Posts Tagged ‘foyer’
Posted by arbrealettres sur 4 juin 2023

Je suis musique
Dans le silence de mon coeur,
S’élève la voix de mon âme,
Suivant le chemin des lueurs
De mon amour et de ses flammes.
Par grandes vagues successives,
Elle fait déborder ma chanson
Dans le lit des secrètes rives
Des Hommes, don pur de mes moissons.
J’écoute la musique claire
Venant de mon être profond.
Comme un soleil crépusculaire,
Je me noie dans eaux sans fond.
Les sons jaillissent de mon être
Sous forme d’un rayonnement Intérieur
Qui me fait naître
Dans des yeux pleins d’étonnement,
Les éblouit comme un soleil
Au zénith, brûlant et vivant.
Je suis mélodie qui s’éveille,
Entité de moi-même au vent.
De doux trémolos s’échappent
De mes yeux, écrins des beautés
Que j’ai vues, tiares de pape
Bénies, couleurs d’Humanité.
En offrant aux gens mes regards,
Je fais don des sites noyés
Dans mes prunelles où règne l’Art,
Où des merveilles ont leur Foyer.
Je lance des éclairs sonores
Bâtissant un pont lumineux,
Layon de mes rêveries d’or,
Entre les esprits sinueux.
Je projette mes vibrations,
Secrètes orgues de cathédrales.
Sur cet air, Avec émotion,
Je danse ma vie d’Idéal.
(Colette Rioche)
Recueil:
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Posted in poésie | Tagué: (Colette Rioche), air, amour, art, âme, éblouir, éclair, écouter, écrin, émotion, étonnement, être, bâtir, béni, beauté, brûlant, cathédrale, chanson, chemin, clair, coeur, couleur, crépusculaire, danser, déborder, don, eau, entité, esprit, flamme, fond, foyer, homme, humanité, idéal, intérieur, jaillir, lancer, layon, lit, lueur, lumineux, mélodie, merveille, moisson, musique, naître, noyer, offrir, or, orgue, pape, pont, profond, projeter, prunelle, pur, rayonnement, règner, rêverir, regard, rive, s'échapper, s'élever, s'éveiller, se noyer, secret, silence, sinueux, site, soleil, son, sonore, successif, suivre, tiare, trémolo, vague, venir, vent, vibration, vie, vivant, voir, voix, yeux, zénith | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 mai 2023

NE PAS MANQUER D’AMOUR
On peut manquer d’argent, mais un manque d’amour
Brise un plus beau miroir au soleil de la vie
On peut manquer de pain, mais un manque d’amour
Vous retient affamé même à table servie
On peut manquer de sel, mais un manque d’amour
Fait d’un goût insipide un festin indigeste
On peut manquer de vin, mais un manque d’amour
Rend plus triste le coeur et la main et le geste
On peut manquer d’espoir, mais un manque d’amour
Attache à notre coeur un épine plus rude
On peut manquer d’amis, mais un manque d’amour
Est le pire désert dans l’âpre solitude
On peut manquer de feu, mais un manque d’amour
Recouvre le foyer de bûches consumées
On peut manquer de fleurs, mais un manque d’amour
Partout dans la maison rend sombres les pensées
On peut manquer de tout,
mais il nous faut l’amour !
(Rosa Burel)
Recueil: à coeur ouvert
Editions: Bertout
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Posted in poésie | Tagué: (Rosa Burel), affamé, ami, amour, argent, attacher, âpre, épine, bûche, beau, briser, coeur, consumer, désert, espoir, falloir, festin, feu, fleur, foyer, geste, goût, indigeste, insipide, main, maison, manquer, miroir, pain, pensée, pire, recouvrir, rendre, retenir, rude, sel, servir, soleil, solitude, sombre, table, tout, triste, vie, vin | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 avril 2023

Illustration
NOCTURNE
Dans la mer il n’y a pas de resplendeurs,
La lune est dans le vent
Et dans les coffres de l’eau.
Un seul foyer éclaire ma terre,
un seul centre de lumière
interminable et humble
orne nos yeux.
***
NOCTURNO
En el mar no hay resplandores,
la luna está en el viento
y en los cofres del agua.
Un solo foco alumbra mi tierra,
un solo centro de luz
interminable y humilde
adorna nuestros ojos.
(Henrique Huaco)
Recueil: La peau du temps
Traduction: Anne-Marie Vindras
Editions: des Crépuscules
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Posted in poésie | Tagué: (Henrique Huaco), éclairer, centre, coffre, eau, foyer, humble, interminable, lumière, lune, mer, nocturne, orner, resplendeur, terre, vent, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 décembre 2022

