Posts Tagged ‘(Francis Dannemark)’
Posted by arbrealettres sur 24 mars 2022

Dans les vociférations des fous de guerre,
dans le cliquetis assourdissant de l’or,
dans le vacarme vaniteux des marchands,
dans le hurlement des sirènes ambulancières,
dans le tintamarre croassant des politiciens,
dans le tumulte des écrans petits et grands,
dans les tempêtes rhétoriques des théologiens,
dans le silence terrifiant de l’amour absent,
essayer,
au moins une fois,
la petite voix d’un poème.
(Francis Dannemark)
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Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2019

Illustration
Une rose
Par sa seule beauté,
une rose dans le jardin de décembre
assure son équilibre
sous le ciel qui abrite ce matin
le crachin violent et les vents,
mandatés pour ouvrir l’hiver.
Par sa seule beauté
– ou serait-ce aussi de simplement
se laisser aller à l’allegro du vent ?-,
par sa seule beauté, disais-je,
une rose dans le jardin de neige
assure son équilibre
en se balançant sous le ciel
et sur la terre.
(Francis Dannemark)
Recueil: Ces moments-là
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
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Posted by arbrealettres sur 11 mars 2017

Distance
Mais c’est quoi au juste,
prendre un peu de distance ?
Elle voulait savoir si c’était un autre gag zen
comme on en vend dans les magazines
ou si ça marchait vraiment,
et comment je faisais, moi
– et sa voix disait qu’à son avis,
de la distance, j’en prenais un peu trop
mais elle voulait quand même
que je lui dise, alors j’ai répondu
qu’il suffisait de regarder le spectacle du monde
avec soi-même dedans en tout petit,
et de penser sans passion
mais avec intérêt
aux fourmis faisant leur travail de fourmis,
et elle a hoché la tête.
Les moments sont rares où l’on sent vraiment
à quel point les gens ont besoin d’être aimés.
Ce besoin-là est si vaste,
on ne peut même pas l’imaginer.
(Francis Dannemark)
Découvert chez Lara ici
Illustration: Edvard Munch
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Posted by arbrealettres sur 5 juin 2016

J’estime les distances.
Tout se qui se dit : d’eau à aube, et puis recommencer.
Des pièces manquent.
A ce château : des pièces rêvées.
Fixe le cap au nord de quelques lieux qui ont trop tourné en tête,
sachant pourtant que repassent, sans hâte, sans cesse,
les bêtes scrupuleuses aux abords des minuscules frontières fossiles.
Tu reviens quand tu pars, tu plains la pluie. Retard annoncé de vents et merveilles.
(Francis Dannemark)
Découvert chez Lara ici
Illustration: Henryk Fantazos
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Posted by arbrealettres sur 18 décembre 2015

Puzzle
Combien de vies dans une vie ?
C’est comme demander combien de pièces
dans un puzzle, dit-il. L’un en compte douze,
l’autre douze fois plus, il en faudra mille ici,
là quarante. Et chemin faisant,
on comprend que chacun aura
très exactement le temps
de compléter le sien, et que le nombre
de pièces n’aura rien signifié,
et que le temps lui-même,
cent ans, dix secondes, n’aura jamais été
qu’un instant,
une fabuleuse fraction
d’éternité.
(Francis Dannemark)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
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Posted by arbrealettres sur 18 décembre 2015

Poème
Dans les vociférations des fous de guerre,
dans le cliquetis assourdissant de l’or,
dans le vacarme vaniteux des marchands,
dans le hurlement des sirènes ambulancières,
dans le tintamarre croassant des politiciens,
dans le tumulte des écrans petits et grands,
dans les tempêtes rhétoriques des théologiens,
dans le silence terrifiant de l’amour absent,
essayer,
au moins une fois,
la petite voix d’un poème.
(Francis Dannemark)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
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