Le flamboyant sourit des caresses du ciel.
Il aspire à des étreintes plus violentes.
(Benoît Conort)
Posted by arbrealettres sur 1 décembre 2021
Le flamboyant sourit des caresses du ciel.
Il aspire à des étreintes plus violentes.
(Benoît Conort)
Posted in poésie | Tagué: (Benoît Conort), étreinte, caresse, ciel, flamboyant | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 juin 2021
J’aime ta lettre, plus douce que l’après-midi du Samedi
Et les vacances, ta parole de songe bleu.
La fragrance des mangues me monte à la nuque
Et comme un vin de palme un soir d’orage, l’arôme féminin des goyaves.
Les tempêtes suscitent les humeurs, le palais blanc s’ébranle dans ses assises de basalte
L’on est long à dormir, allongé sous la lampe sous la violette du Cap.
La saison s’est annoncée sur les toits aux vents violents du Sud-Ouest
Tendue de tornades, pétrie de passions.
Les roses altières les lauriers-roses délacent leurs derniers parfums
Signares à la fin du bal
Les fleurs se fanent délicates des bauhinias tigrées
Quand les tamariniers aux senteurs de citron allument leurs étoiles d’or.
Du ravin monte, assaillant mes narines, l’odeur des serpents noirs
Qui intronise l’hivernage.
Dans le parc les paons pavoisent, en la saison des amours.
Rutilent dessus les pelouses, pourpres princiers, les flamboyants
Aux coeurs splendides, et les grands canas d’écarlate et d’or.
M’assaillent toutes les odeurs de l’humidité primor-diale, et les pourritures opimes.
Ce sont noces de la chair et du sang — si seulement noces de l’âme, quand dans mes bras
Tu serais, mangue mûre et goyave ouverte, souffle inspirant ah ! haleine fraîche fervente…
J’aime ta lettre bleue, plus douce que l’hysope
Et sa tendresse, qui me dit que tu es m’amie.
(Léopold Sédar Senghor)
Posted in poésie | Tagué: (Léopold Sédar Senghor), aimer, allonger, allumer, altier, amie, amour, annoncer, après-midi, arome, assaillir, assise, âme, étoile, bal, basalte, blanc, bleu, bras, chair, citron, coeur, délacer, délicat, dormir, doux, féminin, flamboyant, fleur, fragrance, frais, goyaves, haleine, hivernage, humeur, humidité, hysope, introniser, lampe, laurier, lettre, mangue, monter, mur, narine, noce, noir, nuque, odeur, or, orage, palais, palme, paon, parc, parfum, parole, passion, pavoiser, pétrir, pourpre, pourriture, princier, ravin, rose, s'ébranler, saison, samedi, sang, se faner, senteur, serpent, soir, songe, splendide, susciter, tamarinier, tempête, tendre, tendresse, toit, tornade, vacances, vent, vin, violent, violet | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 août 2020
Sur le fuseau de nacre
Tendant le fil de soie,
Doigts souples commencez
L’envoûtante leçon !
Le flux et le reflux des mains,
Leurs gestes monotones
Comme si tu exorcisais
Je ne sais quel effroi solaire,
Lorsque ta large paume,
Pareille au coquillage flamboyant
Tantôt s’éteint, vers les ombres tombant,
Et tantôt disparaît dans le feu rose !
(Ossip Mandelstam)
Posted in poésie | Tagué: (Ossip Mandelstam), coquillage, disparaître, doigt, effroi, exorciser, feu, fil, flamboyant, flux, fuseau, leçon, monotone, nacre, paume, reflux, rose, soie, solaire, souple | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 juin 2020
Illustration: Jean-Gabriel Domergue
FRUCTIDOR
Velouté de pêche… sur un teint d’abricot…
Un charme rayonnant jusque dans ses prunelles !
La cerise rougit comme un coquelicot
Devant cette nature à la fraîcheur d’airelles.
Ses cheveux flamboyants, aux tons de mirabelle
Possèdent un toucher pareil au lait d’amande
Ses bras prêts à l’envol, telle une tourterelle
Ont la fragilité des raisins qui se fendent.
Dans la douceur du soir d’un automne annoncé
Elle promène ainsi sa beauté printanière
Offrant au monde entier comme une panacée
Sa jeunesse éclatante… et pourtant éphémère.
