Posts Tagged ‘(Hwang Ji-u)’
Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2019

COMME LA ROSÉE
Oh ! Bruissement de l’eau
qui rêve l’illusion de la vie et d’une nouvelle naissance,
les larmes de l’herbe l’écoutent en secret.
Ce qui vit ne vit qu’appelé par son nom tant qu’il est en vie.
Exister ne signifie pas exister, vivre ne signifie pas vivre.
Que ce sera calme au sein du feu ardent !
Tenant une bougie blessée
j’entrerai en toi, rosée ;
en paix je dormirai.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes __..
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2018
À LA BELLE ÉTOILE
La lune, dans sa plénitude de lumière, pénètre dans la montagne vide
La montagne s’illumine
La lune se vide.
Montagne éclairée, lune vide.
Je ne pourrais plus regarder
Tant l’émotion me trouble.
La lune, engloutie dans l’eau,
Effleure en passant la feuille de lotus.
Vibrations des ondes
Les nuages comme des vers à soie grignotent la pleine lune,
Soudain je suis estompé.
Illusion, illusion.
Deviens simple profane.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2018

Illustration: Gwen Meharg
DANS L’ATTENTE DE TOI
Là-bas où tu voulais venir
J’arrive avant toi, en t’attendant
Tous les pas qui approchent
Retentissent dans mon coeur.
Même le bruissement d’une feuille vient vers moi.
Attendre, y a-t-il d’autre moment qui serre plus le coeur dans la vie?
Là-bas où tu voulais venir,
J’y suis avant toi
Tous les gens qui entraient par la porte étaient toi,
Étaient toi, seraient toi
La porte se ferme encore.
Oh toi, amour,
En t’attendant toi qui ne viens pas
Je vais enfin vers toi.
De très loin je vais vers toi
Du très lointain de tous ces temps, tu viens maintenant
De très loin tu viens maintenant tout doucement.
En t’attendant moi aussi j’y vais.
À travers la porte par où entrent les autres
Suivant tous les pas qui retentissent dans mon coeur
En t’attendant, je vais vers toi.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 30 juin 2018

Illustration: Christine Lorenzo
À L’AUBE SUR LA MONTAGNE APRÈS LA PLUIE
A l’aube, sur la montagne après la pluie
J’ai encore un amour dans mon coeur.
La croupe de la montagne, là-bas, plus loin, s’est recroquevillée ;
Une vapeur chaude jaillit comme d’une bête qui a reçu unе flèche.
Maintenant je n’essaierais même plus de t’oublier.
Quand je descendais de la montagne,
La montagne était une île que j’avais laissée dans le ciel.
Comme un oiseau file vers la falaise pour voler
Au milieu de mon espoir, c’est le vide.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 30 juin 2018

Illustration: Victor Karlovich Shtemberg
DANS LE VENT QUAND ON SENT LA PEAU D’UNE AUTRE VIE
Quand je vois un corps j’ai les larmes aux yeux,
Оrigine et limite; et même vie et culture
Ne sont que l’éternelle répétition du même mot.
Dе l’époque du simple abri à l’époque du bâtiment en béton, oui.
Les corps seuls existent
Ai-je pensé en faisant l’amour.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 30 juin 2018
Illustration: Max Patte
Quand je sens le vent, je voudrais être nu.
Que dire? Le chatouillement métaphysique : Il me semble que
Le vent m’habille avec la peau d’une autre vie.
Le vent m’enseigne que tous les corps sont infiniment dans le réel.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 30 juin 2018

Illustration: Leon-Francois Comerre
LA LUNE DES PREMIERS JOURS
Exister au loin. Peut-être n’existes-tu pas sur terre,
En pensant à toi comme Si tu étais en vie,
je te prends pleinement dans mes bras,
Le vide semble un suc.
Tu es une absente imprégnée de la chaleur du corps.
À vrai dire quand je t’ai prise dans mes bras, je voyais
Derrière toi le ciel d’un éternel au-delà.
Tu étais le vide «plein» dans une forme.
Que la forme est fragile et poignante.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 2 juin 2018

LA RIZIÈRE
Après la grande pluie, je vais à la rizière.
Toutes les régions de Changpyeong et Damyang sont inondées !
La rizière est la vie.
Sur cet horizon son soupir enflant,
L’agriculteur redresse les plantes
D’un prix inférieur á la production,
sans compter son travail.
Malgré tout, que faire?
Vivre, vivre,
Dit-il.
De loin, les hirondelles le saluent.
Mon corps malade ne souffre plus.
Pourquoi donc ?
Voyant la couleur vert tendre sortir à peine de l’eau,
j’ai envie de pleurer,
tout à coup.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 2 juin 2018

Illustration: ArbreaPhotos
LES BEAUX YEUX BRUNS D’UN CHIEN BÂTARD
Un matin, en sortant de la maison, au coin de la ruelle,
j’ai rencontré par hasard un chien bâtard. Ses yeux étaient
tellement clairs et tristes, que j’ai penché la tête et ai fixé sur
lui mon regard. Ah, ce chien a aussi penché la tête et m’a
fixé du regard. Son regard est plus doux et limpide que le
ciel printanier de notre pays. Dans ses yeux innocents — la
cornée naïve — le cristallin — la rétine, je suis là, debout,
tenant une enveloppe jaune, habillé d’un imperméable de la
marque London Fog 100%. Tout y est entré : mon
corps entier, mon image entière, l’apparence extérieure de
ma vie entière. Dans la cornée — le cristallin — la rétine d’un
chien bâtard, j’ai impression d’avoir déjà rencontré une fois,
peut-être pas, mon corps entier, mon image entière, l’аpparence
extérieure de ma vie entière. Alors que j’étais dans
cette pensée incertaine, le chien bâtard est parti pour fouiller
une, poubelle. Je suis arrivé à l’arrêt de bus ; sur le poteau
électrique une annonce : La famille Jeon est en deuil. Pompes
funèbres Sion: Tel. 999-1984
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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Posted by arbrealettres sur 2 juin 2018

AUJOURD’HUI, MOI, SUR LA MER DE LA SAGESSE
L’oiseau fend l’air, fouettant son corps,
Se flagellant, toute une vie,
Il vole sur les eaux,
Vers une autre côte que baigne la mer,
Invisible, mais présente, vers le lointain,
L’oiseau s’en va.
(Hwang Ji-u)
Recueil: DE L’HIVER-DE-L’ARBRE AU PRINTEMPS-DE-L’ARBRE Cent poèmes
Traduction: Kim Bona
Editions: William Blake & co
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