On parlait de Noël, de Marie
qui s’envole
mais les enfants songeaient : on ne voit pas Jésus.
(Georges Libbrecht)
Posted by arbrealettres sur 24 décembre 2021
On parlait de Noël, de Marie
qui s’envole
mais les enfants songeaient : on ne voit pas Jésus.
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 3 mai 2019
CIMETIÈRE AERIEN
Beau cimetière à tous vents,
en haut du mont vers la France,
dans mon manchon de silence,
je pense et me ressouviens.
Toi qui passes sur ma rive,
dis ton Ave, joins les mains.
Le mort toujours en chemin
guette ceux qui veulent vivre.
Sonne le soir, le matin,
l’Angelus à la volée :
Je ne suis que la durée
sans hier et sans lendemain.
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 1 mai 2019
Roulez tambours, et grondez voix du Saint-Esprit : la jeune fille
nue a plus d’un tour dans son sac.
Peur à la peur, l’odeur s’est tue et le fonctionnaire en retraite se porte bien.
Dans son arbre généalogique il dépiste le gène chromosome et
sait extraire les coucous de sa famille.
Sûr de lui, il remonte la lourde pluie pour aller briser à Soissons ce qui reste du vase.
« Insistez dans l’inspiration » — commandait le gymnasiarque –
» et expirez à volonté. »
Je crains le crocodile et la plume trempée dans le lacrymatoire.
Dans le non-sens que de richesse de savoir !
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
DERNIER COULOIR
Avant tout : joie de servir
et de chanter si tu l’aimes,
avant tout : le seul désir
d’être pareil à toi-même
aux plages de ton poème
et d’éterniser l’instant.
Etre, avant tout, du voyage,
ne pas marchander le temps,
s’acharner dans les cordages
contre marées, contre vents.
Avant tout, s’en dégager
même si le masque est d’or,
toujours visière levée,
les bras nus et sans épée,
en attendant de partir
avant tout : joie de servir.
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
Chasse gardée de l’imagination, en toute chose est le Bien et le Mal,
Les alchimistes sont poètes et le soufre à deux têtes le sait.
Cent fois le terril fut battu par l’éclair, mais les molettes sont debout
et tournent pacifiquement pour extraire l’ombre.
Ivoire lisse, ô mon désir, masque la peine d’un pauvre homme.
Serpent bleu : Poésie, love ton plain-chant sur la mer !
Frontière entre gens et bêtes, force magique des mamelles,
menhirs-miroirs du Seul, transmettez-nous les secrets du Monde.
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
Surprends l’inconnu d’en face,
surprends l’hôte de l’impasse.
[…]
Serais-tu dans cette impasse
un fuyant reflet de glace ?
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
Franchissons la Grande Horizontale et brisons la carapace.
Ô grâce, guide le voyage démesuré dans le labial des roses.
Eclair de ne pas être, incendie le phosphore des fosses nasales et
fonds peines et joies en de fins alliages.
Grand salut, mes aïeux, pour ces dahlias blancs, vos zones de silence
et le sommeil léger de votre éternité.
Grand salut, Terre-matrice avec tes seins, les clochers, jusqu’au
langage élargissant toutes les âmes en un Seul Dieu.
Epoque délirante, entends les accords volcaniques
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
Frère je dis ma prière
pour avoir l’égal derrière
recevant de ton courroux
le même nombre de coups
que je rends égalitaire.
Déchire la peau des mots
c’est le dedans qu’il nous faut
très juste inégalité :
fanfare et fraternité.
Ce n’est ici qu’un passage
on prend si vite de l’âge
fleurs égales inégales
pourquoi tant d’égalité ?
Très inégales naissances
vers les destins inégaux
inégale intelligence
des mieux doués à l’idiot
pour une mort très égale
on vient et l’on part tout nu
puisqu’ainsi Dieu l’a voulu.
(Georges Libbrecht)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
FERMOIR
Tableau transformable
au mobile écran
le prisme des fables
sert les quatre sens ;
l’espace qui bouge
en ta profondeur
filiforme touche
l’esprit créateur
violet et rouge
métamorphoseur,
tout se multiplie
silhouette, l’art,
son et poésie,
le ciel qu’on déplie,
retour et départ :
à chacun son rêve,
oeuvre, liberté
de tout transposer ;
la vie est trop brève,
il faut l’inventer.
(Georges Libbrecht)
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