Posts Tagged ‘indéfini’
Posted by arbrealettres sur 24 juin 2020

Il y a plus longtemps encore
J’ai été seul
Et j’en frémis encore
O solitude simple
O négatrice du hasard charmant
J’avoue t’avoir connue
J’avoue avoir été abandonné
Et j’avoue même
Avoir abandonné ceux que j’aimais
Au cours des années tout s’est ordonné
Comme un ensemble de lueurs
Sur un fleuve de lumière
Comme les voiles des vaisseaux
Dans le beau temps protecteur
Comme les flammes dans le feu
Pour établir la chaleur
Au cours des années je t’ai retrouvée
Ô présence indéfinie
Volume espace de l’amour
Multiplié
(Paul Eluard)
Recueil: Poésie ininterrompue
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Eluard), abandonner, aimer, amour, avouer, établir, beau, chaleur, charmant, connaître, encore, ensemble, espace, feu, flamme, fleuve, frémir, hasard, indéfini, longtemps, lueur, lumière, multiplier, négatrice, ordonner, présence, protecteur, retrouver, seul, simple, solitude, temps, vaisseau, voile, volume | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 octobre 2019
A mi-chemin du fruit tendu
Que l’aube entoure de chair jeune
Abandonnée
De lumière indéfinie
La fleur ouvre ses portes d’or
(Paul Eluard)
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Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2019

Illustration: Laurent Fièvre
« Maintenant je ne sens plus la présence –
Tout donne sur le vide,
— sur le Moi…
Le Moi est le vide. Il se fait horreur.
Sitôt qu’on ne le confond plus avec les pensées,
on le sent, il se sent, indéfini et pourtant fermé.
Comme le ciel dans ces directions où il n’y a pas d’astres.
Fermé, puisqu’il est le même à quelle profondeur qu’on le pénètre ;
indéfini car rien n’empêche, ne marque le mouvement, mais ce mouvement est nul. »
« Ne m’abandonne pas. »
(Paul Valéry)
Recueil: Poésie perdue
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2019

En cette chair
Au précaire équilibre
Entre espoir et affliction
En cette pulpe savoureuse
Sillonnée par le rêve
Ravagée par le temps
Hors des gouffres de cette chair
Jusqu’aux épaules de l’espace
S’élèveront toujours les ailes
D’un infini improbable
D’un chant indéfini
D’un vol incandescent.
(Andrée Chedid)
Illustration: Marie-Paule Deville Chabrolle
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Posted by arbrealettres sur 7 janvier 2018

Illustration: Francine Van Hove
D’où écris-tu ?
D’un lieu indéfini et pourtant central.
D’une soif, d’un manque, d’un désir…
D’un manque qui est sans doute un moteur,
une poussée vers l’avant.
(Andrée Chedid)
Recueil: Rencontrer l’inespéré
Traduction:
Editions: Paroles d’Aube
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Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2018

Illustration: Viviane-Josée Restieau
Cette chair
En cette chair
Florissante ou putride
Carnassière ou paisible
En ce tissu de fange
En cette substance qui croît
Pour un jour s’abolir
En ces fibres
Où le verbe s’incarne
Où fermente le réel
En cette matière
Où se greffe le coeur
En cet éphémère perpétué
En cette trame obscure
S’implante la poésie
Réside toute pensée
En cette chair
De clémence ou de turpitudes
Liée à l’astre indélébile
En cette chair
Au précaire équilibre
Entre espoir et affliction
En cette pulpe savoureuse
Sillonnée par le rêve
Ravagée par le temps
Hors des gouffres de cette chair
Jusqu’aux épaules de l’espace
S’élèveront toujours les ailes
D’un infini improbable
D’un chant indéfini
D’un vol incandescent.
(Andrée Chedid)
Recueil: Rythmes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Andrée Chédid), affliction, aile, astre, épaule, éphémère, équilibre, carnassier, chair, chant, clémence, coeur, croître, espace, espoir, fange, fermenter, fibre, florissant, gouffre, improbable, incandescent, indéfini, indélébile, infini, lier, matière, obscur, paisible, pensée, perpétuer, poésie, précaire, pulpe, putride, ravage, réel, résider, rêve, s'abolir, s'élever, s'implanter, s'incarner, savoureux, se greffer, sillonner, substance, temps, tissu, trame, turpitude, verbe, vol | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 décembre 2017

Illustration: Zofia Rozwadowski
Pourquoi tant d’énigme
Au coeur d’un tel sentiment d’évidence
Nuage miniature
Qui vient combler une attente
Indéfinie
Trois gouttes de rosée posées sur tes cheveux
Châtains d’un roux ardent comme nos effusions
Ton petit acajou idéal
Tous mes vaisseaux gonflés par un afflux de sang
Vermeil
Les derniers sons balbutiés
Juste avant le sommeil
(Bernard Chambaz)
Recueil: Entre-Temps
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 14 septembre 2017

LE PASSÉ INDÉFINI
Colonnes éparses pierres maudites épaves lavées
regardez-moi sanglant revenir à mon trou
La tombe ? Avenir bégayant… Tais-toi !
C’est à moi de parler encore
Les feux du matin
Les palmes balancées du soir
Tout ça donné pour un caillou
perdu dans les sables du couchant
Les neiges ont fondu
Les oiseaux se dispersent
Les yeux de ma douleur s’ouvrent au fond des bois
Toi, seule statue à la bouche scellée
Toi, seule gardes l’horrible secret…
Heureusement qu’il y a une voix verte qui fleurit toujours
au fond de la campagne.
Fais doucement ta ronde
l’oiseau rit dans le vent
Et le ciel et le monde
se parlent bien souvent… »
(André de Richaud)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in poésie | Tagué: (André de Richaud), avenir, éparse, épave, caillou, couchant, doucement, douleur, feu, fleurir, horrible, indéfini, maudite, neige, oiseau, palme, parler, passé, perdu, pierre, ronde, sanglant, se disperser, se parler, se taire, secret, tombe, toujours, verte, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 mai 2017

MAISON ET CONDUITE
Les parties lumière
et les parties noires
du vaste manoir
découpent en plein
milieu mon cœur.
Je suis l’un ou l’autre
mouvant caractère
selon la lumière
qu’en moi il infuse
ou qui se refuse.
Ange-de-splendeur,
petite crapule,
je n’ai pas contrôle
sur moi dans la cave
ou sur le balcon.
Serai-je les deux
à l’exact instant
où j’ouvre la porte,
encore hésitants,
et la porte et moi?
Le vaste manoir
de lumière-et-d’ombre
c’est lui qui décide
comme jugera
de moi l’opinion
des grands, sans appel
pour mon moi confus
dans l’indéfinie
tombée de la nuit.
(Carlos Drummond de Andrade)
Recueil: La machine du monde et autres poèmes
Traduction: Didier Lamaison et Claudia Poncioni
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Carlos Drummond de Andrade), ange, appel, balcon, caractère, cave, coeur, conduite, confus, contrôle, crapule, découper, exact, hésitant, indéfini, instant, juger, lumière, maison, manoir, noir, nuit, opinion, ouvrir, porte, splendeur, tombée, vaste | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 septembre 2016

Mais qui en toi résiste à l’écho indéfini
qui prolonge une violente parole différée
parmi tous les cris, par les détours?
(André Frénaud)
Illustration
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