Posts Tagged ‘illustre’
Posted by arbrealettres sur 14 décembre 2022

Illustration
Je te confie vieux désert
La soif des caravanes illustres
Dans la traversée des fièvres solennelles
Sans armatures remèdes à la félonie
Les poitrines indifférentes à l’opprobre
Ouvertes et hospitalières
Sous le soleil sans monopole
Les aigles en provenance des plateaux
Comme des pléthores épanouies
Dis vieux désert
Combien de dunes résistantes à l’ossature
Dois-tu remuer
Pour libérer la tempête de son dû
Combien d’années dois-tu nourrir
Pour alléger la rose de sable
De son silence de verre
(Tahar Bekri)
Recueil: Je te nomme Tunisie
Editions: Al Manar
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Posted by arbrealettres sur 29 juin 2021
AMOUR IMMACULÉ
Je sais en une église un vitrail merveilleux
Où quelque artiste illustre, inspiré des archanges,
A peint d’une façon mystique, en robe à franges,
Le front nimbé d’un astre, une Sainte aux yeux
bleus.
Le soir, l’esprit hanté de rêves nébuleux
Et du céleste écho de récitals étranges,
Je m’en viens la prier sous les lueurs orange
De la lune qui luit entre ses blonds cheveux.
Telle sur le vitrail de mon coeur je t’ai peinte,
Ma romanesque aimée, ô pâle et blonde sainte,
Toi, la seule que j’aime et toujours aimerai;
Mais tu restes muette, impassible, et, trop fière,
Tu te plais à me voir, sombre et désespéré,
Errer dans mon amour comme en un cimetière !
(Emile Nelligan)
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Posted by arbrealettres sur 23 mars 2019

J’ai l’imagination docile
S’il faut dessiner des yeux gris.
Dans ma solitude provinciale
J’ai de vous un souvenir amer.
Heureux captif de belles mains
Sur la rive gauche de la Néva,
Mon illustre contemporain,
Tout s’est passé comme vous le vouliez,
Vous avez ordonné : Suffit,
Mets ton amour à mort!
Je me défais, je ne veux plus rien,
Mon sang est de plus en plus triste.
Si je meurs, est-ce que quelqu’un
Transcrira pour vous mes poèmes?
Les mots que je n’aurai pas dits,
Qui prendra soin de les faire sonner?
(Anna Akhmatova)
Illustration: Alex Alemany
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Posted by arbrealettres sur 1 juin 2018

Ces illustres savants, ces maîtres, ces dervis,
Ces lumières au rang des tout premiers admis
N’ont jamais traversé la nuit, atteint le jour :
Ils n’ont que fabulé, puis se sont endormis.
(Sadegh Hedayat)(Omar Khayam)
Recueil: Les chants d’Omar Khayam
Traduction: M.F. Farzaneh et Jean Malaplate
Editions: José Corti
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Posted by arbrealettres sur 4 mai 2018

ILLUSTRE TEMOIGNAGE
Et même si je ne le savais pas (si
il était invisible pour moi)
il me suffirait d’une seule
fleur
pour deviner l’existence
d’un soleil
en haut dans le firmament.
(Nikiforos Vrettakos)
Recueil: LA MYTHOLOGIE DES FLEURS
Traduction: N. Lygeros
Editions:
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Posted by arbrealettres sur 23 avril 2018

Illustration: Odilon Redon
CHANT DU SOIR
Le soir, quand nous allons par les sentiers obscurs,
Se lèvent devant nous nos formes blêmes.
Quand la soif nous saisit,
Nous buvons les eaux pâles de l’étang,
La douceur de notre triste enfance.
Las à mourir, nous reposons sous l’arche d’un sureau,
Les yeux au vol des mouettes grises.
Des nuages de printemps montent sur la sombre ville
Qui tait les temps plus illustres des moines.
Quand j’ai pris tes mains étroites dans les miennes,
Tu ouvris doucement tes yeux immenses.
Tout est passé depuis longtemps.
Mais quand l’âme est visitée d’une harmonie obscure
Tu apparais à l’ami, toute blanche dans son paysage automnal.
(Georg Trakl)
Recueil: Ving-quatre poèmes
Traduction: Gustav Roud
Editions: La Délirante
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Posted by arbrealettres sur 3 octobre 2017
Illustre calcédoine,
honneur du ciel,
délicate,
ovale, claire, entière,
ressuscitée,
je célèbre la douceur de ton feu,
la dureté sincère
de l’hommage dans l’anneau frais
de la jeune fille, tu n’es pas
l’enfer hors de prix du rubis,
la personnalité de l’émeraude.
Tu es plutôt la pierre des chemins,
toute simple comme le chien,
opaque dans la migration sans fin
de l’eau,
proche du bois
et de l’odeur de la forêt,
la fille des racines
de la terre.
(Pablo Neruda)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2017

Au midi des contradictions
Il n’y a pas de vague plus fatale que la mer ;
pas d’arbre plus illustre que la forêt.
Ni du limon, ni de l’étoile ;
nous tenons de l’un et l’autre à la fois.
Les contraires embroussaillent nos chemins ;
notre avance se réalise à la lente cadence du choix.
Le souffle court, nous ne marchons que par étapes ;
le regard impatient, nous ne savons pas séjourner.
Avancer, reprendre joie, défier l’obstacle,
peut-être le vaincre, puis aller de nouveau : tels sont nos possibles.
Aimons les rayons d’un soleil menacé ;
qu’il nous soit cher l’étang qui retient sa part de ciel.
Incertains de nos sources, qu’aurons-nous à livrer à la nuit ?
Peut-être ces lueurs qui dénoncèrent l’opaque, peut-être
la trace bleue d’un bonheur qui fuit.
«L’amour est toute la vie », Il est vain de prétendre
qu’il y a d’autres équilibres.
Le dénué d’amour trace partout des cercles dont le centre n’est pas.
Ceux qui s’aiment dénouent, en leur saison privilégiée,
toutes les amarres.
Étrange et doux espace.
S’entremêlant, les fleuves chantent déjà la mer.
Le coeur se rit de l’absurde.
Sa vérité est au midi des contradictions.
Regarder, écouter, c’est un peu la même chose :
une attention passionnée à la transparence de l’ami.
(Andrée Chedid)
Illustration: Sylvie Lohmann » Pensées Contradictoires »
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Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2017

retouche au cloître
sans feuilles l’arbre où pend le soleil ivre
est becqueté d’oiseaux carolingiens
la nuit traduit en braille
le soir illustre
le silence ôte ses sandales
(Daniel Boulanger)
Recueil: De laine et soie Retouches
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 1 janvier 2017

C’est la réalité des photos qui sont sur mon cœur que je veux
Cette réalité seule elle seule et rien d’autre
mon cœur le répète sans cesse comme une bouche d’orateur et le redit
À chaque battement
Toutes les autres images du monde sont fausses
Elles n’ont pas d’autre apparence que celle des fantômes
Le monde singulier qui m’entoure métallique végétal
Souterrain
Ô vie qui aspire le soleil matinal
Cet univers singulièrement orné d’artifices
N’est-ce point quelque œuvre de sorcellerie
Comme on pouvait l’étudier autrefois
À Tolède
Où fut l’école diabolique la plus illustre
Et moi j’ai sur moi un univers plus précis plus certain
Fait à ton image
(Guillaume Apollinaire)
Découvert ici: http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha
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