Illustration Arbreaphotos
Le poème ne comble pas.
Il crée un espace
où le mystère pourra trouver sa demeure,
se laisser voir et adorer
(Gérard Bocholer)
Traduction:
Editions: Ad Solem
Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Illustration Arbreaphotos
Le poème ne comble pas.
Il crée un espace
où le mystère pourra trouver sa demeure,
se laisser voir et adorer
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Il faut si peu de choses
pour qu’il y ait un signe :
éclair de soleil,
échappée de vent,
frisson d’herbe sur un tertre.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Que le poème ne soit pas un écran,
mais une transparence !
Le silence qui brûle et tremble autour du poème
est un singulier silence,
vibrant de tout ce qu’on ne dira pas.
Ce poète-là est un veilleur.
Il sait le calme et la tension des nuits.
Il croit en ce peu de flamme qu’il leur apporte.
Il veut garder sa lampe allumée.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Illustration
Comme si l’essentiel se passait
dans ce qui pousse le poète à écrire ou le croyant à prier :
le sentiment de la présence
si proche, si pressante,
d’un silence
bruissant et pur.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Il faudrait ne pas chercher à dire
mais juste se laisser traverser par le souffle,
devenir si peu terrestre, si diaphane,
que la lumière pourrait s’écrire d’elle-même.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Le poète n’est peut-être appelé qu’au silence,
celui de la muette adoration.
Pourtant, dans les paroles du poème,
semblent se lever un astre ou un oiseau, ou le vent,
nous arrachant à la succession des instants et des jours :
quelque chose de vertical
qui sort du temps
et vise l’éternité à la cime.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021
Illustration: ArbreaPhotos
Instant sublime que le plus simple événement
nous réserve dans son surgissement d’arc-en-ciel !
Je songe à ce commencement qui étincelle dans un regard rencontré,
dans une lueur qui fraie son passage parmi les feuilles,
à ce qui annonce la venue du Vivant
d’un parfum d’herbe, d’un chant d’oiseau,
à ce qui chante la Présence
sans jamais prononcer de nom.
Il faut que le poète accepte cette présence
« auprès de laquelle la sienne n’est rien »,
comme l’écrit si justement Daniel-Rops.
Il faut lui laisser toute la place, qu’elle illuminera.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2021
Le poète voudrait capter
ce que connaît bien le veilleur :
l’imminence de la venue,
ce qui précède le premier rayon de l’aube,
le premier souffle qui s’insinue.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2021
La joie que donne ce chant
est le signe indubitable de la vraie pureté.
Celui qui l’écoute en estime immédiatement le haut prix.
Son accent ne peut tromper
et rend toute analyse inutile.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2021
Illustration: ArbreaPhotos
Toute poésie
est suspension
(Henri Brémond)
Au-dessus de l’abîme de l’indicible, le poème va s’avancer,
se risquer au-dessus du vide.
S’il parle vrai,
ses lecteurs seront eux aussi suspendus durant un instant,
sur un seuil d’éternité.
Instant arraché à la durée, gagné sur l’inéluctable usure,
la perte, la destruction définitive.
(Gérard Bocholer)
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