Posts Tagged ‘femmes’
Posted by arbrealettres sur 14 avril 2020

Des gens de là-bas croient
à cette cité sous le Mékong
uniquement composée de femmes
ayant des filles avec un seul époux: le vent.
Elles apprennent pourtant
lettres et nombres.
De la surface
monte un refrain
de jeune apprentie
qui coud au fil noir sans un reste de jour
et mourra de vieillesse.
(Jean Follain)
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Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2017
Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.
C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.
Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.
A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux;
Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.
Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté;
La perle blanche, sans Ève,
Sans toi, ma fière beauté,
Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.
(Victor Hugo)
Illustration: Paul Delvaux
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Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), amour, âme, étincelles, baiser, bête, beauté, cailloux, charmer, couleur, diamant, enlaidie, femme, femmes, firmament, fuir, idéaliser, maladie, mystère, nuit, onde, parfum, rêve, saphir, terre, univers | 12 Comments »
Posted by arbrealettres sur 27 juin 2017
Je suis Jeanpierre
que sa mère oublia
près d’une fontaine.
Elle ne put jamais revenir.
Ca me ferait plaisir de la connaître, encore.
Il m’arrive de l’imaginer et de choisir parmi les femmes.
Pas celles, joviales, qui ont des enfants.
Mais les autres, les grandes dames
qui passent en voiture,
sans regarder.
Aussi la vendeuse de journaux
qui ne pouvait élever un enfant.
Tout ça c’est dans ma tête bien fermée
et nul ne peut entrer dans ma tête.
Sauf ma mère.
(Georges-L Godeau)
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Posted by arbrealettres sur 18 décembre 2016
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Shan Sa), cacher, chaude, femmes, peau | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 décembre 2016
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Nancy Huston), femmes, intérieur, savoir, soleil | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 26 mai 2016
L’unique peintre de ce bourg
repeignait la boutique austère
et fredonnait
quand de la gare s’en revenaient
les deux uniques voyageuses
indifférentes à cet amour
que mettait partout le printemps
mais il est des chants qui se poursuivent
et que nous ramène une brise.
O monde je ne puis te construire
sans ce peintre
et sans ces deux femmes.
(Jean Follain)
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), amour, bourg, boutique, brise, chant, construire, femmes, fredonner, gare, indifférente, peintre, printemps, ramener, repeindre, unique | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 19 janvier 2016

La poésie?
Elle est partout.
C’est cette couleur indéfinissable
que les hommes mettent dans les yeux des femmes
(Guy d’Arcangues)
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Posted in poésie | Tagué: (Guy d’Arcangues), couleur, femmes, indéfinissable, partout, poésie, yeux | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2016
Au cimetière à cailloux blancs
de la lointaine île
l’homme arrivé du continent
marche dans le vent
la terre ne semble pas tourner.
Aux abords des maisons tassées
des chairs de poisson sèchent.
Qui paie à boire encore
clame un marin
aux autres qui regardent la mer
accotés aux murs cimentés
tandis que passent
bonnes et mauvaises femmes
devant les filets enflammés
par la lumière étrange.
(Jean Follain)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), étrange, île, cailloux, cimetière, continent, femmes, filets, lumière, lumineuse, maison, mer, passer, poissons, terre | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 décembre 2015
Vers une pureté
Impossible et secrète,
J’ai beau chercher ma route
Dans un désert d’orgueil.
La terre me retient
Par ses boues, par ses lampes,
Par ses femmes trop lourdes,
Et fracasse mon vol.
Quand je m’élance en vain
Sur ces routes sans ombre,
La fraîcheur d’une voix,
L’humide d’un regard,
M’enlèvent tout espoir
Je redeviens les autres
Tout parqués dans le soir,
Soliloque bétail…
Ah, seins et lèvres moites
Vous ne saurez jamais
Ce que vous m’avez fait,
Pièges de la douceur.
(Maurice Fombeure)
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Posted in poésie | Tagué: (Maurice Fombeure), boue, désert, douceur, essor, femmes, fracasser, impossible, lèvres, orgueil, pièges, pureté, regard, route, seins, soliloque, terre | 1 Comment »