Posts Tagged ‘fourrure’
Posted by arbrealettres sur 3 décembre 2022

En boule, les yeux fermés comme des murs,
le nez enfoui au fond de sa fourrure,
monsieur Chat est resté, je le jure,
douze heures près du poêle
sans remuer d’un poil!
Une telle maîtrise du corps
est digne du Livre des records.
(Henri-Frédéric Blanc)
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Posted by arbrealettres sur 23 septembre 2022

La marmotte
«J’aime l’automne quand tout le monde
rentre dans sa maison
on a fait ses provisions
moi j’ai ramassé du fourrage
pour en faire des oreillers
bien secs j’ai beaucoup mangé
pour être grasse sous ma fourrure
et maintenant bonsoir m’sieurs dames. »
La marmotte dort dans son trou
les feuilles tombent puis la neige
le vent souffle les bois gémissent
la marmotte ferme ses petits
poings sur son oreiller
( *)
* Un vers de silence, très long
(Jacques Roubaud)
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Posted by arbrealettres sur 25 août 2022

Illustration: Frédéric Rébéna
Le vieil homme et le chaton
Les volets sont ouverts sur le soleil de mai
Dans le lit le vieil homme se demande s’il vit
encore Il a du mal à faire entrer un peu d’air
dans ses poumons Il s’y prend doucement
pour respirer très lentement
avec une légère douleur
quand un filet d’air se glisse dans les bronches
Au pied du lit où le vieil homme attend la mort
un enfant chat joue avec la pantoufle du vieux
C’est un chaton tout noir le pelage tout doux
Le vieil homme ferme les yeux Le soleil l’éblouit
L’enfant chat regarde le soleil les yeux dans les yeux
Il est content de tout d’être noir et fourrure
Il saute comme une puce attaque la pantoufle
en combat singulier Il en sera vainqueur
Le vieil homme lui est sûr qu’il va perdre
Il ouvre les yeux Il regarde le chat
Le chat regarde l’homme et miaule doucement
Il ne sait pas très bien ce qu’il voudrait dire
mais il sent que le vieux a très bien tout compris
et la mort un instant s’arrête de mourir
(Claude Roy)
Recueil: Poèmes de Claude Roy
Traduction:
Editions : Bayard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), air, attaquer, attendre, éblouir, bronche, chat, chaton, combat, comprendre, content, dire, doux, encore, enfant, entrer, fermer, filet, fourrure, homme, instant, jouer, lent, lit, mai, mal, miauler, mort, mourir, noir, ouvrir, pantoufle, pelage, perdre, poumon, puce, regarder, respirer, s'arrêter, sauter, savoir, se demander, se glisser, sentir, soleil, vainqueur, vieux, vivre, volet, vouloir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 août 2022

Illustration: Frédéric Rébéna
Bestiaire des animaux à l’aise dans leur peau
À Richard et Jacqueline Heyd
Très oiseaux les oiseaux sont très sûrs d’être oiseaux
L’écureuil sait très bien son métier d’écureuil
Les chevaux dans leur peau de cheval sont chevaux
Le lézard sait par coeur l’art de vivre en lézard
La fourrure du chat tient le chat tout entier
Le renard est renard tout le long de l’année
Le poisson est dans l’eau comme un poisson dans l’eau
Mais moi je m’évapore et me perds et me trouve
et ne suis jamais sûr d’être ce que je suis.
(Claude Roy)
Recueil: Poèmes de Claude Roy
Traduction:
Editions : Bayard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), aise, animal, année, art, écureuil, bestiaire, chat, cheval, eau, entier, fourrure, lézard, long, métier, oiseau, par coeur, peau, poisson, renard, s'évaporer, sûr, se perdre, se trouver, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 juin 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Engoncé dans une fourrure, je contemple des fleurs,
Voici que maintenant mes cheveux ont blanchi,
Mais le rouge du massif ressemble à l’an dernier,
La gelée matinale en rehausse l’éclat,
Le vent du soir emporte sa senteur parfumée.
Faut-il attendre que les fleurs soient fanées
Pour commencer à comprendre le vide?
(Fayan Wenyi)
Recueil: Poèmes Chan
Traduction: du chinois par Jacques Pimpaneau
Editions: Philippe Picquier
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Fayan Wenyi), attendre, éclat, blanchir, cheveux, commencer, comprendre, contempler, emporter, engoncé, faner, fleur, fourrure, gelée, maintenant, massif, matinal, parfumer, rehausser, ressembler, rouge, senteur, soir, vent, vide | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 avril 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Aventures
Le chat lutte avec une abeille
autour de sa fourrure,
je vois l’azur et ses merveilles,
un arbre, une mâture,
la mer apporte à mon oreille
le bruit des aventures
que nous vivrons si tu t’éveilles,
témérité future.
Je me consacre aux vertes îles,
favorables au sage
qui sait trouver un dieu tranquille
entre palme et rivage.
Le chat s’en va, brillant et beau,
pour guetter les oiseaux.
(Henri Thomas)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Henri Thomas), abeille, apporter, arbre, autour, aventure, azur, éveiller, île, beau, brillant, bruit, chat, consacrer, Dieu, favorable, fourrure, futur, guetter, lutter, mâture, mer, merveille, oiseau, oreille, palme, rivage, s'en aller, sage, témérité, tranquille, trouver, vert, vivre, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 avril 2022

