Posts Tagged ‘étriqué’
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2020

Invitation
Le vent et l’orage cinglant autour de moi,
je monte là-haut sur la montagne et la lande.
Qui veut me rejoindre ? Qui veut gravir les cimes avec moi ?
Traverser les torrents, tailler son chemin dans la neige ?
Ce n’est pas dans le cercle étriqué des cités
que j’habite, à l’étroit entre vos portes et vos murs ;
au-dessus de moi Dieu est bleu dans le ciel,
contre moi le vent et la tourmente se rebellent.
Ici dans mes domaines je joue avec la solitude,
de l’infortune je me suis fait une amie.
Qui veut vivre vaste ? Qui veut vivre libre ?
Qu’il grimpe ici sur les sommets battus par les vents.
Je suis le seigneur de la tempête et de la montagne,
je suis l’Esprit de liberté et de fierté.
Fort doit-il être et allié du danger,
qui partage mon royaume et marche à mes côtés
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2018
Inséparables
Pauvre corps
étriqué et mal foutu
]e te remercie de ton hospitalité
Tu pousses la tolérance
jusqu’au vice
J’en profite sans vergogne
Je t’use
et tu m’uses
Inséparables nous sommes
mais pas dupes
(Abdellatif Laâbi)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2017

Illustration: Alexandre Cabanel
Plus de ces sens bornés…
Plus de ces sens bornés, étroite solitude,
Vérité ou raison, plus de frein qui jugule,
Je suis la chose enfin, je vis bien au delà
De mon corps méprisable, étriqué, ridicule;
Je suis parmi l’éther la lune qui circule,
Le ruisseau, ciel errant, que la nuit constella.
Mon âme se répand comme une onde élargie
Et ma prison s’écroule à la tendre élégie
Des ramiers amoureux perdus au bord du ciel.
O Nature, que j’ai souffert dans cette geôle,
Mon coeur, il me fallait l’espace où l’on s’envole,
La terre qui m’accueille au limon maternel.
Il me fallait l’oubli vaste que tu prodigues,
Calme fleuve étendu sans berges et sans digues;
Il me fallait pour lit la douceur des lotus
Et pour chevet l’odeur féconde et primitive
De la vase et des joncs pourrissant sur la rive
Où mes tourments muets à jamais se sont tus.
(Marie Dauguet)
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Dauguet), accueillir, au-delà, âme, élargi, éther, étriqué, étroit, borne, calme, chevet, ciel, circuler, coeur, consteller, corps, douceur, errant, espace, fécond, fleuve, frein, geôle, jonc, juguler, limon, lit, lotus, lune, maternel, méprisable, muet, nature, nuit, odeur, onde, oubli, pourrir, primitif, prison, prodiguer, raison, ridicule, rive, ruisseau, s'écrouler, s'envoler, se répandre, se taire, sens, solitude, souffrir, tendre, terre, tourment, vase, vaste, vérité | Leave a Comment »