Depuis mon admission à l’hôpital,
je suis revenu à mon véritable moi
qui chérit femme et enfant.
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(Ishikawa Takuboku)
Traduction: Jérôme Barbosa et Alain Gouvret
Editions: Arfuyen
Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2020
Depuis mon admission à l’hôpital,
je suis revenu à mon véritable moi
qui chérit femme et enfant.
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(Ishikawa Takuboku)
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Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2020
Appuyé contre la fenêtre de l’hôpital,
de toutes sortes de gens
je regarde la démarche vigoureuse.
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(Ishikawa Takuboku)
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Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2020
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(Ishikawa Takuboku)
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Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2020
Comme si un lourd fardeau m’était tombé des épaules,
ce sentiment,
quand parvenu sur ce lit d’hôpital je me suis endormi.
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(Ishikawa Takuboku)
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Posted by arbrealettres sur 30 avril 2020
Passez devant
Allez messieurs si vous êtes pressés
Passez devant, passez devant
Un peu plus loin vous attend le fossé
Passez devant, passez devant
En trois morceaux vous vous retrouverez
Passez devant, passez devant
Quatre pompiers viendront vous ramasser
Passez devant, passez devant
A l’hôpital vous serez transportés
Passez devant, passez devant
Tant bien que mal vous serez recollés
Passez devant, passez devant
Toute la vie resterez estropiés
Passez devant, passez devant
(Suzanne François)
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Posted by arbrealettres sur 14 mars 2020
Si un jour
dans la cour
de l’hôpital
des pigeons te regardent
deviens ce regard
sur toi-même
(Bernard Montini)
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Posted by arbrealettres sur 22 septembre 2019
Illustration: Guy Swyngedau
J’ai souffrance beaucoup, de coeur surtout,
Comme on l’est d’hôpital, malade aux draps
Fiévreux. J’ai longs moments où je suis autre
Où je cherche ma route personnelle désespéré-
Ment. Je me repose, adossé aux poumons qui
Puisent l’air bon : celui qui donne envie de vie.
On voit, de par le monde, beaucoup de coeurs
Blessés. Et cette souffrance, parfois, confie tout
Bas, aux autres, les raisons de sa présence. Ici.
(Franck Venaille)
Recueil: Ça
Traduction:
Editions: Mercure de France
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Posted by arbrealettres sur 8 juin 2019
Illustration: Pascal Franche
C’est fini
Déjà les rêves
Sont illisibles
Une lueur malingre suinte
Entre les volets
Un jour encore
Vieux sac informe
Qu’il faudra remplir
Un jour blanc
Comme un mur d’hôpital
(Josée Tripodi)
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Posted by arbrealettres sur 1 décembre 2018
Sphinx
Ils la trouvèrent, le crâne à demi défoncé,
tenant dans sa main roide un revolver brûlant.
Les badauds s’étonnaient. — Et l’ambulance
l’emporta vers l’hôpital jaune.
Une seule fois s’ouvrit sa paupière…
Nulle lettre, nul nom, — seuls une robe, un châle;
puis vint le médecin, questionnant à voix basse, —
puis le prêtre. — Elle resta muette et livide.
Pourtant, tard dans la nuit, elle voulut parler,
avouer… Personne dans la salle ne l’entendit.
– Un râle. — Et on l’emporta,
elle et sa souffrance. —
Et dehors nulle tombe.
(Rainer Maria Rilke)
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