Je veux qu’au milieu de la tempête,
Dans la noire bourrasque neigeuse,
Comme du charbon brasillent les fenêtres,
Qu’au loin les fenêtres brillent
Et forment sur la route des jalons clairs.
Qu’au foyer, avec l’ordinaire,
Vivent les couleurs d’une flamme,
Que l’animal domestique respire
Tranquillement la chaleur et la paix
Au sein d’une nuit familiale.
(Varlam Chalamov)
Recueil: Cahiers de La Kolyma
Traduction: du russe par Christian Mouze
Editions: Maurice Nadeau
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Posted in poésie | Tagué: (Varlam Chalamov), animal, bourrasque, brasiller, briller, chaleur, charbon, clair, couleur, domestique, familial, fenêtre, flamme, former, foyer, jalon, loin, neigeux, noir, nuit, ordinaire, paix, respirer, route, sein, tempête, tranquille, vivre, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2022

Illustration: Shan Sa
La course grinçante de la charrette
La vieille charrette pousse ses lamentations stridentes le long du chemin ocre
Et laisse derrière elle des sillons de poussière dans le soir venu.
Un couple l’encadre d’efforts ; il pousse, elle tire.
Où conduiront leurs pas lourds qui les éloignent du foyer ?
La faim ne se laisse pas tromper par les feuilles d’orme que nous mangeons.
Nous espérons une terre qui nous donnera un peu de riz.
La main glacée du vent agite les joncs desséchés.
Mais voilà que surgit au loin une ancienne demeure.
Ils auront peut-être gardé pour l’étranger un coin de table.
La porte est muette, la salle est vide, le feu et la marmite absents.
Ils hésitent sur le seuil ouvert de la route désertée ;
Une pluie de larmes inonde leurs joues creuses.
(Chen Zilong)
(1608-1647)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
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Posted in poésie | Tagué: (Chen Zilong), absent, agiter, ancien, éloigner, étranger, charrette, chemin, coin, conduire, couple, course, creux, déserter, désssécher, demeure, derrière, donner, effort, encadrer, espérer, faim, feu, feuille, foyer, garder, glacer, grincer, hésiter, inonder, jonc, joue, laisser, lamentation, larme, loin, long, lourd, main, manger, marmite, muet, ocre, orme, ouvert, pas, pluie, porte, pousser, poussière, riz, route, salle, seuil, sillon, soir, strident, surgir, table, terre, tirer, tromper, un peu, venir, vent, vide, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 décembre 2022

