Illustration: Rachid Koraïchi
Tout s’ébroue gaiement
et bouge par l’azur immobile
d’une flamme ou d’un nom,
en nous,
dans le silence profond
de tout amour
(Bernard Perroy)
Traduction:
Editions: Al Manar
Posted by arbrealettres sur 19 février 2023
Illustration: Rachid Koraïchi
Tout s’ébroue gaiement
et bouge par l’azur immobile
d’une flamme ou d’un nom,
en nous,
dans le silence profond
de tout amour
(Bernard Perroy)
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Posted by arbrealettres sur 2 décembre 2021
Ménilmontant
Ménilmontant mais oui madame
C´est là que j´ai laissé mon cœur
C´est là que je viens retrouver mon âme
Toute ma flamme
Tout mon bonheur…
Quand je revois ma petite église
Où les mariages allaient gaiement
Quand je revois ma vieille maison grise
Où même la brise
Parle d´antan
Elles me racontent
Comme autrefois
De jolis contes
Beaux jours passés je vous revois
Un rendez-vous
Une musique
Des yeux rêveurs tout un roman
Tout un roman d´amour poétique et pathétique
Ménilmontant!
Quand midi sonne
La vie s´éveille à nouveau
Tout résonne
De mille échos
La midinette fait sa dînette au bistro
La pipelette
Lit ses journaux
Voici la grille verte
Voici la porte ouverte
Qui grince un peu pour dire « Bonjour bonjour
Alors te v´là de retour? »
Ménilmontant mais oui madame
C´est là que j´ai laissé mon cœur
C´est là que je viens retrouver mon âme
Toute ma flamme
Tout mon bonheur…
Quand je revois ma petite gare
Où chaque train passait joyeux
J´entends encor dans le tintamarre
Des mots bizarres
Des mots d´adieux
Je suis pas poète
Mais je suis ému,
Et dans ma tête
Y a des souvenirs jamais perdus
Un soir d´hiver
Une musique
Des yeux très doux les tiens maman
Quel beau roman d´amour poétique
Et pathétique
Ménilmontant!
(Charles Trenet)
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Posted by arbrealettres sur 5 mars 2021
… mais ainsi soit-il.
Un éclat de trompette
dialogue avec les essaims de la chênaie.
Dans la coquille où le soir se reflète
un volcan peint fume gaiement.
La monnaie enchâssée dans la lave
brille elle aussi sur la table et retient
quelques feuillets. La vie qui semblait vaste
est plus brève que ton mouchoir.
***
… ma cosi sia. Un suono di cornetta
dialoga con gli sciami del querceto.
Nella valva che il vespero riflette
un vulcano dipinto fuma lieto.
La moneta incassata nella lava
brilla anch’essa sul tavolo e trattiene
pochi fogli. La vita che sembrava
vasta è più breve del tuo fazzoletto.
(Eugenio Montale)
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Posted by arbrealettres sur 27 mars 2020
SEMEUSE AU PANIER D’ÉTOILES
Semeuse au panier d’étoiles
Elle va jetant gaiement
Dans l’oubli la nuit le vent
Ses mots d’astre et de cigale
Oublieuse être une femme
Elle voudrait ne rester
Que la page éclaboussée
D’encre bleue — C’était son âme
Peut-être même elle veut
— Elle qui aimait danser —
Qu’on brûle tout ce papier
Qu’elle n’en reste que le feu…
(Maximine)
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Posted by arbrealettres sur 15 août 2018
Autre vague
Cette vague mourut
Comme toutes les vagues.
Nulle odeur de lilas
Ne courut sur la mer,
Nul adieu ne lui vint
D’une île ou d’un nuage.
Elle mourut gaiement
Et d’un coup d’éventail
Et d’un saut plein d’oiselles.
Mais je verrai toujours
Ses bras, ses jeunes bras,
Ses bras désespérés
Qui hurlaient vers le ciel.
(Norge)
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Posted by arbrealettres sur 19 juillet 2018
Illustration: Maison chinoise à Berlin
LE VIN
LE PAVILLON DE PORCELAINE
Li-Taï-Pé
Au milieu du petit lac artificiel, s’élève un pavillon de porcelaine verte et blanche ;
on y arrive par un pont de jade, qui se voûte comme le dos d’un tigre.
Dans ce pavillon, quelques amis, vêtus de robes claires, boivent ensemble des tasses de vin tiède.
Ils causent gaiement, ou tracent des vers, en repoussant leurs chapeaux en arrière, en relevant un peu leurs manches,
Et, dans le lac, où le petit pont, renversé, semble un croissant de jade,
quelques amis, vêtus de robes claires, boivent, la tête en bas dans un pavillon de porcelaine.
(Textes chinois)
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Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2018
LAMENTATION DU CHEVALIER
Les petits oiseaux se réjouissent du retour des feuilles vertes,
Le ruisseau murmurant serpente limpide à travers la vallée.
Les aubépines fleurissent dans la rosée du matin ,
Et les primevères éparses çà et là ornent le pré vert.
Mais quelle chose peut faire plaisir ou peut paraître belle,
Quand les heures languissantes sont comptées par le souci ?
Pas de fleur poussant gaiement , pas d’oiseau chantant mélodieusement
Qui puissent soulager le triste cœur du lugubre désespoir.
(Robert Burns)
Posted in poésie | Tagué: (Robert Burns), aubépine, épars, chanter, chevalier, coeur, désespoir, feuille, fleur, fleurir, gaiement, lamentation, languissant, limpide, lugubre, matin, mélodieusement, murmurer, oiseau, orner, pousser, pré, primevère, retour, rosée, ruisseau, se réjouir, serpenter, souci, soulager, triste, vallée, vert | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 juin 2018
CETTE FILLE, ELLE EST MORTE…
Cette fille, elle est morte, est morte dans ses amours.
Ils l’ont portée en terre, en terre au point du jour.
Ils l’ont couchée toute seule, toute seule en ses atours.
Ils l’ont couchée toute seule, toute seule en son cercueil.
Ils sont rev’nus gaiment, gaiment avec le jour.
Ils ont chanté gaîment, gaîment : Chacun son tour.
« Cette fille, elle est morte, est morte dans ses amours. »
Ils sont allés aux champs, aux champs comme tous les jours.
(Paul Fort)
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Posted by arbrealettres sur 11 avril 2018
CHANT DES OISEAUX, LE SOIR
Li-Taï-Pé
Au milieu du vent frais,
les oiseaux chantent gaiement, sur les branches transversales.
Derrière les treillages de sa fenêtre,
une jeune femme qui brode des fleurs brillantes sur une étoffe de soie,
écoute les oiseaux s’appeler joyeusement dans les arbres.
Elle relève sa tête et laisse tomber ses bras ;
sa pensée est partie vers celui qui est loin depuis longtemps.
« Les oiseaux savent se retrouver dans le feuillage ;
mais les larmes qui tombent des yeux des jeunes femmes,
comme la pluie d’orage, ne rappellent pas les absents. »
Elle relève ses bras et laisse pencher sa tête sur son ouvrage.
« Je vais broder une pièce de vers, parmi les fleurs de la robe que je lui destine,
et peut-être les caractères lui diront-ils de revenir. »
(Textes chinois)
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Posted by arbrealettres sur 3 avril 2018
Plouf plouf et replouf
elles évoluent gaiement
tout à leur caprice
grenouilles de bénitier
surtout pas coassent-elles
(Muriel Carminati)
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