
Manière
De rendre hommage
A l’indéfinissable
Qui nous talonne.
(Guillevic)
Posted by arbrealettres sur 7 octobre 2019
Manière
De rendre hommage
A l’indéfinissable
Qui nous talonne.
(Guillevic)
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Posted by arbrealettres sur 31 janvier 2019
Les Bruits de la Nuit
L’homme a beau s’insurger contre ses rêves,
ses rêves sont plus forts que lui.
Une impression qu’il ne peut ni maîtriser, ni comprendre,
vient souvent contredire à l’improviste les plus hautes spéculations de son esprit,
donner un démenti à ses plus intrépides négations.
Quel hardi penseur n’a pas quelquefois, dans la nuit,
entendu avec une sorte d’anxiété ces bruits mystérieux,
qui semblent se donner rendez-vous dans l’ombre ?
On dirait que quelque chose vit sourdement dans la matière,
et prend, quand tout se tait, une voix pour nous parler :
langage indéfinissable, imposant comme le silence, obscur comme les ténèbres.
Message énigmatique de l’avenir ou du passé,
il inquiète également la raison.
Ce qui n’est plus nous effraye autant que ce qui n’est pas :
c’est toujours l’inconnu.
(Jules Lefèvre-Deumier)
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Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2018
Illustration: Robert Cattan
— Pars à la recherche de terres inconnues
aux couleurs et aux formes indéfinissables,
d’espace de silence
où chaque chant d’oiseau se distingue clairement,
d’un usage du Temps
où l’heure est protégée du gaspillage passif,
de corps intouchables
où le regard peut lire les désirs séquestrés,
Pars à la recherche d’une histoire sans magie
où le crépuscule est l’événement majeur,
d’une pensée féconde
où la parole sert à dire le réel,
de cette ère nouvelle
où l’invention est l’obligation première,
où la poésie retrouve enfin sa place ;
(Yves Mabin Chennevière)
Recueil: Variations du sensible
Traduction:
Editions: De la Différence
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Posted by arbrealettres sur 21 février 2017
Les quolibets étaient cactus
les injures jetaient des pierres
mais ils s’émouvaient du bleu des mers
asservi en mappemondes
ou du ciel abattu par l’étang
Les soirs de pleine lune des appels
indéfinissables pouvaient leur parvenir
d’avant le temps
quand rien n’avait de nom
(Georges Bonnet)
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Posted by arbrealettres sur 19 janvier 2016
La poésie?
Elle est partout.
C’est cette couleur indéfinissable
que les hommes mettent dans les yeux des femmes
(Guy d’Arcangues)
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