Illustration: Shan Sa
Verte, si Verte, si verte l’herbe qui aborde la rivière
Amples, si amples se déploient les saules du jardin
Belle, si belle cette femme qui se tient en haut des marches
Claire et brillante, elle apparaît dans la fenêtre
Charmant, si charmant son visage poudré
Fines, si fines ses mains blanches qui se découvrent
Autrefois chanteuse, elle ornait la maison de musique
La voilà aujourd’hui à un petit qui délaisse son foyer
Comment se résoudre à voir encore son lit inoccupé ?
Le banquet remplit le jour d’échos hilares
Et les joies délicieuses épuisent encore nos mots.
Comment dire cette merveille que le luth accentue
Son chant m’amène au voisinage céleste
Le génie musical embrase l’écoute de ceux qui s’attardent
Et c’est d’un seul coeur que nous portons l’élan de nos souhaits
Mais la fête entamée garde encore une pensée silencieuse
Les jours des hommes tourbillonnent puis se dispersent
Si peu de temps pour jouir du beau séjour !
Pourquoi ne pas laisser ses ambitions galoper ?
Pour être ainsi le premier arrivé aux commandes du monde
Pourquoi rester pauvre et ignoré,
Enlisé dans les marais aigres du ressentiment !
La première lune d’hiver annonce les courants froids
Le vent du nord s’engouffre cruel et tranchant.
J’endure la peine et sais la nuit longue.
Les étoiles hiérarques s’égrènent dans la nuit claire
Au quinzième jour, la lune est pleine
Et au vingtième déjà ses ombres se brisent.
Un voyageur pâle me tend une lettre seule.
J’ai lu au premier vers « amour immortel »
J’ai lu au dernier vers « douleur infinie d’être encore
J’ai conservé cette lettre dans les plis de ma robe
Trois ans déjà sont passés mais les mots n’ont pas blanchi.
Je m’offre entière à cette unique ferveur
Et je tremble que jamais tu n’en voies la valeur.
(Anonyme)
Les dix-neuf poèmes anciens des Han (ler siècle ap. J.-C.)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
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Posted in poésie | Tagué: (anonyme), aborder, aigre, ambition, amener, amour, ample, annoncer, apparaître, arriver, écho, écoute, élan, épuiser, étoile, banquet, beau, blanc, blanchir, brillant, céleste, chant, chanteur, charmant, clair, coeur, commande, conserver, courant, cruel, délaisser, délicieux, dire, douleur, embraser, endurer, enliser, entamer, entier, fête, femme, fenêtre, ferveur, fin, foyer, froid, galoper, garder, génie, haut, herbe, hilare, hiver, homme, ignoré, immortel, infini, innocupé, jardin, joie, jouir, jour, lettre, lit, long, lune, luthaccentuer, main, maison, marais, marche, merveille, monde, mot, musical, musique, nord, nuit, offrir, ombre, orner, passer, pauvre, pâle, peine, pensée, plein, pli, poudrer, premier, remplir, ressentiment, rester, rivière, robe, s'attarder, s'égréner, s'engouffrer, saule, savoir, séjour, séparer, se briser, se découvrir, se déployer, se disperser, se résoudre, se tenir, silencieux, souhait, tendre, tourbillonner, trancher, trembler, unique, valeur, vent, vers, vert, visage, voir, voisinage, voyageur | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 août 2022
Recueil: et recoudre le soleil
Traduction:
Editions: NOTAB/LIA
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Posted in poésie | Tagué: (Gaëlle Josse), épreuve, clou, crainte, déranger, foyer, pélerin, vêtir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 mai 2022

Le muguet
Muguet du premier mai,
Petites clochettes,
Symbole d’amitié
Vous décorez mon foyer…
Grâce à vous, il a un air de fête
Il embaume et enivre.
Tout rempli de votre parfum,
On perd un peu la tête,
On a envie de vivre
On est tout retourné…
Quelques jours,
Et c’est votre fin…
Tel est votre destin !
Nul ne peut vivre toujours…
Muguet du premier mai,
Petites fleurettes
Merci de votre séjour
Dans ma maisonnette
Et de la gaité
Que vous y avez semée !
(Mireille Gaglio)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Mireille Gaglio), clochette, décorer, destin, fête, fin, foyer, gaîté, maisonnette, merci, muguet, parfum, retourné, semée, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 avril 2022