Au jardin d’Hespérides , elle était une fée
Sylphide vaporeuse… éclat de volupté…
Par le chant d’un zéphyr, joliment décoiffée
Cueillant les pommes d’or de l’Immortalité ! …
(Jacqueline Commard)
Posted in poésie | Tagué: (Jacqueline Commard), abricot, airelle, amande, éphémère, beauté, cerise, chant, charmé, cheveu, coquelicot, cueillir, envol, fée, flamboyant, immortalité, jardin, jeunesse, nature, pêche, pomme, prunelle, rougir, sylphide, toucher, tourterelle, velouté, volupté, zéphyr | 11 Comments »
Posted by arbrealettres sur 15 mai 2020
L’ÉTOILE QUI FLAMBE
Pierres lancées des hauteurs
nous nous écrasons. A quoi bon ?
Pour ne devenir, à coup sûr,
que de la boue au cimetière.
Et s’il doit en être ainsi
telle l’étoile qui flamboie
dans la flamme et le feu
de la chute éperdue
traversons donc brûlants,
flamboyants, projetés,
la fournaise du vide
que fut notre existence
et sans savoir la fin
qui attend notre vie
que celui qui a pu
la voir passer se dise :
qu’elle fut éblouissante !
(Gyula Illyès)
Posted in poésie | Tagué: (Gyula Illyès), éblouissante, éperdue, étoile, boue, brûlant, chute, cimetière, existence, feu, fin, flamber, flamboyant, flamboyer, flamme, fournaise, passer, pierre, s'écraser, savoir, vide | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 mars 2019
Je m’ensevelis dans le sable blanc
Comme les huîtres s’y engloutissent
pendant que pleurent les écrevisses
et se courbent les flamboyants
Dans le va-et-vient des lames
Je regarde le bleu de la mer
Où monte un doux Pater Noster
tandis qu’arrivent les rames
À l’ombre des cocotiers
au loin je vois naviguer les voiliers
quand sur le sable descend le soir
Au fur et à mesure au gré des flots
le sable blanc devient noir très noir
et l’univers se ferme sur mon visage
(Marie-Marcelle Ferjuste)
Posted in poésie | Tagué: (Marie-Marcelle Ferjuste), écrevisse, blanc, cocotier, engloutir, ensevelir, flamboyant, flot, huître, naviguer, noir, Pater Noster, pleurer, rame, sable, se fermer, va-et-vient, visage, voilier | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2019
La place et les orangers flamboyants
avec leurs fruits ronds et rieurs.
Tumulte de petits collégiens
qui sortent de l’école, en désordre,
emplissant l’air de la place ombragée
du tintamarre de leurs voix neuves.
Allégresse enfantine dans les recoins
des villes mortes!…
Et une part de nous, d’hier,
que nous voyons errer encore
dans ces vieilles rues!
(Antonio Machado)
Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), allégresse, école, enfantin, errer, flamboyant, fruit, hier, oranger, place, rieur, rue, tintamarre, tumulte, ville | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 août 2018
La place et les orangers flamboyants
avec leurs fruits ronds et rieurs.
Tumulte de petits collégiens
qui sortent de l’école, en désordre,
emplissant l’air de la place ombragée
du tintamarre de leurs voix neuves.
Allégresse enfantine dans les recoins
des villes mortes!…
Et une part de nous, d’hier,
que nous voyons errer encore
dans ces vieilles rues!
(Antonio Machado)
Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), air, allégresse, école, collégien, désordre, emplir, encore, enfantin, errer, flamboyant, fruit, mort, neuf, ombrage, oranger, place, recoin, rieur, rond, rue, sortir, tintamarre, tumulte, vieux, ville, voir, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 août 2018
Et toi, tu resteras avec ton amour impossible,
flamboyante, enflammée, chevauchant un cheval noir,
fille nue surgissant de la nuit sur la plage,
courant au son du galop, de la mer et du cœur,
et criant le nom de celui que tu aimes
avec une précision sauvage,
jusqu’à ce que tu crées des éclairs, des ténèbres,
et que l’abîme ouvre à tes pieds son magnifique gouffre
et que tout retourne au chaos primordial.
(Alejandra Pizarnik)
Posted in poésie | Tagué: (Alejandra Pizarnik), abîme, aimer, amour, éclair, chaos, cheval, chevaucher, coeur, courir, créer, crier, enflammé, fille, flamboyant, galop, gouffre, impossible, magnifique, mer, noir, nom, nu, nuit, ouvrir, pied, plage, précision, primordial, rester, retourner, sauvage, surgir, ténèbres | Leave a Comment »