Posts Tagged ‘féminine’
Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021
L’Arbre
L’horizon à peine visible
Tremble de chaleur
Et s’habille de clarté
Les oiseaux s’ébouriffent
Dans la volupté des feuilles
Dont l’arbre se prosterne
Devant un toit hautain
Sous un ciel qui gesticule
Les herbes chantent
J’écoute le rire de la source
Qui coule avec un bruit de cailloux
Et je m’approprie l’espace
Qui m’est offert
Au fond du jardin
Un arbre solitaire frissonne sous la lune
Qui l’éclabousse
Et s’endort dans le froid
D’une nuit féminine.
(Jean-Baptiste Besnard)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Baptiste Besnard), arbre, écouter, cailloux, chaleur, chanter, ciel, féminine, frissonner, froid, gesticuler, herbe, horizon, lune, nuit, oiseau, rire, s'ébouriffer, s'endormir, se prosterner, source, trembler, volupté | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 5 août 2020
Retouche au cloître
prise au désir et mal enclose
le glissement du ciel novice
sous les arcades féminines
fait un scandale de la rose
(Daniel Boulanger)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 27 octobre 2019
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Eluard), écume, dessiner, féminine, friser, lâcher, oiseaux | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 24 février 2019
la solitude est féminine
(comme son nom l’indique)
elle est cette épouse éperdue
que jamais vraiment tu ne quittes
elle se tient au coin du feu
qui s’éteint dans la chambre basse
elle a les yeux clairs les mains bleues
des revenants de ton enfance
elle est là depuis ta naissance
elle est la fée au don précieux
qui pensive tient sa promesse
de veiller jusqu’au dernier soir
(Jean-Claude Pirotte)
Illustration: Fabienne Contat
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Claude Pirotte), éperdu, épouse, chambre, fée, féminine, feu, naissance, pensive, promesse, quitter, s'éteindre, soir, solitude, veiller | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 août 2018
Regains
Regains… tout le reste de la plaine est fauché;
Ce vague de l’esprit qui rôdait sur les chaumes
S’en ira balayé par le vent; le fantôme
De l’éternelle inquiétude est desséché.
Regains… je vais pouvoir nager dans le vert tendre
Des prairies, le fouillis des odeurs végétales,
Et lécher la rosée à même les pétales…
Regains… ne pas s’abandonner, mais tout comprendre.
Laisse couler en toi l’ambiance dorée;
Puisque le désir vient d’embrasser ces collines,
Caresse-les des mains : elles sont féminines,
Frémissantes, comme des vagues nacrées.
Où vas-tu, battant l’air divin avec fureur ?
Je te croyais gonflé de calme et d’espérance,
Mûri pour la sagesse et pour la renaissance…
— Peut-être la renaissance de la douleur…
(Patrice de La Tour du Pin)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Patrice de La Tour du Pin), ambiance, éternelle, balayer, caresser, chaumes, douleur, fantôme, fauché, féminine, fouillis, fureur, inquiétude, lécher, nager, rôder, regains, Renaissance, sagesse, tendre, vague | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 mai 2018
Beauté satine, yeux d’opaline
au cœur câline, caresse coquine.
Beauté marine, sirène malouine
marée mesquine sur ton corps dessine.
Beauté champêtre, liane de l’être
de naturel disparaître, en ton âtre brûle ton hêtre.
Beauté sablée, oasienne endiablée
amour désaltéré, comme vent, légèreté.
Beauté cité, soie rouge et maquillée
bord de ta vie, extrémité, artificielle et tamisée.
Femmes aimées, femmes oubliées,
femmes d’amour et d’amitié,
Souvenirs de vous, infinité !!!
(Eric Mercier)
Textes de Prisonniers: lecercledespoetesdetenus
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Posted by arbrealettres sur 7 mai 2018

Voici la forme féminine,
Elle exhale de la tête aux pieds un rayonnement divin,
Elle attire d’une ardente, d’une indéniable attirance,
Son haleine m’aspire comme si je n’étais qu’une vapeur sans poids,
tout s’efface excepté moi et elle,
Livres, art, religion, temps, la terre visible et solide,
et ce qu’on attendait du ciel ou redoutait de l’enfer,
tout cela maintenant, s’est consumé,
Des filaments fous, d’irrésistibles jaillissements sortent d’elle
la réponse de même irrésistible,
Chevelure, poitrine, hanches, souplesse des jambes,
mains nonchalantes qui retombent en s’égarant,
les miennes s’égarant trop,
Reflux mordu par le flux et flux mordu par le reflux,
chair d’amour qui se gonfle et délicieusement a mal,
Jets d’amour sans limites, limpides et chauds, énormes,
tremblante gelée d’amour, blanche éclosion, suc en délire,
Nuit du nouveau marié travaillant sûrement et doucement
dans l’aube étale,
Ondulant dans le jour qui consent et cède,
Perdu dans la fente du jour dont l’étreint l’odorante chair.
