Posts Tagged ‘flamboyer’
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2023

un matin d’été
cela flamboie et gronde
le ciel s’effondre
***

(François Berthier)
Hiroshima 6 août 1945 8h15 l’Explosion : ピカドン Pikadon
L’explosion nucléaire tue plus de 100 000 personnes.
Environ 30 000 mourront des suites des radiations
Recueil: Cent reflets du paysage Petit traité de haïkus (François Berthier)
Editions: Arléa
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Posted by arbrealettres sur 24 mars 2022

La guerre est en nous
avec ce feu qui nous hante
ces lueurs qui mordent
ces cris ces mots
à travers nos dents serrées
et toute cette colère qui flamboie
la guerre est en nous
puisque la mort
comme un trésor caché
repose attend se tait et pourrit…
(Philippe Soupault)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Philippe Soupault), attendre, colère, cri, dent, feu, flamboyer, guerre, hanter, lueur, mordre, mort, mot, pourrir, reposer, se taire, trésor | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 17 décembre 2021

Je regardais, au bord de la Néva,
Dans les vapeurs d’une brume glacée,
Resplendir la coupole dorée
Du grand géant Saint-Isaac.
Timidement les nuages se levaient
Sur le ciel nocturne, hivernal,
Dans un silence de mort le fleuve pâle
Luisait de ses eaux gelées.
Et j’ai songé, triste et silencieux,
Qu’en des pays de soleil brûlant,
La baie de Gênes en cet instant
Flamboyait de tous ses feux.
O toi, Nord, Nord-sorcier,
Suis-je donc par toi envoûté ?
Ou suis-je vraiment enchaîné
Au froid granit de tes contrées ?
Ah, si un souffle, en passant,
Doucement dans le soir incertain,
M’emportait, m’emportait au loin,
Là-bas, là-bas, vers le Sud brûlant…
(Fiodor Tiouttchev)
Recueil: POÈMES
Traduction: traduit du russe par Sophie Benech
Editions: Interférences
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Posted in poésie | Tagué: (Fiodor Tiouttchev), baie, bord, brûlant, brûler, brume, ciel, contrée, coupole, doré, doux, eau, emporter, enchaîner, envoûté, feu, flamboyer, fleuve, froid, géant, gelé, glacer, granit, hivernal, incertain, instant, là-bas, loin, luire, mort, Néva, nocturne, nuage, passer, pays, pâle, regarder, resplendir, se lever, silence, silencieux, soir, soleil, songer, sorcier, souffle, sud, timide, triste, vapeur | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 août 2021

UN ÉTERNEL ÉTAT DE RÊVE
plein du plus délicieux trop-plein de vie —
sans repos, — aux effrayantes douleurs au-dedans, dans l’âme.—
Flamboie, brûle, grandit pour devenir combat, —
spasme au coeur.
Soupeser — et, follement, bouge d’un désir brûlant. —
Impuissante est la torture de la pensée,
vaine pour atteindre des idées. —
Parle la langue du Créateur et donne. —
Démons ! Brisez la violence ! —
Votre langue, — vos signes, — votre puissance.
AUTOPORTRAIT
***
EIN EWIGES TRÄUMEN
voll süßesten Lebensi berschuß —
rastlos, — mit bangen Schmerzen innen, in der Seele. —
Lodert, brennt, wachst nach Kampf —
Herzenskrampf
Wägen — und wahnwitzig rege mit aufgeregter Lust. —
Machtlos ist die Qual des Denkens,
sinnlos, um Gedanken zu reichen. —
Spreche die Sprache des Schöpfers und gebe. —
Dämone ! Brecht die Gewalt ! —
Eure Sprache, — Eure Zeichen, — Eure Macht.
SELBSTBILDNIS
(Egon Schiele)
Recueil: Moi, éternel enfant
Traduction:Nathalie Miolon
Editions: Comp’act
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Posted in poésie | Tagué: (Egon Schiele), atteindre, autoportrait, âme, état, éternel, bouger, brûlant, brûler, briser, coeur, combat, créateur, délicieux, démon, désir, dedans, devenir, donner, douleur, effrayant, flamboyer, follement, grandir, idée, impuissant, langue, parler, pensée, plein, puissance, rêve, repos, signe, soupeser, spasme, torture, trop-plein, vain, vie, violence | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 avril 2021
Mon trousseau n’ouvre aucune porte
Dans le silence
Le rideau s’envole
Avec d’étranges oiseaux
Et dans l’ombre verte
Danse et flamboie
Une flamme vivante.
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Baptiste Besnard), étrange, danser, flamboyer, flamme, oiseau, ombre, ouvrir, porte, rideau, s'envoler, silence, trousseau, verte, vivante | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 février 2021