Illustration: ArbreaPhotos
LE CHAT
Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire
Par son être magique où s’incarne le sphinx ;
Par le charme câlin de la lueur si claire
Qui s’échappe à longs jets de ses deux yeux de lynx,
Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire.
Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,
Il ondule, se cambre et regimbe aux doigts lourds ;
Et lorsque sa fourrure abrite une chair grasse,
C’est la beauté plastique en robe de velours :
Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,
Vivant dans la pénombre et le silence austère
Où ronfle son ennui comme un poêle enchanté,
Sa compagnie apporte à l’homme solitaire
Le baume consolant de la mysticité
Vivant dans la pénombre et le silence austère.
Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre,
C’est bien l’âme du gîte où je me tiens sous clé ;
De la table à l’armoire et du fauteuil à l’âtre,
Il vague, sans salir l’objet qu’il a frôlé,
Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre.
Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue
Où livres et cahiers gisent ouverts ou clos,
Il passe comme un souffle, effleurant de sa queue
La feuille où ma pensée allume ses falots,
Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue.
Quand il mouille sa patte avec sa langue rose
Pour lustrer son poitrail et son minois si doux,
Il me cligne de l’œil en faisant une pause,
Et je voudrais toujours l’avoir sur mes genoux
Quand il mouille sa patte avec sa langue rose.
Accroupi chaudement aux temps noirs de décembre
Devant le feu qui flambe, ardent comme un enfer,
Pense-t-il aux souris dont il purge ma chambre
Avec ses crocs de nacre et ses ongles de fer ?
Non ! assis devant l’âtre aux temps noirs de décembre
Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes
À la face bizarre, aux tétons monstrueux,
Il songe à l’angora, mignonne des mignonnes,
Qu’il voudrait bien avoir, le beau voluptueux,
Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes.
Il se dit que l’été, par les bons clairs de lune,
Il possédait sa chatte aux membres si velus ;
Et qu’aujourd’hui, pendant la saison froide et brune,
Il doit pleurer l’amour qui ne renaîtra plus
Que le prochain été, par les bons clairs de lune.
Sa luxure s’aiguise aux râles de l’alcôve,
Et quand nous en sortons encor pleins de désir,
Il nous jette un regard jaloux et presque fauve
Car tandis que nos corps s’enivrent de plaisir,
Sa luxure s’aiguise aux râles de l’alcôve.
Quand il bondit enfin sur la couche entr’ouverte,
Comme pour y cueillir un brin de volupté,
La passion reluit dans sa prunelle verte :
Il est beau de mollesse et de lubricité
Quand il bondit enfin sur la couche entr’ouverte.
Pour humer les parfums qu’y laisse mon amante,
Dans le creux où son corps a frémi dans mes bras,
Il se roule en pelote, et sa tête charmante
Tourne de droite à gauche en flairant les deux draps,
Pour humer les parfums qu’y laisse mon amante.
Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule,
Et quand il s’est grisé de la senteur d’amour,
Il s’étire en bâillant avec un air si drôle,
Que l’on dirait qu’il va se pâmer à son tour ;
Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule.
Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières
Où, matou lovelace et toujours triomphant,
Il s’amuse à courir pendant des nuits entières
Les chattes qu’il enjôle avec ses cris d’enfant :
Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières.
Panthère du foyer, tigre en miniature,
Tu me plais par ton vague et ton aménité,
Et je suis ton ami, car nulle créature
N’a compris mieux que toi ma sombre étrangeté,
Panthère du foyer, tigre en miniature.
(Maurice Rollinat)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Maurice Rollinat), abriter, accroupi, aiguiser, alcôve, amante, aménité, ami, amour, angora, apporter, ardent, armoire, austère, âme, âtre, été, étrangeté, être, baume, beauté, bizarre, bleu, bondir, bras, brin, bureau, câlin, chair, chambre, charmant, charmé, chat, chaud, clair, clair de lune, clé, cligner, colombe, compagnie, comprendre, consoler, corps, couché, courir, couvrir, créature, creux, cri, croc, cueillir, décembre, désir, doigt, doux, enchanté, encre, enfant, enfer, enjôler, ennui, face, fauteuil, fauve, femme, fer, feu, flamber, fomâtre, fourrure, foyer, frapper, frémir, frôler, gai, gîte, genêt, genoux, gouttière, gras, grâce, homme, humer, jet, jeter, laisser, langue, lourd, lovelace, lubricité, lueur, lustrer, luxure, lynx, magique, matou, membre, miauler, mignon, miniature, minois, mollesse, monstrueux, mouiller, mysticité, nacre, noir, nonne, nuit, objet, oeil, onduler, ongle, panthère, parfum, passé, passion, patte, pause, pénombre, pelote, plaire, plaisir, plastique, pleurer, poêle, poitrail, prunelle, purger, râle, regard, regimber, renaître, ressusciter, revoir, robe, ronfler, ronronner, rose, rouler, s'amuser, s'échapper, s'enivrer, s'incarner, salir, se cambrer, se pourlécher, serpent, silence, singe, solitaire, sombre, somnolent, souris, Sphinx, table, tache, téton, tête, temps, tigre, tour à tour, triomphant, triste, vague, velours, velu, vivre, volupté, voluptueux, yeux | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 29 mars 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Fourrure
Même un fantôme invisible reste un lieu
Où le regard se heurte et revient en écho.
Mais dans cette fourrure noire, le regard
Le plus fort se dissout,
Comme un fou que rien ne soulage
Fonce et hurle dans sa nuit noire
En cognant les murs mous de sa cellule
Et soudain s’apaise.
Elle garde et cache tous les regards
Tombés sur elle, et les surveille,
Public indifférent ou menaçant,
Puis s’endort avec eux.
Réveillée, elle montre sa face enfin,
Et soudain tu te vois minuscule,
Prisonnier de l’ambre de ses yeux,
Comme un insecte.
(Rainer Maria Rilke)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Rainer Maria Rilke), ambre, écho, cacher, cellule, cogner, enfin, face, fantôme, foncer, fort, fou, fourrure, garder, hurler, indifférent, insecte, invisible, lieu, menaçant, minuscule, montrer, mou, mur, noir, nuit, prisonnier, public, réveiller, regard, rester, revenir, s'apaiser, s'endormir, se dissoudre, se heurter, soudain, soulager, surveiller, tomber, vois, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 mars 2022

