Posts Tagged ‘fourmilière’
Posted by arbrealettres sur 26 mai 2021

Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.
Plus de mots sénateurs, plus de mots roturiers !
Je fis une tempête au fond de l’encrier.
J’ai dit aux mots : Soyez République ! Soyez
La fourmilière immense et travaillez ! Croyez.
Aimez, Vivez ! — J’ai mis tout en branle
[…]
(Hubert Juin)
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Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2020

CONFUSION
Mon coeur,
ou le tien ?
Qui reflète mes pensées ?
Qui me prête
cette passion
sans racines ?
Pourquoi mon habit change-t-il
de couleur ?
Tout est carrefour!
Pourquoi vois-tu dans la fange
tant d’étoiles ?
Frère, est-ce toi
ou moi ?
Et ces mains si froides sont-elles
celles d’un autre ?
Je me vois parmi les couchants,
et une fourmilière de gens
circule dans mon coeur.
(Federico Garcia Lorca)
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Posted by arbrealettres sur 18 avril 2019
Une pierre
Tomba de la montagne
Et se posa
Tout juste sur une fourmilière
(Abbas Kiarostami)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 22 octobre 2017

Que j’aimerais voir une seule fois
la reine
au fond de sa fourmilière !
(Chizuko Tokuda)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 31 août 2017

Illustration: Alphonse Mucha
LE DÉSIR N’A PAS DE LÉGENDE (IV)
Il me faut inventer d’incroyables pièges de chair
pour prendre le monde dans un baiser,
il me faut abattre les murailles dont tu t’entoures
pour que le plaisir puisse te couper en deux.
C’est alors que l’air est dans ma bouche
la racine même de l’espace et des fruits
que, pour me laisser passer de ma vie à ta vie,
tu te fais arche des épaules aux pieds.
Partout sur les murs, sur les visages
la lumière se dévêt de sa lingerie
et montre son beau ventre de femme
d’où l’ombre tombe comme une fourmilière écrasée.
Car il y a vraiment de quoi vivre sur la terre,
mais il faut avoir la force des arbres
pour pouvoir repousser le ciel bas
que la mort fait peser sur les paupières.
(Lucien Becker)
Recueil: Rien que l’amour
Editions: La Table Ronde
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Posted by arbrealettres sur 17 mai 2016

LES FORMULES DE L’HIVER
I
Je m’assoupis dans mon lit
et m’éveillai sous la carène.
À quatre heures du matin
quand les os récurés de la vie
se fréquentent à froid.
Je m’assoupis parmi les hirondelles
et m’éveillai parmi les aigles.
II
Dans la lueur du phare, la glace du passage
brille comme de l’axonge.
Ce n’est pas l’Afrique.
Ce n’est pas l’Europe.
Ce n’est pas autre part qu’« ici».
Et ce que j’étais « moi»
n’est plus qu’un mot
dans la bouche de la nuit de décembre.
III
Les pavillons de l’asile
exposés à la nuit
luisent comme des écrans télé.
Un diapason caché
dans le grand froid
émet sa tonalité.
Je suis sous les étoiles
et sens que le monde entre
et ressort de mon manteau
comme d’une fourmilière.
IV
Trois chênes noirs sous la neige.
Si grossiers, mais adroits.
Dans leurs flacons immenses
la verdure au printemps moussera.
V
L’autobus se traîne dans la soirée d’hiver.
Il luit comme un navire dans cette forêt de pins
où la route est un canal mort étroit profond.
Peu de passagers : quelques vieux et aussi quelques très jeunes.
S’il s’arrêtait, s’il éteignait ses phares
le monde soudain disparaîtrait.
(Tomas Tranströmer)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2016

lever les yeux
c’est trop d’effort
les meubles c’est
trop lourd les murs
c’est trop haut
puis un jour repérer
une coccinelle
et à quatre pattes
la suivre la regarder
escalader le gratte-
ciel d’un brin d’herbe
l’Himalaya d’une
fourmilière et
apprendre le
courage du bonheur
(Astrid Waliszek)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2016
Un gaulois dans un paysage d’été
avec posés près d’une fourmilière
son casque décoré d’ailes
ainsi que son bouclier rond
comme sont rondes tant de choses en ce monde
descendait parfois vivant dans la tombe
creusée au milieu des épis
sous le regard bleu
des druides sérieux.
Il flottait alors une odeur de corps nu
de métal et de blé
qu’emportait dans sa course le ciel.
(Jean Follain)
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