Illustration: Christiane Guicheteau
Epuisé de ne rien comprendre à ma vie…
Epuisé de ne rien comprendre à ma vie
Je pourrais m’en inventer une autre
Cela s’est vu
Mais qu’en ferais-je ?
Nulle envie
D’aller plus loin plus haut plus vite que le temps
qui met dix ans à faire une heure vive
Mais n’est pas là lorsque la balle arrive
J’ai besoin du train-train de la métaphore
Il me faut être ce buisson
Qui marche dans le feu mais jamais ne flamboie
Qui pense et ne se pense pas
Je ne peux me passer de ma souffrance
De veilleur sans fenêtre
Il faut que jusqu’au bout je sache
Que j’existe et que je meurs
Malgré moi.
(Guy Chambelland)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Recueil:
Traduction:
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Posted in poésie | Tagué: (Guy Chambelland), aller, arriver, épuiser, balle, besoin, bout, buisson, comprendre, envie, exister, faire, fenêtre, feu, flamboyer, haut, heure, inventer, loin, marcher, métaphore, mourir, penser, pouvoir, savoir, se passer, souffrance, temps, train-train, veilleur, vie, vif, vite | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2021

Illustration
MANGO
Je m’appelle Mango et le soir tombe sur la lagune d’Ébrié.
Il n’y a que le bruit de ma pagaie dans l’eau à peine mouvante.
Et mon frère, derrière moi, qui essaie de me rejoindre,
Déjà confondu dans la mer des ombres, et détaché de ma solitude.
Je suis Mango, le pêcheur de carpes et je vais vers ma femme,
Vers mes enfants,
Vers ma paillote. Qui m’attendent.
Quelle est mon attente ?
Les jours sont pareils, pareilles sont les nuits, pareils les visages de ma vie.
Quelle est mon attente ?
L’obscurité déjà m’enveloppe, et je ne suis plus qu’une silhouette,
Sur la lagune d’Ébrié,
Sous le ciel encore mauve avant de s’éteindre dans mon coeur au sang noir.
Je n’étais plus Mango, tantôt, au milieu de la lagune d’Ébrié,
Mais l’air humide et lourd qui couvrait mon corps nu ;
Mais l’eau qui me portait ;
J’étais tout et l’infini de mes paysages,
J’étais la forêt et la savane.
Je n’étais plus Mango, mais le chant qui sourd au fond de moi,
Âme de toutes les âmes,
Respiration secrète du fromager et du feu flamboyant.
J’étais terre et eau, et la sève de l’arbre enraciné dans la vérité de ma nature.
Maintenant, je m’approche de la rive obscure,
Et je retournerai parmi vous, mes amis :
Vous me demanderez qui je suis ?
Je serai le matin où je vous ai quittés et la nuit de mon retour.
Je serai le lieu entre deux pôles et vêtu d’univers,
Ma voix montera des origines avec le murmure des sources.
J’ai peu du poids que je porte en moi :
C’est le poids de ma vérité et le poids du monde.
Je suis Mango, le pêcheur de la lagune d’Ébrié, et vous ne me reconnaîtrez pas.
(Adrien Jens)
Recueil: Je est un autre Anthologie des plus beaux poèmes sur l’étranger en soi
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Adrien Jens), air, aller, ami, arbre, attendre, attente, âme, bruit, carpe, chant, ciel, coeur, confondre, corps, couvrir, détacher, eau, enfant, enraciner, envelopper, essayer, femme, feu, flamboyer, fond, forêt, frère, fromager, humide, infini, jour, lagune, lieu, lourd, matin, mauve, mer, monde, monter, mouvant, murmuré, nature, noir, nu, nuit, obscur, obscurité, ombre, origine, pagaie, paillote, pareil, paysage, pêcheur, pôle, poids, porter, quitter, reconnaître, rejoindre, respiration, retour, retourner, rive, s'appeler, s'approcher, s'éteindre, sang, savane, sève, se demander, secret, silhouette, soir, solitude, source, sourdre, terre, tomber, univers, vérité, vêtir, vie, visage, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 janvier 2021

