Posts Tagged ‘fonder’
Posted by arbrealettres sur 22 février 2021

J’ai dû rassembler ma propre immensité…
J’ai dû rassembler ma propre immensité
pour tenir tête à la neige.
Sa pâleur
ressemblait au système du néant
vu à travers le sommeil.
Jusqu’ici
j’avais vécu dans une encoignure ;
je me sentais peu fondé à dire « il n’y a rien ».
La voyant si blanche, je voulais
être digne de son enchantement sans emploi.
(François Jacqmin)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Recueil: Le Livre de la neige
Traduction:
Editions: La Différence
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Posted in poésie | Tagué: (François Jacqmin), à travers, blanc, digne, dire, emploi, enchantement, encoignure, fonder, immensité, néant, neige, pâleur, rassembler, ressembler, rien, se sentir, sommeil, système, tenir tête, vivre, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 septembre 2020

Illustration
Il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé
et qui n’encourt aucun risque de destruction,
un espace intact,
celui de l’Amour qui a fondé notre être.
(Christiane Singer)
Recueil: Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?
Traduction:
Editions: LE LIVRE DE POCHE
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Posted in méditations | Tagué: (Christiane Singer), amour, être, destruction, espace, exister, fonder, intact, jamais, menacer, risque | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 août 2019

Rien ne ressemble plus à Dieu dans l’immensité de l’univers que le silence
Les gens ne devraient pas tant penser à ce qu’ils font,
ils devraient penser à ce qu’ils sont.
Si les gens étaient bons ainsi que leur manière d’être,
leurs œuvres pourraient vivement rayonner.
Si tu es juste, tes œuvres aussi sont justes.
Ne pense pas que la sainteté se fonde sur les actes,
on doit fonder la sainteté sur l’être,
car ce ne sont pas les œuvres qui sanctifient,
c’est nous qui devons sanctifier les œuvres.
Si saintes que soient les œuvres,
elles ne nous sanctifient absolument pas en tant qu’œuvres,
mais dans la mesure où sont saints notre être et notre nature,
dans cette mesure, nous sanctifions toutes nos œuvres,
que ce soit manger, dormir, veiller ou autre chose.
Ceux qui ne sont pas d’une nature élevée,
quelles que soient les œuvres qu’ils accomplissent,
elles ne valent rien.
Remarque par là tout le zèle qu’il faut apporter à être bon,
non pas tant pour ce que l’on fait ou par la nature des œuvres,
mais bien par le fondement des œuvres.
(Maître Eckhart)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Maître Eckhart), accomplir, acte, apporter, élève, être, bon, Dieu, dormir, faire, fondement, fonder, manger, oeuvre, penser, rayonner, ressembler, sanctifier, silence, valoir, veiller, zèle | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 mars 2019

Illustration: Gilbert Garcin
Il n’y a aucune raison d’occuper les espaces vides.
Les espaces vides sont plus nécessaires
que les espaces pleins.
La vacuité fonde les choses
et allège l’être
lorsqu’elle mesure les mondes.
Le vide, en outre, nous appelle,
même si nous ne savons pas répondre à l’appel.
***
No hay por qué ocupar los espacios vacíos .
Los espacios vacíos son mas necesarios
que los espacios llenos.
La vacuidad funda las cosas
y aligera el ser
mientras mide los mundos.
Además , lo vacío nos llama,
aunque no sepamos responder al llamado
(Roberto Juarroz)
Recueil: Quatorzième poésie verticale
Traduction: Sivia Baron Supervielle
Editions: José Corti
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Posted by arbrealettres sur 9 novembre 2018

(…) mais c’est un des charmes de l’existence : « on apparaît »…
Je suis sûr que la vie est fondée sur l’apparition;
il n’ y a que ça, deux phénomènes, l’apparition et la disparition.
– Mais il y a quelque chose entre ?
– Entre ? il y a ce qui est apparu et ce qui a disparu…
mais la vie est une vraie sorcellerie une fois qu’on a vu ça.
(Henri Thomas)
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Posted by arbrealettres sur 6 novembre 2018
Mouvante place des hommes
Où sommes-nous ?
Dans la tempérance d’une rivière
Dans la démesure des torrents
Dans le compas de l’oeil
Dans les brumes de la chair
Dans l’attelage des monstres
Dans les mains sans épine
Dans les nasses du doute
Dans la force des granges
Dans l’angoisse qui mobilise
Dans la peur qui engloutit
Dans le foisonnement du corps
vivier qui fonde l’esprit
Dans le songe insulaire
Dans le rêve faiseur d’hommes
Dans la dissolution des mots
Dans le tissu de la parole
Dans les randonnées du sang
Dans la réunion du coeur ?
Où sommes-nous ?
Où aucun ciel ne peut prétendre !
(Andrée Chedid)
Illustration: Maryse Casol
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Andrée Chédid), angoisse, attelage, épine, brumes, chair, ciel, coeur, compas, démesure, dissolution, doute, engloutir, esprit, fonder, force, grange, main, mobiliser, monstre, nasse, où, oeil, prétendre, randonnée, réunion, rivière, sang, tempérance, torrent, vivier | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 novembre 2018

Illustration: Gao Xingjian
alors – poèmes ?
d’où tombés ? d’où s’élèvent ? vont si vite !
font-ils formes ? fondent-ils ? (forme fonde)
des dehors-au-dedans
s’ils font abri sont seuils (d’un trait ils font espace)
et le profond va vite
(Florence Pazzottu)
Recueil: Alors, Poésie
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 2 août 2018

Le cube de bois
Le cube de bois ne peut être décrit que de l’extérieur.
Nous sommes ainsi condamnés à une ignorance éternelle quant à son essence.
Même si on le coupe vite en deux, son intérieur devient tout de suite son extrémité
et le secret devient peau en un éclair.
Il est donc impossible de fonder la psychologie d’une boule de pierre,
d’une barre de fer, d’un parallélépipède de bois.
(Herbert Zbigniew)
Recueil: Corde de lumières oeuvres poétiques complètes
Traduction: Brigitte Gautier
Editions: LE BRUIT DU TEMPS
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Posted by arbrealettres sur 4 juillet 2018
Recueil: Martine Broda pour Roberto Juarroz
Traduction: Martine Broda
Editions: José Corti
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Posted by arbrealettres sur 2 juillet 2018

Il pleut sur la pensée.
Et la pensée pleut sur le monde
comme les restes d’un filet décimé
dont les mailles ne parviennent pas à se rejoindre.
Il pleut dans la pensée.
Et la pensée déborde et pleut dans le monde,
comblant vers l’intérieur tous les récipients,
même les mieux gardés et scellés.
Il pleut sous la pensée.
Et la pensée pleut sous le monde,
diluant le soubassement des choses
pour fonder à nouveau
l’habitation de l’homme et de la vie.
Il pleut sans la pensée.
Et la pensée
continue de pleuvoir même sans le monde,
continue de pleuvoir même sans la pluie,
continue de pleuvoir.
(Roberto Juarroz)
Recueil: Martine Broda pour Roberto Juarroz
Traduction: Martine Broda
Editions: José Corti
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Roberto Juarroz), combler, continuer, déborder, diluer, filet, fonder, garde, habitation, homme, intérieur, maille, monde, pensée, pleuvoir, reste, scellé, se rejoindre, soubassement, vie | Leave a Comment »