(Walt Whitman)
Illustration: Théodore Chassériau
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Posted by arbrealettres sur 11 décembre 2017

LES SECRETS DE L’ÉCRITURE
Je n’écris pas pour quelques-uns retirés sous la lampe
Ni pour les habitués d’une cité lacustre
Pour l’écolier attentif à son coeur
Non plus pour cet enfant paresseux qui sommeille
Entre mes bras depuis cent ans
Mais pour cet homme qui dépassé par l’orage
N’entend pas la rumeur terrestre de son sang
Ni l’herbe le flatter doucement au visage
J’écris pour divulguer ce qui vient des saisons
La neige pure ainsi qu’une main féminine
Et le pollen éparpillé sur les gazons
Aussi l’agneau qui fait le calme des montagnes
J’écris pour dépasser la crue noire du temps
Tandis que les oiseaux et les fleurs me précèdent
À cette auberge au bord du ciel où les passants
Trouvent des couches étoilées et des vaisselles
Pleines de fruits et des soleils encourageants
Mais reste au fond de moi le plus clair de ma vie
Qui ne supporte pas le poids de la parole
Ces mots d’amour qui ne seront jamais écrits
Et la lumière de mon coeur toujours plus haute
Aveuglante comme une poignée de sel gris.
(René Guy Cadou)
Recueil: Comme un oiseau dans la tête
Traduction:
Editions: Points
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (René Guy Cadou), agneau, amour, attentif, auberge, aveugler, écolier, écrire, écriture, étoile, bras, calme, cité, coeur, dépasser, divulguer, doucement, enfant, entendre, féminine, flatter, homme, lampe, lumière, montagne, mot, neige, orage, paresseux, parole, passant, poids, pollen, rumeur, saison, sang, secret, sel, sommeiller, supporter, terrestre, vaisselle, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 décembre 2017
Oui, des lèvres aussi, des lèvres savoureuses,
Mais d’une chair plus tendre et plus fragile encor,
Des rêves de chair rose à l’ombre des poils d’or
Qui palpitent légers sous les mains amoureuses.
Des fleurs aussi, des fleurs molles,
des fleurs de nuit,
Pétales délicats alourdis de rosée
Qui fléchissent, pliés sur la fleur épuisée
Et pleurent le désir, goutte à goutte, sans bruit.
Ô lèvres, versez-moi les divines salives,
La volupté du sang, la chaleur des gencives
Et les frémissements enflammés du baiser !
Ô fleurs troublantes, fleurs mystiques,
fleurs divines,
Balancez vers mon cœur, sans jamais l’apaiser,
L’encens mystérieux des senteurs féminines !
(Pierre Louÿs)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Pierre Louÿs), amoureuse, apaiser, balancer, chair, coeur, délicat, désir, divine, encens, féminine, fléchir, fleur, fragile, goutte, lèvres, léger, main, mystérieux, mystique, or, palpiter, poil, rêve, rose, salive, sang, savoureuse, senteur, tendre, troublante, volupté | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2017
![Koh Sang Woo 1978 - Korean photographer (2) [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/08/koh-sang-woo-1978-korean-photographer-2-1280x768.jpg?w=714&h=1017)
SUR CETTE TERRE
Caressant ton jeune corps ma main du même corps caressant
le monde, la terre entière, toute la création,
Sur le ciel la lune grêlée, Sahara de la voie
lactée ne me semblait ni lointaine, ni indifférente
à l’appel de mes bras
m’abandonnant à certain désespoir, à l’échelle
des dieux, je n’en menais pas large
mes pressentiments allaient au delà de tout, dépassant
les froides frontières, me menaient jusqu’où peut aller l’esprit
J’ai pu aussi me construire ma maison, demeure
d’ambiance féminine, plus durable que cette clarté
d’étoiles, dans son lit à sa fenêtre.
(Gyula Illyès)
Illustration: Koh Sang Woo
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Posted in poésie | Tagué: (Gyula Illyès), appel, étoile, bras, caresser, clarté, construire, corps, création, désespoir, esprit, féminine, fenêtre, frontière, lit, lointain, lune, main, maison, pressentiment, s'abandonner, terre | Leave a Comment »