Posts Tagged ‘grappe’
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2022
Illustration: Shan Sa
En voyant l’océan
Par l’orient, du haut de la montagne Jieshi,
J’envisage l’océan infini.
Des eaux bouillonnantes inlassables
Surgissent des pics abrupts et déchirés.
Des arbres y croissent en grappe
Et l’herbe riche forme ses tapis de sève.
Le vent d’automne soupire
Les hautes vagues barattent l’écume
Qu’elles jettent ensuite aux cimes des nues
Soleil et lune, en leur périple,
Semblent trouver là, naissance et repos.
Les étoiles en leur brillance constellée
Émergent de ses profondeurs marines.
Comme est grand mon ravissement !
Je le chante dans ces vers.
(Zao Zao)
(155-220)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
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Posted in poésie | Tagué: (Zao Zao), abrupt, arbre, automne, écume, émerger, étoile, baratter, bouillonner, brillance, chanter, cime, consteller, croître, déchirer, eau, former, grappe, haut, herbe, infini, inlassable, jeter, lune, marin, naissance, nues, océan, oic, périple, profondeur, ravissement, repos, riche, sève, sembler, soleil, soupirer, surgir, tapis, trouver, vague, vent, vers, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 octobre 2022

Le mauve léger
Des grappes de glycine
Rentre sous ma peau
(Michel Onfray)
Recueil: Le désir en nous comme un défi au monde 84 Poètes d’aujourd’hui
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
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Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2022
Le moment d’égrener
La rosée de l’aube
Les cristaux du jour
Les envols de courlis
A la lèvre du vase
La goutte en suspens
Attend de tenir
Un reflet une image
Le miroir des perles
Les grains du désert
Avant la cassure
Refléter le monde
Dans la paume la main
Les doigts les yeux
Une larme une perle
Une goutte un monde
Le moment d’égrener
Les étoiles du ciel
Les grappes du soir
Les ultimes raisons
(Max-Pol Fouchet)
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Posted in poésie | Tagué: (Max-Pol Fouchet), attendre, aube, égrener, étoile, courlis, cristal, envol, goutte, grappe, image, jour, larme, lèvre, main, moment, paume, perle, raison, reflet, rosée, suspens, tenir, ultime, vase | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 juillet 2022

ÉTÉ
Un rayon de soleil
Et l’été revient
Avec ses cohues de couleurs
Le chemin se glisse entre les buissons
Tandis que des grappes d’oiseaux
Mûrissent sur les branches
Et que les fleurs neigent sur les haies
(Jean-Baptiste Besnard)
Illustration: Joane Michaud
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Posted by arbrealettres sur 3 juillet 2022

BRETAGNE
Ô tous ces noms bretons qui chantent dans ma tête
Pays de marée basse et de jours de tempête
De Saint Benoît des Ondes jusqu’à Vivier-sur-Mer
Grise s’étend la grève où le regard se perd
Sur un rivage sombre où les grappes de moules
Se balancent sans cesse au beau milieu de houles
Vildé-la-Marine où la barque jette l’ancre
Sur le sable infini que le reflux échancre
Aveuglant de clarté le fier Mont-Saint-Michel
Se dresse à l’horizon perçant un ciel cruel.
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted by arbrealettres sur 23 mai 2022

Illustration: Andrzej Malinowski
BELLE A COUPER LE SOUFFLE
Belle à couper le souffle à prendre par la main
belle à faire mûrir les grappes avant mai belle
à faire minuit s’éveiller le matin
Claire odeur des foins quand on vient de faner
parfum des feux d’automne au fin fond des
jardins Claire douce et lisse comme un fil de la
Vierge Claire comme la joue des collines de
thym Claire comme le clair qui de la mer émerge
Claire mon île aux vents cascades aux cheveux
noirs Claire toi qui tutoies la neige et le soleil
Claire ma chaude plage frange du ciel au soir
plus brûlante aux miroirs que le feu qui s’éveille
plus fraîche aux pas du vent que le sable mouillé
plus douce aux yeux patients que fumée sur la
mer plus droite aux yeux éblouis que lampes
allumées Claire mon amandier Claire mon arbre
vert Claire cigale été mica sable vent flots bleu
du vent bleu du sang bleu du blanc bleu du ciel des
cheveux des chevaux et des eaux bleu des
gouttes de pluie sur l’ardoise glissant Claire mon
coeur battant pigeon noir pigeon bleu écoute mon
souci mon mal mon vain aveu
Tout le jour tout le soir et lorsque l’aube vient
entendre mille pas qui ne sont pas le tien.
(Claude Roy)
Recueil: 35 siècles de poésie amoureuse
Traduction:
Editions: Saint-Germain-des-Prés Le Cherche-Midi
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), allumer, amandier, arbre, ardoise, aube, automne, aveu, éblouir, écouter, émerger, île, battant, beau, belle, bleu, brûlant, cascade, chaud, chevaux, cheveux, ciel, cigale, clair, claire, coeur, colline, couper, doux, eau, entendre, faner, feu, fil, flot, foin, fond, frais, frange, fumée, goutte, grappe, jardin, joue, jour, lampe, lisse, main, mal, matin, mûrir, mer, mica, minuit, miroir, mouiller, neige, noir, odeur, parfum, pas, patient, pigeon, plage, prendre, s'éveiller, sable, soir, soleil, souci, souffle, thym, tutoyer, vain, venir, vent, vert, vierge, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 janvier 2022

