
Avec sa fougue végétale
La campagne à l’horizon bleu
Aura rejoint la mer étale
Que le soir ombre peu à peu.
(Jean-Baptiste Besnard)
Posted by arbrealettres sur 27 août 2020
Avec sa fougue végétale
La campagne à l’horizon bleu
Aura rejoint la mer étale
Que le soir ombre peu à peu.
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted by arbrealettres sur 30 mars 2019
les seins poudrés de la lumière
parmi les plis de robe
du parfum
les velours rebroussés
savants de nos salives difficiles
avant le mot
puis le tronc de la chaleur
s’abat
coupé d’un souffle
sous la caresse
ton corps
juste l’onde étale
après la grande gondole
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 juin 2018
Illustration: Céline Roussin
NOIR
Parfois des choses
À l’étale de la nuit
Sont reprises par l’avide attraction
La chute est limitée
Le plancher résiste
Mais du puits de l’enfance
Tu remontes un seau de peur
(Alain Lance)
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Posted by arbrealettres sur 6 mai 2018
je ne sais pas qui je suis
je viens de terres très lointaines
tant de sangs en moi sont tourmentés
mon grand-père était oriental
et j’ai on me l’a dit une aïeule juive
je ne sais pas qui je suis
mes lèvres n’acceptent jamais les lèvres présentes
je sais qu’il doit exister des lèvres meilleures
je ne sais pas où
là-bas
et mes lèvres sont tendues vers les inexistences
toujours
ils m’ont dit
votre marche est indolente
vos paroles ont des lenteurs chantantes
elles sont toutes de douceur
ils m’ont dit aussi
avec leurs yeux déchirés d’amertume
vous avez des sursauts cruels
vous étranglez les cœurs avec vos dents ardentes
et votre inconscience est terrible
je ne sais pas
j’ai parfois des yeux qui ne sont plus les miens
je viens de terres si lointaines
et tant de races tant de passions jouent en moi
mon grand-père était oriental
mon aïeule on me l’a dit était une juive
qui avait des yeux merveilleux
mes yeux sont pleins d’horizons dorés
j’ai mes mains lourdes de tendresse
sans cesse
mon corps appelle les corps
et je n’ai jamais trouvé
celle des mains douces et de mes rêves fervents
je vais incliné vibrant vers d’incertaines beautés
parfois m’a serré le désir du vulgaire
et mes contradictions sont immenses
parce que mes yeux sont noirs
frissonnant de sensualités profondes
parce que ma peau est brune
l’on me demande d’où je viens
et qui je suis
je sais que je viens de terres très lointaines
là les mers sont couleur de beau ciel
les soirs elles pleurent d’étranges agonies
en des couleurs qui ont déteint dans mon âme
je ne sais pas les chanter
mais elles sont berçantes et nostalgiques
comme mes mers étales
je sais que je viens de très loin
mais je ne sais pas qui je suis
mes solitudes et mes absences incomparables
ne me l’ont jamais appris
(Guy Lévis Mano)
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Posted by arbrealettres sur 12 février 2018
— Regarde l’oiseau voler,
tes yeux s’emparent de son vol,
plus sûrement que ta main,
si elle tenait l’oiseau ;
Regarde la mer étale,
tes yeux s’emparent de sa couleur,
plus sûrement qu’un seau d’enfant,
s’il le remplissait d’eau ;
Regarde la rose s’ouvrir,
tes narines s’emparent de son parfum
plus sûrement que la serre
où la fleur se cultive ;
Qui détient ne tient rien,
qui libère s’empare,
le vent est plus dans les cheveux qu’il mêle
que dans le ballon qu’il gonfle ;
(Yves Mabin Chennevière)
Recueil: Variations du sensible
Traduction:
Editions: De la Différence
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Posted by arbrealettres sur 28 janvier 2018
Illustration: ArbreaPhotos
Ye-yin-men
Pluie de printemps, abondante
Les berges sont teintes en vert tendre
Frôlant les saules arrive un couple de hérons
Bains et ébats dans la lumière nue…
Rideaux d’azur haut enroulés
Balustrade aux méandres sans fin
Nuages épars, eaux étales, arbres à la brume mêlés
Coeur minuscule, pensée infinie
(Wei Zhuang)
Posted in poésie | Tagué: (Wei Zhuang), abondant, arbre, arriver, azur, ébats, épars, étale, bain, balustrade, berge, brume, coeur, couple, eau, enroulé, frôler, haut, héron, infini, lumière, méandres, mêlé, minuscule, nu, nuage, pensée, pluie, printemps, rideau, saule, teint, tendre, vert | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 9 novembre 2017
Posted in poésie | Tagué: (Antoine Emaz), étale, lumière, trembler | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juin 2017
Il se souvient d’une île au ras du temps
la mer étale la lenteur d’années-lumière
Ni mouette ni remous dans la mémoire
Seul le large à la ronde
orbite immense de l’oubli
Insulaire sans âge
était-il sable ou sève
dans les moires du monde
était-il au milieu
des fables qui nous fondent
était-il dans l’adieu
Jusqu’à ce que
l’ancre qui rouille fasse crisser le bleu
(Jacqueline Saint-Jean)
Posted in poésie | Tagué: (Jacqueline Saint-Jean), années-lumière, étale, île, bleu, crisser, fable, lenteur, mémoire, mer, mouette, orbite, ras, remous, sable, sève | 2 Comments »