Illustration: Victor-Louis Mottez
SIRÈNES
Avec des rires sourds et de grondants sanglots,
Les filles de la mer se battent ou s’étreignent,
Et leurs cheveux luisants que dans l’ombre elles peignent
Traînent, fourrure sombre, au pied des noirs îlots.
L’anguille voyageuse et les vifs cachalots,
L’ourson couleur de neige à leur côté se baignent;
Et les feux de leurs yeux s’allument et s’éteignent,
Fanal de naufrageur qui tremble sous les flots
Leurs corps d’ambre et de lait ont la forme des vagues;
Les regrets, les terreurs, l’espoir, les désirs vagues,
Se condensent la nuit dans le brouillard amer.
Et, bercés mollement sur la gorge où tout sombre,
Les morts, coulés à pic, vont savourer dans l’ombre
Tout l’amour contenu dans la mort et la mer.
(Marguerite Yourcenar)
Recueil: Les charités d’Alcippe
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Marguerite Yourcenar), ambre, amer, amour, anguille, à-pic, bercer, brouillard, cachalot, cheveux, contenu, corps, couler, couleur, désir, espoir, fanal, feux, fille, flot, forme, fourrure, gorge, gronder, lait, luire, mer, mollement, mort, naufrageur, neige, noir, nuit, ombre, ourson, peindre, pied, regret, rire, s'allumer, s'éteindre, s'étreindre, sanglot, savourer, se baigner, se battre, se condenser, sirène, sombre, sombrer, sourd, terreur, traîner, trembler, vague, vif, voyageur, yeux | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021