Des grappes de destins
pendent aux fenêtres
Jusqu’aux pelouses maigres
où quelques arbres
gardent cette fidélité
faite de renoncements
La solitude sous leurs branches
ressemble aux pendaisons
(Georges Bonnet)
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Posted in poésie | Tagué: (Georges Bonnet), destin, grappe, maigre, pelouse, pendaison, renoncement, solitude | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 10 juin 2021

Adieu à l’estancia
(…)
Adieu, chardons fleuris, azur frais des pampas,
Bois lointains que l’aurore inondait d’espérance,
Et familier jardin où tout sera silence,
Jardin des souvenirs et des blonds mimosas !
Adieu, ma meule d’or comme une grappe mûre
Que le bœuf sous le joug, regarde tout rêveur,
Chaumine qui t’ouvrais, l’été, fraîche et obscure,
Et qui pendant l’hiver es chaude comme un cœur !
Mes chers eucalyptus, il est tard, je vous quitte,
Adieu, mes vieux amis au feuillage profond,
Vous, le parfum léger et l’âme de ce site,
Je vous laisse mon Rêve épars sur votre front…
(Jules Supervielle)
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Supervielle), adieu, aurore, âme, épars, été, boeuf, chardon, chaud, espérance, eucalyptus, front, grappe, hiver, inonder, jardin, joug, meule, mimosa, or, pampa, parfum, quitter, rêve, silence, souvenir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021

Quand pourrai-je, quittant les soins inutiles
Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles
Et le vulgaire ennui de l’affreuse cité,
Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles,
Et sur les calmes bords d’un lac plein de clarté !
Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages,
Mer, de mes premiers jours berceau délicieux.
J’écouterai gémir tes mouettes sauvages,
L’écume de tes flots rafraîchira mes yeux.
Ah, le précoce hiver a-t-il rien qui m’étonne ?
Tous les présents d’avril, je les ai dissipés,
Et je n’ai pas cueilli la grappe de l’automne,
Et mes riches épis, d’autres les ont coupés.
(Jean Moréas)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Moréas), affreux, asile, automne, écime, écouter, épi, étonner, berceau, bois, calme, cité, clarté, coupe, cueillir, délicieux, dissipé, ennui, flot, gémir, grappe, hiver, inutile, lac, mouette, précoce, présent, quitter, rafraîchir, reconnaître, riche, rivage, sauvage, soin, songer, yeux | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021
Nocturne
Notre Père qui es aux cieux,
pourquoi m’as-tu donc oubliée ?
Tu t’es souvenu du fruit de l’été
quand tu as blessé sa chair de rubis.
Moi je porte aussi blessure à mon flanc,
mais tu ne veux pas regarder vers moi !
Tu t’es souvenu de la grappe noire
et tu l’as donnée au pressoir carmin ;
du peuplier as dispersé les feuilles
avec ton haleine, dans l’air subtil.
Mais dans le vaste pressoir de la mort
tu ne veux encor fouler ma poitrine !
En marchant, j’ai vu s’ouvrir les violettes
mes lèvres ont bu du vent le falerne
et j’ai abaissé, jaunes, mes paupières,
ne voulant plus voir Janvier ni Avril.
J’ai crispé la bouche et j’ai refoulé
la strophe et son flux qui ne doit couler.
Tu as blessé le nuage de l’Automne,
mais tu ne veux pas te tourner vers moi !
Celui qui baisa ma joue m’a trahie ;
i1 m’a reniée pour ma robe de pauvre.
Mon visage en sang lui avais offert
dans ma poésie, comme Toi au linge.
Pour ma nuit au Jardin des Oliviers
Jean a été lâche et l’Ange, ennemi.
L’infinie fatigue est venue enfin,
jusque dans mes yeux elle s’est fichée :
fatigue du jour en train de mourir
et de l’aube qui doit lui succéder ;
fatigue du ciel quand il est étain
et fatigue aussi du ciel indigo !
Je délace ma sandale martyre
et, tresses dénouées, demande à dormir.
Perdue dans la nuit, j’élève vers Toi
cette clameur-1à que tu m’as apprise :
Notre Père qui es aux cieux,
pourquoi m’as-tu donc oubliée !
(Gabriela Mistral)
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