Posts Tagged ‘gercer’
Posted by arbrealettres sur 5 novembre 2018

Illustration: Bénédicte Muller
Dix maximes pour la marche
Qui cherche une soeur gerce de douceur
qui cherche pourquoi herse toujours soi
qui hisse l’ennui la nuit le dévisse
qui tranche ses veines épanche sa peine
qui tue le lundi pue le vendredi
qui pâlit d’un pleur meurt au lit d’un râle
qui patauge en songe jauge le mensonge
qui hèle l’effroi cisèle sa croix
qui freine sa main traîne son chagrin
qui prouve le feu
les cieux le recouvrent.
(Jean Pérol)
Recueil: Poésie I (1953-1978)
Traduction:
Editions: De la Différence
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Pérol), épancher, chagrin, chercher, ciel, ciseler, croix, dévisser, douceur, effroi, ennui, feu, freiner, gercer, héler, herser, hisser, jauger, lit, lundi, main, marche, maxime, mensonge, mourir, nuit, patauger, pâlir, pleur, pourquoi, prouver, puer, râle, recouvrir, soeur, songe, traîner, trancher, tuer, veine, vendredi | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 août 2018

Grand Corps Malade
[…]
Ce feu-là nous l’avons perdu
Oublié trahi renié
Parfois lorsque la mélancolie gerce nos habitudes
Un goût de métal froid se mêle à la salive
Les mots s’entrechoquent dans nos bouches
Mais rien ne sort
Rien ou juste un truc
Un truc pas net
Pas correct
Pas propre
Pas poli
Pas convenu
Pas convenable
Ce truc c’est la poésie
La poésie c’est le mot qui brûle
C’est l’enfance rendue à sa révolte…
(Julien Delmaire)
Recueil: Turbulences
Traduction:
Editions: Le temps des cerises
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Julien Delmaire), bouche, brûler, convenable, convenu, correct, enfance, feu, froid, gercer, goût, habitude, mélancolie, métal, mot, net, oublier, perdre, poésie, poli, propre, révolte, rendre, renier, s'entrechoquer, salive, se mêler, sortir, trahir, truc | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2017

FEMMES DE MON PAYS
Femmes de mon pays,
une même lumière durcit vos corps,
une même ombre le repose;
doucement élégiaques en vos métamorphoses.
Une même souffrance gerce vos lèvres,
et vos yeux sont sertis par un unique orfèvre.
Vous,
qui rassurez la montagne,
qui faites croire à l’homme qu’il est homme,
à la cendre qu’elle est fertile,
au paysage qu’il est immuable.
Femmes de mon pays,
vous, qui dans le chaos retrouvez le durable.
(Nadia Tueni)
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Posted in poésie | Tagué: (Nadia Tueni), cendre, chaos, corps, doucement, durable, durcir, femme, fertile, gercer, homme, immuable, lèvres, lumière, métamorphose, montagne, ombre, orfèvre, pays, paysage, rassurer, reposer, retrouver, serti, souffrance, yeux | Leave a Comment »