Ô terre monstrueuse, inaliénable,
inadaptée parce que rongée d’azur!
Il n’y a de lieu que pour l’épreuve.
(Edmond Jabès)
Traduction:
Editions: Gallimard
Posted by arbrealettres sur 4 juin 2018
Ô terre monstrueuse, inaliénable,
inadaptée parce que rongée d’azur!
Il n’y a de lieu que pour l’épreuve.
(Edmond Jabès)
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Posted by arbrealettres sur 2 mars 2018
À partir de l’inaliénable singulier
éveiller des voix inouïes
qui donneront pouvoir
de parler au pluriel
tel est le rêve
le projet prodigieux
dont se nourrit le désir d’écrire
(Jean-Pierre Chambon)
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Posted by arbrealettres sur 3 octobre 2017
Il y avait dans le monde — personne ne le savait —
quelque chose qui n’avait pas de prix,
et qui était unique : aucun code ni Église ne pouvait
le classifier. Il était sur le chemin de la vie
en plein milieu, et ne pouvait être comparé
qu’à lui-même. Longtemps il a été
privé de sens. Puis il a rempli
toute ma réalité. C’était ta gaieté.
Ce bien tu l’as détruit de ta propre volonté;
en douceur, avec tes mains ;
gaiement; tu en as conservé
un fonds inaliénable; le pourquoi de cette violence dans ton âme
contre notre amour si chaste
m’échappe.
(Pier Paolo Pasolini)
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Posted by arbrealettres sur 7 février 2017
Quelqu’un m’attend,
quelqu’un qui a soif et qui appelle.
Qui appelle en silence.
Il ne dit aucun secret,
mais c’est tout comme s’il m’en avait dit un :
écris.
Cet être fragile, impossible,
m’inspire une sorte de compassion
et de tendresse intense.
C’est lui qui m’appelle dans son inexpugnable silence,
mais ne serai-je pas moi-même celui qui fait appel à moi en son nom ?
J’écris, certes, mais la modestie avec laquelle j’écris est désormais souveraine.
Il y a une discrétion fondamentale en tout ce que j’ai à dire.
Ma voix devra être des plus ténues, des plus délicates,
fidèle à ce « presque rien » qui est la partie de moi-même
inaliénable et irréductible.
(António Ramos Rosa)
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