Celui qui vient et qui s’en va
Toujours le même et jamais las —
De l’horizon vers l’horizon.
Ils sont l’angoisse et le mystère
Et leurs bâtons sont les battants
Des cloches de misère
Qui sonnent à mort sur la terre.
Aussi, lorsqu’ils tombent enfin,
Séchés de soif, troués de faim,
Des famines qui exterminent :
Moutons dont la fatigue à tout caillou ricoche,
Boeufs qui meuglent vers la mort proche,
Vaches lentes et lourdes
Aux pis vides comme des gourdes.
Ainsi s’en vont bêtes et gens d’ici,
Par le chemin de ronde
Qui fait dans la détresse et dans la nuit,
Immensément, le tour du monde,
Venant, dites, de quels lointains,
Par à travers les vieux destins,
Passant les bourgs et les bruyères,
Avec, pour seul repos, l’herbe des cimetières,
Allant, roulant, faisant des noeuds
De chemins noirs et tortueux,
Hiver, automne, été, printemps,
Toujours lassés, toujours partant
De l’infini pour l’infini.
Tandis qu’au loin, là-bas,
Sous les cieux lourds, fuligineux et gras,
Avec son front comme un Thabor,
Avec ses suçoirs noirs et ses rouges haleines
Hallucinant et attirant les gens des plaines,
C’est la ville que la nuit formidable éclaire,
La ville en plâtre, en stuc, en bois, en fer, en or,
— Tentaculaire.
(Emile Verhaeren)
Illustration: David Teniers
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