Illustration: ArbreaPhotos
LE CHAT
Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire
Par son être magique où s’incarne le sphinx ;
Par le charme câlin de la lueur si claire
Qui s’échappe à longs jets de ses deux yeux de lynx,
Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire.
Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,
Il ondule, se cambre et regimbe aux doigts lourds ;
Et lorsque sa fourrure abrite une chair grasse,
C’est la beauté plastique en robe de velours :
Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,
Vivant dans la pénombre et le silence austère
Où ronfle son ennui comme un poêle enchanté,
Sa compagnie apporte à l’homme solitaire
Le baume consolant de la mysticité
Vivant dans la pénombre et le silence austère.
Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre,
C’est bien l’âme du gîte où je me tiens sous clé ;
De la table à l’armoire et du fauteuil à l’âtre,
Il vague, sans salir l’objet qu’il a frôlé,
Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre.
Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue
Où livres et cahiers gisent ouverts ou clos,
Il passe comme un souffle, effleurant de sa queue
La feuille où ma pensée allume ses falots,
Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue.
Quand il mouille sa patte avec sa langue rose
Pour lustrer son poitrail et son minois si doux,
Il me cligne de l’œil en faisant une pause,
Et je voudrais toujours l’avoir sur mes genoux
Quand il mouille sa patte avec sa langue rose.
Accroupi chaudement aux temps noirs de décembre
Devant le feu qui flambe, ardent comme un enfer,
Pense-t-il aux souris dont il purge ma chambre
Avec ses crocs de nacre et ses ongles de fer ?
Non ! assis devant l’âtre aux temps noirs de décembre
Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes
À la face bizarre, aux tétons monstrueux,
Il songe à l’angora, mignonne des mignonnes,
Qu’il voudrait bien avoir, le beau voluptueux,
Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes.
Il se dit que l’été, par les bons clairs de lune,
Il possédait sa chatte aux membres si velus ;
Et qu’aujourd’hui, pendant la saison froide et brune,
Il doit pleurer l’amour qui ne renaîtra plus
Que le prochain été, par les bons clairs de lune.
Sa luxure s’aiguise aux râles de l’alcôve,
Et quand nous en sortons encor pleins de désir,
Il nous jette un regard jaloux et presque fauve
Car tandis que nos corps s’enivrent de plaisir,
Sa luxure s’aiguise aux râles de l’alcôve.
Quand il bondit enfin sur la couche entr’ouverte,
Comme pour y cueillir un brin de volupté,
La passion reluit dans sa prunelle verte :
Il est beau de mollesse et de lubricité
Quand il bondit enfin sur la couche entr’ouverte.
Pour humer les parfums qu’y laisse mon amante,
Dans le creux où son corps a frémi dans mes bras,
Il se roule en pelote, et sa tête charmante
Tourne de droite à gauche en flairant les deux draps,
Pour humer les parfums qu’y laisse mon amante.
Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule,
Et quand il s’est grisé de la senteur d’amour,
Il s’étire en bâillant avec un air si drôle,
Que l’on dirait qu’il va se pâmer à son tour ;
Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule.
Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières
Où, matou lovelace et toujours triomphant,
Il s’amuse à courir pendant des nuits entières
Les chattes qu’il enjôle avec ses cris d’enfant :
Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières.
Panthère du foyer, tigre en miniature,
Tu me plais par ton vague et ton aménité,
Et je suis ton ami, car nulle créature
N’a compris mieux que toi ma sombre étrangeté,
Panthère du foyer, tigre en miniature.
(Maurice Rollinat)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Maurice Rollinat), abriter, accroupi, aiguiser, alcôve, amante, aménité, ami, amour, angora, apporter, ardent, armoire, austère, âme, âtre, été, étrangeté, être, baume, beauté, bizarre, bleu, bondir, bras, brin, bureau, câlin, chair, chambre, charmant, charmé, chat, chaud, clair, clair de lune, clé, cligner, colombe, compagnie, comprendre, consoler, corps, couché, courir, couvrir, créature, creux, cri, croc, cueillir, décembre, désir, doigt, doux, enchanté, encre, enfant, enfer, enjôler, ennui, face, fauteuil, fauve, femme, fer, feu, flamber, fomâtre, fourrure, foyer, frapper, frémir, frôler, gai, gîte, genêt, genoux, gouttière, gras, grâce, homme, humer, jet, jeter, laisser, langue, lourd, lovelace, lubricité, lueur, lustrer, luxure, lynx, magique, matou, membre, miauler, mignon, miniature, minois, mollesse, monstrueux, mouiller, mysticité, nacre, noir, nonne, nuit, objet, oeil, onduler, ongle, panthère, parfum, passé, passion, patte, pause, pénombre, pelote, plaire, plaisir, plastique, pleurer, poêle, poitrail, prunelle, purger, râle, regard, regimber, renaître, ressusciter, revoir, robe, ronfler, ronronner, rose, rouler, s'amuser, s'échapper, s'enivrer, s'incarner, salir, se cambrer, se pourlécher, serpent, silence, singe, solitaire, sombre, somnolent, souris, Sphinx, table, tache, téton, tête, temps, tigre, tour à tour, triomphant, triste, vague, velours, velu, vivre, volupté, voluptueux, yeux | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 24 mars 2022

Il y a suffisamment de souffrance
D’enfants sans foyer
D’oiseaux sans nid
Pour y ajouter la colère
Il y a suffisamment de murs
Pour enfermer l’univers
De déchets d’usines
Pour polluer les rivières
Mais y a-t-il assez de branches
Pour y accrocher les fruits
De fleurs et d’herbe
Pour y recevoir la rosée ?
Y a-t-il assez de miroirs
Pour capter la lumière
Et réfléchir la beauté ?
Y a-t-il assez de maisons
Pour laisser le froid dehors
Et de rêves pour bercer les enfants ?
(Jean-Baptiste Besnard)
Trouvé chez Jean-Baptiste ici
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Baptiste Besnard), bercer, branche, colère, déchet, dehors, enfant, enfermer, foyer, froid, lumière, maison, miroir, mur, oiseau, polluer, réfléchir, rêve, rosée, souffrance, usine | 13 Comments »