Les Rois Mages
Avancerons-nous aussi vite que l’étoile
La randonnée n’a-t-elle pas assez duré
Réussirons-nous enfin à l’égarer
cette lueur au milieu de la lune et des bêtes
qui ne s’impatiente pas
La neige avait tissé les pays du retour
avec ses fleurs fondues où se perd la mémoire
De nouveaux compagnons se mêlaient à la troupe
qui sortaient des arbres comme les bûcherons
Le Juif errant peinait, aux blessures bafouées
Des fourrures couvraient le roi noir malade à mourir
Le pasteur de la faim est avec nous
Ses yeux bleus éclairent son manteau d’épluchures
et le troupeau rageur des enfants prisonniers
Nous allions voir la joie nous l’avons cru
la joie du monde née dans une maison par ici
C’était au commencement … Maintenant on ne parle pas
Nous allions délivrer un tombeau radieux
marqué d’une croix par les torches dans la forêt
Le pays n’est pas sűr les châteaux se glissent derrière nous
Pas de feu dans l’âtre des relais Les frontières
remuent à l’aube par les coups défendus
Nos paumes qui ont brisé les tempêtes de sable
sont trouées par la charançon et j’ai peur de la nuit
Ceux qui nous attendaient dans le vent de la route
se sont lassés le chœur se tourne contre nous
Par les banlieues fermées à l’aube les pays sans amour
nous avançons mêlés à tous et séparés
Sous les lourdes paupières de l’espérance
La peur haletait comme une haridelle
Nous arriverons trop tard le massacre est commencé
les innocents sont couchés dans l’herbe
Et chaque jour, nous remuons des flaques dans les contrées
Et la rumeur se creuse des morts non secourus
qui avaient espéré en notre diligence
Tout l’encens a pourri dans les boîtes en ivoire
et l’or a caillé nos cœurs comme du lait
La jeune fille s’est donnée aux soldats
que nous gardions dans l’arche pour le rayonnement
pour le sourire de sa face
Nous sommes perdus On nous a fait de faux rapports
C’est depuis le début du voyage
Il n’y avait pas de route il n’y a pas de lumière
Seul un épi d’or surgi du songe
que le poids de nos chutes n’a pas su gonfler
Et nous poursuivons en murmurant contre nous
tous le trois brouillés autant qu’un seul
peut l’être avec lui-même
Et le monde rêve à travers notre marche
dans l’herbe des bas-lieux
et ils espèrent
quand nous nous sommes trompés de chemin
Egarés dans les moires du temps – les durs méandres
qu’anime le sourire de l’Enfant –
chevaliers à la poursuite de la fuyante naissance
du futur qui nous guide comme un toucheur de bœufs
je maudis l’aventure je voudrais retourner
vers la maison et le platane
pour boire l’eau de mon puits que ne trouble pas la lune
et m’accomplir sur mes terrasses toujours égales
dans la fraîcheur immobile de mon ombre…
Mais je ne puis guérir d’un appel insensé.
(André Frénaud)
Illustration: Leopold Kupelwieser
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Posted in poésie | Tagué: (André Frénaud), appel, arche, avancer, aventure, égaré, égarer, étoile, bête, blessure, boeuf, boire, chute, coeur, commencement, compagnon, eau, encens, enfant, espérance, espérer, forêt, fourrure, fraîcheur, futur, guérir, guider, haleter, immobile, insensé, lait, lueur, lune, malade, méandre, mémoire, mort, mourir, naissance, neige, ombre, paupière, peur, pourri, poursuite, prisonnier, puits, randonnée, rayonnement, retour, roi, roi mage, s'accomplir, s'impatienter, sable, se tromper, soldat, sourire, tempête, tisser, torche, troubler, troupeau | 1 Comment »