Majesté du torii
Passage dans un monde d’esprits Kamis
Apaisant
Hors du temps
Reflets impressionnistes
Souffle venteux, frêle risée
Grands arbres froissés
Vaguelette rosée, frisotante,
Mille fleurs envolées
Écrin de nature
Rives aux teintes contrastées
Feuillages tendres juste éclos
Nuages d’arbustes vert profond
Coulées d’azalées rouge nacré
Ilot de camélias allure fuchsia
Tableau éphémère
Ancré dans le temps.
Flamboyant,
Un pont japonais, campé,
Vermillon écarlate
Entre terre et terre
Entre rêve et onde
Pétale blanc au gré du courant…
(Catherine Morvan)
Recueil: Bruissement d’elles
Traduction:
Editions: L’Harmattan
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Posted in poésie | Tagué: (Catherine Morvane), allure, ancrer, apaiser, arbre, arbuste, azalée, écarlate, éclos, écrin, éphémère, îlot, blanc, camélia, camper, contraste, coulée, courant, envoler, esprit, feuillage, flamboyer, fleur, frêle, frisoter, froisser, fuchsia, grand, hors, impressionniste, japonais, juste, majesté, monde, nacre, nature, nuage, onde, passage, pétale, pont, profond, rêve, reflet, risée, rive, rose, rouge, souffle, tableau, teinte, temps, tendre, terre, torii, vaguelette, venteux, vermillon, vert | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2021

Illustration: Maximilien Luce
J’adore la banlieue avec ses champs en friche
Et ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne affiche
Me parle de quartiers dès longtemps démolis.
Ô vanité ! Le nom du marchand que j’y lis
Doit orner un tombeau dans le Père-Lachaise.
Je m’attarde. Il n’est rien ici qui ne me plaise,
Même les pissenlits frissonnant dans un coin.
Et puis, pour regagner les maisons déjà loin,
Dont le couchant vermeil fait flamboyer les vitres,
Je prends un chemin noir semé d’écailles d’huîtres.
(François Coppée)
Recueil: Promenades et interieurs
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Posted in poésie | Tagué: (François Coppée), adorer, affiche, ancien, écaille, banlieue, champ, chemin, coin, coucgant, démolir, flamboyer, friche, frissonner, huître, lire, loin, longtemps, maison, marchand, mépreux, mur, noir, nom, orner, parler, pissenlit, plaire, prendre, quartier, regagner, rien, s'attarder, semer, tombeau, vanité, vermeil, vieux, vitre | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2021

Transformation
Mon souffle coule en un courant rythmique subtil ;
il emplit mes membres d’une puissance divine :
j’ai bu l’Infini comme un vin de géant.
Le Temps est mon théâtre ou mon spectacle de rêve.
Mes cellules illuminées sont la trame flamboyante de la joie
et les fibres frémissantes de mes nerfs sont devenues
de fins courants d’ivresse, opale et hyaline,
où pénètre l’Inconnu, le Suprême.
Je ne suis plus vassal de la chair,
esclave de la Nature et de sa loi implacable ;
je ne suis plus captif des rets étroits des sens.
Mon âme s’étend par-delà tout horizon en une vision sans borne,
mon corps est l’heureux et vibrant instrument de Dieu,
mon esprit un vaste soleil de lumière immortelle.
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted in poésie | Tagué: (Sri Aurobindo), étroit, boire, bor, captif, cellule, chair, corps, couler, courant, devenir, Dieu, divin, e, emplir, esclave, esprit, fibre, fin, flamboyer, frémir, géant, heureux, hyaline, illuminer, immortel, implacable, infini, instrument, ivresse, joie, Loi, lumière, membre, nature, nerf, opale, puissance, rêts, rêve, rythmique, soleil, souffle, spectacle, subtil, temps, théâtre, trame, transformation, vassale, vaste, vibrer, vin, vision | Leave a Comment »